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03/04/2012

Jardinier en herbe

 

Tandis que je m’acharnais dimanche dernier contre un carré d’herbes rebelles, inadéquates dans la plate-bande où les tulipes mènent maintenant la danse, j’ignorais qu’à l’autre bout du pays un jardinier débutant s’initiait gravement au mystère des semis…

 

 

 

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 Les habitants de la résidence ont mis à la disposition des jardiniers  en herbe  un petit lopin, guère plus grand qu’un bassin,  bien suffisant pour transmettre à la génération toute neuve l’envie de  faire pousser quelque chose. C’est vrai qu’il y  de la magie sous terre !

 

Les petites graines minuscules que Milan et Mathis viennent d’y déposer vont travailler dans le secret, bien cachées sous la couverture du sol. Dans quelques jours, nous irons surveiller les petites pousses qui perceront le couvercle…

 

Alors, nous saurons peut-être si ce sont quelques radis, petites pépites roses et blanches, des pieds de salades ou d’odorantes herbes  pour parfumer les légumes de printemps.

 

Ça tombe bien, je serai bientôt sur Sèvres pour assister à cette éclosion de nature. 

 

Quel joli printemps en vue !

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01/04/2012

Gratitude

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Une fois n’est pas coutume.

Il me paraîtrait indécent de vous renvoyer couramment les chiffres « d’audience » de mes gouttesdo.

 Quel intérêt ?

J’ai la vanité de penser que vous vous moquez comme d’une guigne de ces nombres alignés… Vous venez fureter ici par distraction, par sympathie, voire par empathie…

Gouttesdo n’a pas d’ambition communautaire,  commerciale ou professionnelle, de sorte que  les voraces publicitaires n’ont jamais jeté le moindre dévolu sur ses pages.

Depuis quatre ans et demi que j’expose mes ressentis,   c’est votre encouragement muet que je guette quand je consulte les statistiques que  la plate-forme met à ma disposition. Mes souris discrètes et fidèles, vous m' avez gratifié d’un nombre record de visites! En mars, plus de dix mille pages ont été lues… 10 208 exactement, waouhhh…

 Alors je prends le risque de me montrer vantarde, j’ai l’air de fanfaronner, mais je voudrais surtout vous dire Merci.

 Merci, merci de m’accorder un peu de votre temps, de fureter dans les  multiples pages et catégories du blog, de chiner mes notes de lectures ( votre centre d’intérêt majeur ce mois-ci), de revenir sur des articles anciens, de reprendre quelques-unes de mes pages pendant que je vaticine ailleurs…

 À moins que…

Nous sommes le 1er Avril aujourd’hui. Se pourrait-il que Hautetfort, qui héberge ce site, ait entrepris de flatter mon ego par ce volumineux poisson de saison ?

 

25/03/2012

Nettoyage au Jardin …

 

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 Bienvenue au beau temps !

 La  semaine écoulée  a été rude pour tous, l’atmosphère générale assombrie par une actualité où l’horreur et la barbarie le disputent à l’incompréhension. Et pourtant, là où le recueillement dans l’émotion et la compassion s’impose comme seule réponse à cette folie meurtrière, nous sommes baignés dans les flux d’infos,  d’opinions, de reportages creux— non, rien de nouveau, le présumé coupable ne bouge plus  en interminables expertises de spécialistes. Et comme chaque fois que le danger est passé, nos hérauts médiatiques relaient la diatribe: — fallait-pas, y’avait-qu’à…  

 

Le printemps sonne à point  l’heure des pulsions ménagères.

Descendons au jardin arracher les mauvaises herbes, détruire les graines  de folie qui pourrissent nos plantes bandes et le cours de nos pensées.

 Mes gouttes d’O évitent habituellement la pollution politique, mais certains mots poussent sous le sarcloir ; ils réclament d’être dits, écrits, chantés et  contés afin de  fissurer la gangue du quant à soi et des avis raccourcis.

