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21/03/2013

Fenêtre ouverte sur la journée de "ces arts"

Pour la troisième année , Serge Casoetto organise une manifestation multiculturelle dont le point d'orgue aura lieu le 28 septembre prochain. Ci-dessous, vous trouverez l'affiche du projet et le lien du site, si d'aventure les muses vous soufflaient la bonne inspiration…

Les plus fidèles de mes discrètes souris lectrices se souviendront de ma joie en septembre dernier quand  la trop longue nuit de Firmin y a été consacrée… Mais la manifestation ne s'arrête pas au seul prix littéraire. Conteur, poète , calligraphe, danseurs, chorégraphes, joaillier peintres,… offriront en outre leur savoir faire au cours d'atelier… 

Un petit tour sur le site de Serge vous permettra d'en comprendre le fonctionnement et vous donnera, qui sait, envie d'y participer, quel que soit votre mode d'expression favori. La fête promet d'être belle!

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Pour tous renseignements  sur le projet et pour mieux connaître l'oeuvre de Serge casoetto, suivre le lien ci-dessous…

http://www.serge-casoetto.com/actualites.php

 

 

16/07/2012

Les feux de l'été

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On y est ! Le  week-end du 14 Juillet marque le début de l’Été, le vrai…

 

Quelques soient les préoccupations des uns ou des autres, la mi Juillet ouvre une période particulière: mêmes les besogneux qui repoussent à d’autres temps leurs vacances  ont à l’esprit le changement qui s’est organisé le temps d’un samedi migratoire : les rues des villes se sont vidées d’une partie des véhicules, les rames des transports en commun offrent des sièges vides, et du coup l’humeur des travailleurs s’allège…

 

Mais a contrario, ce sont nos côtes qui se sont retrouvées  tout à coup envahies d’une foule pressée de profiter du soleil et de la chaleur.

 

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 Cassis

 

Alors les municipalités s’organisent pour amuser les vacanciers. Ici, les jouteurs de cassis s’exercent encore une fois dans la lumière de cette fin d’après-midi.

 

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Et les feux d’artifice du 14 Juillet fêtent autant la Nation que l’éclosion soudaine de la manne estivale.

 

feux d'artifice, vacances, Provence, 14 Juillet la ville dans l’obscurité attend l’explosion des lumières et des pétarades qui vont résonner dans le port. Les hauts parleurs diffusent la musique pour  attirer les touristes hors des restaurants et terrasses fraîchement investies.

 Nous avons la chance d'être conviés au spectacle par Catherine et Kim qui nous offrent l'hospitalité d'une soirée exceptionnelle.

  Après le  dîner agréable  qui permet de profiter longuement de la vue magnifique sur la cité et la muraille gigantesque du Cap Canaille, nous nous installons sur le balcon qui domine le port. Le spectacle commence, la magie opère…

 

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      L’ambiance ne serait pas parfaite sans les retrouvailles musicales.

      Hier, c’était pique-nique Jazz au château de Bernes, superbe domaine vinicole des environs de Lorgues. Dégustation des rosés gouleyants et des rouges fruités assortis d’un buffet tout à fait honorable. L’orchestre des Ticco’s jazz  abreuve aussi  nos oreilles des rythmes New Orleans, un duo de batteurs fait le bœuf, quelques  convives craquent et se mêlent aux musiciens pour une participation vocale ou au bandjo,  sous l’immense chapiteau la fête est décontractée, chaleureuse, et le vent n’y change rien.

 

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L’été 2012 est bien là, oyez oyez, nobles voyageurs saisonniers, la belle Provence a revêtu ses atours  estivaux pour mieux vous séduire…

 

14/01/2012

Café-lecture

Bourgade provençale, Saint Maximin ne déroge pas à la tradition. Le coeur de l’agglomération reste  la place Malherbe, à deux pas de la Basilique et des petites rues médiévales. Comme il se doit dans la région, cette grande esplanade, conçue en quadrilatère ouvert, est bordée d’immeubles  sur trois côtés.  La frontière avec l’artère principale qui forme le quatrième côté est symbolisée par une fontaine centrale  à quatre pans, surmontée d’une colonne  pyramidale. Parallèles,     deux grandes allées de platanes centenaires ourlent les trottoirs principaux, diffusant l’été leur ombre bienveillante sur les  terrasses des trois cafés où s’abreuve l’essentiel de la clientèle touristique. À cette époque de l’année, malgré la douceur relative de l’hiver, les commerces baissent leurs rideaux très tôt. Quand je suis descendue hier soir, seules les enseignes lumineuses et mobiles des  deux pharmacies de la place  indiquaient la persistance d’une activité au sein de la ville. Quelques minutes avant dix-neuf heures, le Malherbe et la Renaissance, les deux établissements qui se font face au début de la place s’étaient endormis sous les halos orangers des réverbères. Le bar-tabac du centre, quant à lui, témoignait d’une activité anémique, nourrie d’allées et venues furtives de  fumeurs retardataires.

 

Au fond de la place toutefois, à l’angle du boulevard Bonfils et d’une minuscule ruelle à peine assez large pour les voitures, le  Cercle Philharmonique  est encore bien éclairé, derrière ses vitrines  anciennes et sa porte vitrée.  L’établissement paraît plus discret et vieillot que ses concurrents, à l’écart de l’activité générale.

Ce soir évidemment, personne ne s’attarde  auprès des trois tables abandonnées sur le semblant de trottoir. Mais à l’intérieur, une curieuse mise en scène attire le regard;  les guéridons marbrés ont été regroupés sur l’entrée de la salle et les côtés, ménageant un espace vide  entre deux piliers centraux et le comptoir de bois. Trois tabourets hauts sont alignés sur cette scène symbolique. Aux tables disposées en amphithéâtre, les participants à la soirée s’attablent, se hèlent, se lèvent pour saluer de nouveaux arrivants ou des connaissances déjà installées. Intimidée, je m’avance néanmoins bravement et me sens soulagée d’y reconnaître  aussitôt  les trois habitués qui m’ont conviée ce soir… Ouf, je suis aussitôt invitée à partager leur table, je suis ravie de cet accueil amical.

 

Assise devant ma boisson, j’ai encore le loisir d’observer l’endroit avant le début de la séance. La salle est assez grande pour accueillir la quarantaine d’assistants qui prennent place peu à peu aux différentes tablées. L’espace ménagé devant le comptoir est assez large pour donner lieu à des allées et venues sans bousculade. Tout en conversant, j’observe le local, sensible à l’aspect désuet du décor : une salle rectangulaire au plafond bas, des éclairages sans âge diffusent une lumière jaune, chaleureuse. Seule concession à la modernité, un large écran plat surmonte la porte d’entrée vitrée ; pour le moment, il est éteint, ce qui me semble de bon augure. Mais je suppose immédiatement que les jours où l’OM est de match, les footeux locaux ont sans doute leurs sièges réservés. 

À l’opposé, le comptoir de bois ferme la pièce. Derrière le meuble, un large miroir réfléchit les bouteilles et les verres, doublant d’office le volume des  flacons dispensateurs de bienfaits. Le percolateur et ses interminables gargouillis complètent l’équipement des lieux. Une jeune femme brune officie seule, tranquille, elle ne se départ pas de son calme malgré l’afflux des commandes, l’assistance s’empressant de faire provision de boissons avant le début de la séance…

Sur les murs adjacents, huit immenses miroirs encadrés de bois dorés se renvoient les éclairages. Mes yeux reviennent inlassablement sur une dalle de marbre gravée entre les deux premiers miroirs du mur qui me fait face. Elle porte les noms des morts au combat de la grande guerre. Sur deux colonnes, trente-huit noms ont été ciselés et dorés en mémoire des enfants du pays. Pourtant, il y a bien un monument aux morts dans la commune. La redondance marquée par cette plaque me fait tout à coup réaliser que ce café, dans lequel il ne m’était jamais venu à l’idée d’entrer, n’est pas un lieu public ordinaire. Quelque chose d’indicible exsude de ces murs : cette salle est le refuge des natifs, leur privilège, le lieu de rencontre des familles-d’-ici, de génération en génération. D’ailleurs, à l’approche de la jeune femme qui introduit le débat, quelques résidents permanents,    jusqu’alors ancrés au marbre de leur table,    se lèvent sans discrétion et règlent leur consommation en marquant d’une certaine nonchalance  leur réprobation de céder la place aux envahisseurs.