 Notre société ne va pas bien, elle engendre des monstres, celui de cette semaine n’est pas le premier, de sinistre mémoire.  Mais la solution n’est pas dans la vitupération, les faux débats agités pour faire de l’audience. Pollution de nos âmes, le racisme ordinaire est latent, larvé, prêt à émerger de son trou à la première occasion, et son réveil constitue un méfait supplémentaire — dégât collatéral—  du tueur de Toulouse et Montauban.

 Il appartient  à chacun de nous de ne pas se réveiller un jour dans la peau de Madame Dupont La Joie.   Ne pas continuer à faire la sourde oreille aux petits avis chauvins et  gratuits distillés au compte-goutte, se dire que ce n’est pas notre faute, qu’on n’a pas vu, rien compris, mal évalué les aspects du problème.

Dupont La Joie  n’est que le prototype du méchant-lâche-mesquin-râleur-raciste-et-borné ordinaire. Il concentre les tares usuelles, ce qui finit par allumer le projecteur sur ses nuisances. Mais dans la vraie vie, nous côtoyons une multitude de clones inaboutis du personnage, qui véhiculent leur racisme ordinaire par flots de mails et de remarques saumâtres déversées à l’attention d’un public déjà convaincu, classées à  la rubrique il faut bien que je m’exprime, moi !

 Le climat des élections est évidemment propice à l’exercice.

Les meurtres barbares de  Mohammed Merah aussi, hélas.

Et le discours va s’amplifiant : tu vois bien c’est encore un Maghrébin, un Arabe, un musulman.

La télévision, la radio, l’ensemble des médias audio et écrits ont délivré à foison la parole des représentants des diverses communautés impliquées, unis pour essayer de calmer par anticipation ces querelles latentes…

 Rien n’y fait, du tsunami d’informations qui tournent en boucle, notre contempteur n’extrait que sa preuve irréfutable — tu vois bien, ils vont bientôt tous nous bouffer!


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 Je nettoie mon jardin, je nettoie la maison,  je jette mes vieux papiers, traces dérisoires d’un passé qui fût mien, et j’essaie de nettoyer mon âme des remugles de notre époque.

Inlassablement, un parallèle me vient. L’histoire n’est-elle pas un éternel recommencement ?

 Au siècle précédent, les années trente, années de crises par excellence— crise financière de  1929, effondrement économique des USA et des pays d’Europe, chômage et insécurité, ont abouti aux solutions que l’on sait. La montée des fascismes ne doit rien au hasard.

 Nous avons quatre-vingts  ans de recul, une guerre mondiale, des idéaux perdus, de multiples conflits de moins en moins locaux ont  enflammé la planète de l’Europe et l’Asie en passant par l’Amérique latine et  l’Afrique,  mais  nous avons développé des moyens de communication et d’étude infinis, et pourtant ?

Plus jamais ça, entendait-on au sortir de la Grande Guerre … 

 Plus jamais ça

 

 

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 Mais nous sommes Dimanche, il fait beau, c’est l’heure d’été et la soirée s’annonce douce et longue…Versons un peu de vin doux sur ces gouttesd’O amères.

 

Hier soir, en me régalant de ma daurade grillée au fenouil, j’ai soudain réalisé que je ne savais pas si mon poisson avait été tué  suivant la méthode  Casher ou Hallal … Quelle  Horreur !  Comment savoir   si ma daurade a souffert longuement ou si elle a trépassé sereinement,   assurée d’être cuisinée et dégustée avec tout le respect dû à sa dépouille ?… Du coup,   je la  sens qui trésaille dans mon estomac, qui  réclame justice à grands cris, et mon corps bataille vigoureusement entre deux options :  soit je cède à ma conscience traumatisée et je rends à Dame Nature le cadavre à peine décomposé,   soit je conserve l’énergie et les calories que ce met délicieux me transmet et,   mes forces revenues, je sors au jardin pour nettoyer la Nature des scories hivernales.