 

Car les intrus sont venus  assister ici à une lecture.

À l'initiative du Jardin des Lettres,  le Cercle Philharmonique de Saint Maximin héberge une fois par mois une lecture publique. Ces séances sont l’occasion de partager quelques pages d’un livre, souvent d’entendre l’auteur de l’œuvre choisie raconter lui-même les étapes de sa création,   et poser sa propre voix sur ses mots…

Ce soir-là, l’auteur élu était René Frégni, écrivain presque local puisqu’il vit à Manosque, et se rend volontiers dans les institutions scolaires de toute la région pour participer à l’émulation des lecteurs en herbe.

 René Frégni est un autodidacte, personnalité buissonnière écartelée entre vocation  pour les mots, révélée tardivement,   et volonté de transmettre, ce qui le conduit à animer des ateliers d’écriture jusque dans les prisons. Il aime d’ailleurs la fréquentation des marginaux délinquants, au point de s’être parfois laissé piéger par une ambiguïté créative. Personnage haut en couleurs, il est paraît-il grand séducteur devant l’Éternel et assez frondeur…

Malgré l’absence excusée de l’auteur, je me suis laissé  séduire par les passages de son dernier roman, la fiancée des corbeaux. L’ouvrage appartient à sa veine quasi autobiographique et se présente sous forme d’un journal. Notre groupe de lecteurs s’est habilement réparti les interventions pour donner un souffle particulier aux évocations  du récit, des réflexions intimistes sur la solitude du parent délaissé par le départ de sa fille, les joies simples de l’amitié, la beauté de la campagne du Verdon, la cocasserie de rencontres  inattendues. Sa langue est souple et ronde, méditerranéenne quand elle sert les paysages et les voluptés gustatives. Nos intervenants l’ont habilement servi sans jamais forcer le ton, alternant voix féminines et masculines, au gré d’un récit qui ne vagabonde qu’en apparence.

René Frégni est l’auteur de nombreux romans, certains de la même veine personnelle, d’autres s’inscrivant dans le genre policier… Ce qui n’exclut pas une connaissance du terrain. René Frégni a même connu les affres du suspect et le raconte dans un roman intitulé Tu tomberas avec la nuit.

Quant à moi, ravie de mon escapade littéraire et de ce moment privilégié, je sais que je n’oublierai certes pas d’aller fureter plus avant dans l’œuvre de ce romancier, et je ne manquerai pour rien au monde le prochain rendez-vous du café-lecture.

 

18/05/2011

Pas si facile…

Pas si facile, la piscine…

Il y a des familles où la pratique du sport va de soi…
Chez nous, le rapport à l’eau est primordial.
La réouverture de la piscine comble d’aise notre Copain. Mes souris-fidèles auront  sans doute  souvenance de son plaisir manifesté dès le premier contact avec l’onde bleue du bassin. Privé de baignade quand la saison estivale s’évanouit, notre petit poilu-noiraud part en quête de compensation : sous les averses les plus diluviennes ou glacées,   rien ne peut empêcher Copain de  patauger avec délectation,   de se crotter le poil à loisirs,  de s’enterrer des pattes aux oreilles dans la gadoue. Ce chien de race indéterminée bénéficie d’une nature amphibie qui atteste qu’il n’est pas né pour le désert.
À la longue, j’ai observé la rapidité du séchage de son pelage, pourtant fourni et long … Malgré les sauts qu’il affectionne et la durée des baignades, l’eau ne pénètre jamais l’épaisseur de la toison. Comme les canards, dont il est peut-être parent malgré les apparences, Copain ne mouille que la superficie de sa fourrure.