 

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16/03/2012

Trente-six heures avant…

Travail ce jour sur l'idée que l'Apocalypse arrivera dans trente-six heures…

L'idée est d'abord dérangeante, surtout quand Christophe écarte d'emblée les recours aux adieux déchirants de nos êtres chers… Et puis, le crayon se met à aligner sur le papier des mots qui parlent de Moi…

Et finalement, j'accepte cette proposition. Simplement. S'il nous reste trente-six heures à vivre, que s'unissent une bonne fois mon âme et mon corps pour jouir de cette éternité!

 

Trente-six heures, le délai est très court !

 Mon esprit reste figé au bord de cet abîme,

 Impossible de choisir comment occuper le décompte…

 

Qu’est-ce qui pourrait me sembler plus important que la jouissance de l’air du petit matin qui emplit mes poumons,

 Me gonfler de cet instinct de vie, respirer, inspirer, aspirer, expirer… Non , pas ce mot-là…

 Retenir mon souffle et jouir de toutes les sensations

 Emplir à ras bord une mémoire qui explosera bientôt en un Néant étincelant.

 

Saisir en une seule brassée de souvenirs hurlant les corps de tous ceux que j’ai aimés, touchés, embrassés, enlacés, bercés, soignés, nourris, de la tendresse de mon amour…

 
 

Trente-six heures… Il en reste combien maintenant ?

 Ne pas s’affoler.

Il n’est plus temps de trancher et d’établir des priorités…

 Qu’ai-je fait du temps que j’ai gaspillé ?

Rien qui mérite qu’on y ancre une existence,

Puisque demain nous serons tous éparpillés

Dans le Grand Oubli…

 
 
 

Alors, j’irai là-haut…

 Tout en haut de la colline qui domine la mer

Et je me noierai à force de regarder les flots bleus.

 Je m’assiérai sur les pierres brûlantes de soleil,

 J’irradierai mon corps de lumière et de chaleur

  Et quand je saurai que ma peau desséchée sera saturée ,

Quand je ne capterai plus la lumière par mes yeux brûlés

 Quand mon corps ne sentira plus la joie du sang qui bat sous le derme

Alors, je saurai que le couperet est prêt  à  tomber

 

 

À l’ultime seconde, je sauterai dans la mer

 Je noierai l’idée même de mon existence sous l’écume trop blanche.

 

13/03/2012

Coup d'oeil…

Hyères, ville du sud, petit nice, provence, photos

 

Devinette à usage des promeneurs du Sud:

— Où sommes-nous?

Pas à Nice, ni chez nos voisins transalpins, malgré le linge qui sèche aux fenêtres…

Cette maison magnifique, évocation d'un art de vivre au soleil se situe au fond d'une  rue très étroite,  terminée en cul-de-sac (Ah la saveur de ce mot ! ).

 

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La rue du Puits à Hyères

Illustration particulière d'un aspect méconnu de la ville, loin des palmiers revendiqués en symbole. La vieille ville est dépaysante, quasiment inaccessible aux voitures, veinée de ruelles pentues et tortueuses, aux maisons serrées, ventrues, souvent avares de regards … Les promeneurs débouchent tout à coup sur une placette carrée, comme l'oustaou rou, que rien n'a annoncé. Et là, au débouché de l'entrelac des venelles, une enseigne colorée à la simplicité presque naïve signale l'entrée d'un domaine du rêve…

Se laisser tenter.

Pénétrer dans l'antre des livres enchantés .

Franchir le pas de la Poésie…

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07/03/2012

Pourquoi les Mutines refusent la butine

Ce titre bien étrange est extait du film vidéo que je voudrais partager ce soir  avec vous.

Au cours des séances  ACL hivernales,   Christophe*  nous a gentiment mais fermement conduites à créer nos  contes. Manière d'ouvrir notre imagination aux  libertés d'univers dé-raisonnables, de nous inciter à jouer avec l'irrationnel au service de nos démonstrations et pourquoi pas de confronter le réel à la poésie de l'invraisemblable?