À l’inverse, Guss le chien roux porte une robe rase. « Tant mieux, ai-je pensé mesquinement,  moins de poils à balayer … » Depuis son arrivée en décembre dernier, Guss a beaucoup grandi, il dépasse Copain depuis lurette, et son bon appétit aidant, le voilà membre de la confrérie des plus de 30 kilos . C’est dire que ses câlins impétueux s’avèrent parfois encombrants. D’autant qu’il habite mal  les volumes de son corps, ses gestes restent d’une maladresse que le Maître juge touchante malgré les ravages … sur les pantalons blancs des visiteurs.  Mais si Copain est à l’aise avec l’eau, qu’elle stagne au sol ou tombe du ciel, Guss réinvestit  précautionneusement l’abri de la maison à la moindre goutte. En de nombreux points, nous constatons des ressemblances comportementales avec Zuko, qu’il n’a pourtant pas connu.  Nous attendions donc avec une  certaine impatience les réactions de notre second pensionnaire quand viendrait la saison des jeux d’eau.

***



Ce sont nos voisins qui vont apprécier l’été et les séances de piscine à l’heure canine…
 Ainsi quand je m’offre une petite séance longueurs, Copain s’installe habituellement sur la marche moyenne, le corps immergé en grande partie, il se rafraîchit tranquillement en attendant que la maîtresse achève ses aller et retour. Certes, il apprécie moins la trempette statique et préfère les séances « va-chercher-le-joujou », mais son bon fond le rend patient aux caprices des humains.

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 Guss s’avère d’une nature moins confiante. GéO le pense inquiet pour moi. Du moins le maître  a tiré cette conclusion  en observant l’acharnement  que manifeste notre nouveau compagnon  à suivre mes parcours  depuis la margelle du bassin. Ce sont ses commentaires qui, à la longue, risquent de devenir gênant pour la sérénité de nos relations avec le voisinage. Maintenant qu’il a atteint une taille respectable, sa voix a acquis une puissance grave qui déborde des frontières de notre jardin.  Que faire ? Mes invectives "tais-toi, moins fort, doucement" proférées dans l'effort  demeurent sans effet, on s’en doute.


Alors GéO est passé en phase professeur.
Professeur de plaisir natatoire… Géo aime bien.
Chaque été, un petit-fils, un petit- neveu,   une amie aquaphobe,  un chien de passage deviennent l’espace d’une visite les élèves appliqués profitant des leçons d’un mentor avisé. Cet été, ce sera trop tôt pour Mathis, j’ai déjà posé les limites à l’exercice.  Mais Guss est à point pour devenir le premier bénéficiaire  de la saison.


Ce n’est pas si facile…
Guss avance une patte…et la retire. Malgré les 28° affichés, il semble penser «  c’est trop froid… »
GéO appelle patiemment, il montre le joujou, il tapote la surface de l’eau avec l’objet de toutes les convoitises canines… Rien n’y fait.
GéO lance le joujou… Que Copain va chercher sans hésitations et ramène triomphalement au maître, sous le nez du Guss fort dépité. Car Guss est un dominant, et sur la bonne vieille terre ferme, Copain ne fait plus le poids depuis des mois. Mais quand le terrain de jeu devient mou, fuyant, et frais comme la surface de la piscine, les rôles s’inversent.

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Reste à Guss la surveillance acharnée racontée plus haut : suivre les évolutions du nageur avec force commentaires acrimonieux… Dont nos voisins profiteront sans vergogne !
L’été 2011 s’annonce jappant Waf Waf !!

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Tout de même,   à force, ce qui devait arriver s’est produit : le faux-pas …Et notre lascar s’est retrouvé au milieu de  la bassine…Enfin, de la piscine. De toute urgence, il a fallu l’aider à se sortir de là, car le but de la manœuvre, c’est bien sûr de lui apprendre l’usage des trois marches.
 

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Vient heureusement l’heure de la réconciliation…

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08/05/2011

Aux beaux jours qui se profilent…

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Vous en rêvez ?
Nous l’avons fait pour vous !!!
Aujourd’hui 8 Mai, nous fêtons la victoire en piscinant… N’est-ce pas aussi chantant, aussi dansant, aussi claironnant  que les défilés de nos édiles et des fanfares municipales ?
N’allez pas croire que je dis ça pour me vanter …

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Quitte à refroidir votre franche admiration à l’égard de mon héroïsme, il me faut reconnaître que la patience est une vertu payante. Aujourd’hui, l’eau atteint 25°4 à l’heure de l’apéro.  En toute franchise,   nos vacanciers d’Avril ont été nettement plus bravaches. Outre Alexandre et Caroline que vous avez admirés dans leurs performances, Antoine et Arthur se sont carrément baignés sous les averses diluviennes de la  dernière semaine d’Avril. Heureusement que Copain les a accompagnés pour leur tenir  bien chaud sous la douche céleste ! J’espère que le ciel vendômois ne les a pas retrouvés enrhumés et dispensés de rentrée scolaire…

D’une allusion à l’autre, je ne saurai manquer de rassurer les admirateurs de notre Petit Peuple…
Après les frasques de Dé-strouk-tor en son temps, Copain a trouvé son maître ! Même si, devenu fataliste  GéO s’emporte  nettement moins, du coup le voisinage nous félicite régulièrement d’avoir déniché un chiot plus calme que ne l’était son prédécesseur… Que nenni !

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Ce serait mentir de laisser une telle réputation auréoler le pelage chatoyant de Guss.
Il nous arrive souvent de regretter un nom de baptême gentiment clownesque… En l’occurrence  GULLDOZER paraît mieux approprié.

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Et si d’aventure au détour d’une allée, ils vous paraissent si sages, ce n’est que l’illusion d’une pause: ces deux-là savent le poids des mimiques, le choc des photos… Ni vu ni connu je t’embrouille d’une bonne léchouille, je me fais pardonner… Si bien que le Maître oublie l’objet de sa vindicte…

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Quelle vie de chien


Dernière nouvelle du printemps provençal…Les chênes ont profité des orages pour nous offrir ces grappes de fleurs du plus bel effet…photographique. Gare au pollen jaune qui va  incessamment se propager au moindre souffle, envahir nos bronches  et  brûler nos yeux, se déposer en abondance sur les meubles de jardin, les voitures, la bâche de la piscine…
Que la Nature est belle, chantait le poète…

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28/03/2011

A C L…

Comme chaque année, les prémices des beaux jours activent en nous des fourmillements. Les plus rationalistes d’entre nous mettent  sur le compte des fameuses  hormones ces désirs de changements, ce bouillonnement d’idées nouvelles, cet engouement d’activités  renaissantes,  voire  même un regard soudainement critique vers nos silhouettes enrobées… Selon les âges, les goûts, les préoccupations fondamentales des uns et des autres, le Renouveau de la Nature sonne l’heure des branle-bas de combat dans la garde-robe, des régimes drastiques pour contrer l’invasion des bourrelets, des résolutions et des projets de villégiature…

Eh bien qu’on se le dise, pas pour moi !
Je me remets au travail !
Si, si, vous pouvez me croire.  Enfin, quand je dis travail, le mot est un peu trop connoté. Nuançons : j’ai résolu de travailler davantage mon bon plaisir d’écrire. Vous voilà rassurés !