Allez savoir pourquoi dès la recherche des premiers éléments, je me suis retrouvée sur la piste d'un conte écolo… Mon fond  fille-de-la-campagne sans doute, un zeste de "c'est-dans-l'air", deux ou trois mesures de Belle-Provence-à-protéger, et cerise sur le gâteau, quelques figures de fées et de génies qu'habilement Maître Christophe a poussées dans nos paniers.

Rédiger constitue la partie visible du plaisir d'écriture. Mais la préparation du sujet, même féérique, nécessite de creuser un peu le domaine abordé; je me suis donc mise en chasse de documents qui définissent exactement les maux que je comptais soigner au fil des mots de mon  conte… Au détour  de ma chasse, j'ai découvert ce film qui dresse un si  terrible constat. Fidèles souris-lectrices, ne m'en veuillez pas: je ne résiste pas à l'envie de le partager avec vous.

L'Homme détruit sa planète avec l'inconscience étrange d'un enfant inconséquent… Pis même, il me semble bien qu'il est souvent fier de ses constructions les plus machiavéliques…

 
La terreur pesticide 1/6 par v0x_p0puli


La terreur pesticide 1/6 par v0x_p0puli

Cette série de 7 vidéos intitulées le Titanic apicole  est franchement plus effrayante que les films dits d'horreur! Le plus inquiétant réside sans doute dans la réalité et la proximité de la catastrophe. Il n'y a pas de contrées sur la Terre qui  puissent échapper à l'expansion du problème, d'autant que  le défaut le mieux partagé sur les cinq continents semble être cette cécité -surdité induite par le virus qu'on appelle profit…


* Christophe Forgeot, que je remercie pour  le travail qu'il nous pousse à accomplir, sans nous donner l'impression d'une contrainte, mais plutôt d'une stimulation de nos moyens enfouis sous la couette de nos complexes…Pour les souris distraites, petit retour en arrière ici


24/02/2012

Le tapis du salon

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Annie Saumont

Julliard 2012

ISBN : 978-2-260-01997-8

 

 

 À sa manière discrète, Annie Saumont occupe le territoire des Lettres Françaises avec une indéfectible constance. Depuis les années 60, elle s’est imposé en donnant à la Nouvelle la reconnaissance d’un réel genre littéraire. Ce qui n’a rien d’évident au pays de l’Académie française, où la tentation est grande de minimiser ce mode narratif.

Une fois de plus,   Annie Saumont démontre comment la Nouvelle repose sur la concision extrême du récit. Loin de tronquer l’intrigue ou de simplifier la psychologie des personnages,   elle aiguise avec une acuité particulière les mots qui déroulent  son histoire. Elle   nous livre ici  un recueil composé d’une vingtaine de nouvelles rassemblées sous ce titre, le tapis du salon, qui intitule également trois des pièces de l’ouvrage.

Des histoires brèves certes, aux horizons divers. Mais c’est surtout le ton adopté par l’auteure,   et son style haché, elliptique  jusqu’au système, qui définit l’unicité du recueil. En réalité Annie Saumont traque dans un dédale d’objets anodins ou de faits mesquins le détail qui scelle le sort de ses personnages. Elle dresse par exemple dans la mort du poisson rouge, une atmosphère de sérénité champêtre, où de charmantes familles divertissent leurs non moins charmants bambins en leur offrant un poisson rouge. :

« Calme journée. Pas un souffle de vent.

Mélanie et Antoine sont au jardin. Ce pourrait être la première phrase du premier conte d’un premier livre de lecture.

Mélanie arrache une herbe folle. Antoine écrase du pied une motte de terre grasse.

Pas le moindre frémissement des rideaux à la fenêtre du salon qu’Antoine a ouverte après le petit-déjeuner.… »

En quelques pages, nous identifions trois familles sans histoires, si ce n’est celles de nos quotidiens, myopie de la tendresse parentale et éclairage malicieux des inventions enfantines, jusqu’à ce jeu…

« On joue à la fin du monde ?