 J’ai une petite théorie bâtie au fils de mes ans…Ma vision de la vie est que nous passons notre temps à faire des rencontres, qui influencent  nos  décisions et pèsent sur nos choix,  ce qui oriente nos cheminements,  qui nous poussent à aller ici ou là plutôt qu’ailleurs…  Ce qui génère d’autres rencontres qui… Bref, le hasard et la nécessité se donnent souvent la main pour ménager au fil de nos destins  des surprises.  À nous de slalomer entre accidents et catastrophes, et de ne pas manquer de rebondir sur les trampolines à bonnes idées. Ma rencontre avec Christophe Forgeot au moulin des contes en décembre dernier m’est apparue appartenir à la seconde catégorie. 
J’ai donc cheminé une partie de l’hiver  sur l’idée d’intégrer un Atelier d’écriture, pour voir… Au mois de mars, l’activité a démarré à Néoules et ma foi, après deux séances,  je conviens volontiers que l’expérience me paraît positive. Le fait de se réunir à cinq ou six personnes disposées à partager leur goût des mots et leurs envies d’écrire, de ménager des temps d’écoute attentive et réciproque alternant avec les défis de créations à vif, sur un thème imposé ou une structure modélisée, c’est amusant,  revigorant pour les neurones. En fait, c’est l’exact pendant des séances  hebdomadaires de gymnastique  auxquelles je soumets mes articulations et ma musculature. (Parce que j’ai bel et bien une musculature, peut-être discrète, mais… réelle !)
 
Donc, grâce aux Ateliers de Création Littéraire ( ACL) de Christophe Forgeot*, j’entends bien, deux fois par mois, verser un peu d’huile lexicale dans les rouages de mon cervelet, asperger d’engrais mes lobes temporaux, colmater les fuites de mes synapses par injection de reviviscence grammaticale, ensemencer les friches de mes champs cognitifs, soumettre mon imagination à l’entraînement intensif  d’exercices inventifs, fantaisistes ou techniques.
Bien entendu, je ne saurais manquer d’arroser mes gouttesd’o à cette source régénérante.



* À titre informatif et pour les souris intéressées par la démarche, le blog  poétique de Christophe Forgeot figure ici http://christopheforgeot.artblog.fr/
Poète aux activités multiples,  son parcours est disponible sur Wikipédia  http://fr.wikipedia.org/wiki/Christophe_Forgeot

J’ ai également apprécié la page du site ci-dessous intitulée Être sensible.
 http://membres.multimania.fr/mirra/poeForgeot.html


06/03/2011

Oscars, Césars, Ciné-fête-arts

- C’est maintenant que tu te réveilles ? La grande distribution des étoiles, c’était la semaine dernière …  Ce qui est fait a été bien fait, aujourd’hui, il faut passer à autre chose

- L’esprit d’escaliers, vous répondrai-je…
Inévitable me concernant… La première fois que j’ai lu cette expression, vers mes 15 ans, je crois, noyée dans  les Confessions de l’ami Jean-Jacques si je ne me trompe, j’avais été frappée par la justesse de l’image : c’est toujours après coup que vient la bonne réplique, le juste argument…Et concernant le Net, à l’aune  des médias contemporains, la réactivité est impérieuse : rapidité, efficacité… Inanité. Plus l’information brille, plus elle est éphémère. Alors pour le sujet du jour…

D’abord, la semaine dernière, nous avions d’autres chats personnels à fêter.
Et puis, si les récompenses distribuées l’ont justement été, si elles sont vraiment méritées, pourraient-elles s’évanouir de nos mémoires en une semaine à peine ?
Certes non, d’autant que pour une fois, nous avions vu les films gagnants et les choix  des professionnels nous réjouissent, tant il est vrai que la programmation de ce début d’année recèle d’oeuvres ordinaires, banales, bancales.
Je ne reviens pas ici sur les Césars, concernant des films plus anciens, qui ne sont plus à l’affiche. 
 En revanche, sur la dizaine de films que nous avons vus en janvier –février, incontestablement,   le discours d’un roi a retenu mon attention et mon admiration. Ce n’est pourtant pas un film très facile, mais il est intelligemment construit,   et recèle des valeurs auxquelles on ne s’attarde plus guère dans la majorité des productions grand public. Black Swan pour sa part paraît plus brillant et fascinant, mais l’interprétation de Natalie Portman nous emporte dans un vertige halluciné qui ébranle fortement nos imaginations.

Alors, si d’aventure, vous avez loupé la séance, sans négliger le petit avant-goût des bandes-annonces disponibles où vous savez, je vous ai préparé un encas à ma façon, histoire de définir quelques bonnes  raisons de fréquenter les salles obscures.