Quand le jeu a commencé, si on dit pouce c’est de la triche.

Fallait réfléchir avant.

Fallait dire non pour les cow-boys, la balançoire.

T’as dit oui pour la fin du monde. On continue. »

Une pirouette, un battement de cils plus tard,   l’Éden est soufflé par un vent d’apocalypse, qui secoue le lecteur et bouscule l’ordonnance de ce  petit monde  trop bien léché.

Parfait exemple de cet art de l’ellipse,   le début de  Quartiers d’automne

«  Promenade-danse. Danse-promenade. Le parc est vert. Quatre danseurs ont monté un ballet. Pas vraiment un ballet, des séquences. Ici et là.

Il y a notre petite Ida.

Pelouse. Arbres. Un épicéa. Un sophora-pleureur. Un saule. »

On entre ainsi par le décor  dans la quête des personnages qui se cherchent, s’épient, se débattent contre le mal-être, l’absurdité, la  méchanceté, la perversité des situations.

 

Annie Saumont adore avancer sans avoir l’air d’y toucher.

Elle privilégie volontiers les situations où la rumeur et le non-dit travaillent en minant le terrain à l’insu du personnage central. À cet égard, les trois nouvelles qui portent le titre générique sont  exemplaires.

Dans la première, c’est un pauvre gosse, le narrateur, recueilli par Yole et Sarie, qui  élèvent comme elles peuvent leur petit cousin orphelin. Le tapis offert par l’amoureux de Sarie est trop beau pour la modeste maison. Bien encombrant. Un vrai piège. On le range et on l’oublie… Mais un jour, le narrateur qui a bien grandi, retrouve ses deux cousines enveloppées dans le tapis… 

La seconde de ces nouvelles consacrées au tapis du salon repose sur une inadéquation de situation similaire. Le narrateur est élevé par sa sœur Isa, faute d’un père capable d’assumer son veuvage. Par les mots de ce gamin à la vie rustique, on saisit combien la sœur aînée tente d’organiser leur vie et de s’ouvrir un avenir, jusqu’au jour où l’adolescent mal dégauchi tache le tapis… La chute tombe comme un couperet, rapide et impitoyable.

Ma préférée à cet égard reste la seconde, intitulée vacances

Il vous reste à entrer  à pas légers dans ces tranches de vie esquissées à traits vifs et rapides, comme ces croquis au charbon ou à la sanguine qui servent d’étude du sujet. Et vous découvrez que l’esquisse transmet plus de force que la peinture bien léchée.

 Mais surtout prenez votre temps pour savourer distinctement ces nouvelles.  Mon seul regret est d’avoir lu trop vite le recueil, les enchaînant les histoires sans respiration, ce qui a eu pour effet de mettre en évidence la technique d’écriture, gâchant mon innocence de lectrice.

 

 

02/02/2012

Contraste

Il y a tout juste une semaine, je vous adressais ici-même un bouquet de mimosa cueilli à Saint Aygulf.

Aujourd'hui, ma provende photographique se teinte de blanc…

Les fleurs de coton blanches qui se sont déposées inlassablement mardi sur notre colline ne sont pas moins impressionnantes.

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Par la magie d'un ciel neigeux, notre vie a basculé dans le Noir et Blanc.

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Notre acuité visuelle perd sa palette habituelle, nos perceptions de couleur et de relief se sont amenuisées sur l'écran mouvant qui fascine nos regards:

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Notre petit peuple ne demande pas son reste: Copain et Guss se régalent.

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Frileux, nous regagnons nos tanières après un dernier regard sur un jardin prêt à s'effacer dans le crépuscule floconneux

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Événement rare dans notre chaumière, Géo a fermé les volets. Le paysage frigorifié  s'est doublement effacé de nos consciences toute la nuit.

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Dès 8 heures, une  chaleureuse palette de roses chasse les images de la veille.

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 Admirez la délicatesse des touches de couleurs:

 

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Apothéose!

 

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