 

        Black swan

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La fêlure du visage de l’actrice ne cache aucune  ambiguïté. Le film pourrait être sous-titré: choisir de perdre l’innocence ou la vie.  L’écrin du  synopsis est le ballet, écrin magnifiant et amplificateur de la Beauté, du dépassement de soi, et son revers, le monde de la scène fourmillant de rivalités sordides, de désillusions cruelles,   la férocité de l’âge, la tolérance zéro en réponse à tout pas de travers.  La danse classique, rêve de toutes les petites filles et cauchemar de nombre d’entre elles quand elles ne comptent pas dans le cercle restreint des élues.  Avec cynisme, Darren Aronofsky construit pour son héroïne Nina (Natalie Portman) un univers feutré, entre les cours du  New York City ballet et l’appartement que Nina partage avec sa mère (incroyable Barbara Hershey). Celle-ci projette sur sa fille ses ambitions déçues, et naturellement nous devinons rapidement que Nina n’a pas eu de choix. La jeune femme doit à tout prix obtenir enfin un premier rôle, avant que l’âge ne la condamne irrémédiablement à l’anonymat du corps de ballet.

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Quand le chorégraphe Thomas Leroy ( Vincent Cassel) décide à la fois d’évincer Beth Mac Intyre ( Winona Ryder),  la danseuse étoile tellement admirée mais vieillissante, et de monter Sa version du lac des cygnes, la troupe frémit et bruisse. Toutes les postulantes se jaugent et s’évaluent. La rivalité se lit sur les visages juvéniles, la jalousie se devine aux regards croisés dans les interminables couloirs de l’institut. Nina est toujours seule, oppressée par la nécessité d’être la meilleure, elle n’a pas d’amies. Par une pirouette du destin, voilà que le Maître Thomas, après bien des hésitations, lui confie le double rôle de la princesse ensorcelée en cygne. La gageure est redoutable ; si le chorégraphe ne nourrit aucun doute sur le talent de Nina à incarner le cygne blanc, il craint qu’elle ne parvienne à exprimer la sensualité perverse de son double noir. Dès lors Nina  doit louvoyer sur un terrain miné de toutes parts: dépourvue de confiance en elle, oppressée par l’exigence maternelle, la perversité ambiguë de Thomas, elle vit mal la perfidie de Lily (Mila Kunis). Mais la meilleure ennemie de Nina, c’est elle-même. Nous suivons alors de miroirs en vitres réfléchissantes le cheminement  de la ballerine vers l’accomplissement de son rôle.

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Darren Aronofsky possède un talent fou pour disséquer et exposer les troubles de l’âme. L’année précédente, il nous montrait le sulfureux  Mickey Rourke en lutte pour sa réhabilitation dans the Wrestler. Cette fois, il utilise la terrible discipline de l’art de la danse  pour décortiquer minutieusement la lente aspiration de la jeune femme par son rôle. Il émane une telle tension des scènes que le spectateur perd, aux côtés de Nina,   le fil de la réalité. Des images aux effets redoutables, obscurité, grisé, éclairage glaçant, miroirs à l’infini où les reflets deviennent autonomes, blessures aux mains, aux pieds, transformations physiques, hallucinations envoûtantes, le spectateur halète avec elle, tremble pour elle, espère qu’elle parvienne à reprendre pied…
Le ballet final nous étourdit. L’émergence du Cygne noir, royal par l’expression de sa souveraineté sensuelle suffira-t-il à vaincre les démons de Nina ?
À vous d’aller vous perdre dans les dédales du sortilège, mais à coup sûrs ce film appartient à la catégorie des films à voir et à revoir, ne serait-ce que pour la fabuleuse métamorphose de  Natalie Portman.

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04/03/2011

Ânodineries

Parce que , ce matin, l'air pétillait légèrement

Comme pour annoncer l'ébullition du printemps

J'ai chaussé mes pouces verts et sans décompte,

Rempoté les plantes à l'étroit dans leur pot d'origine.…

Évidemment, pour tout un chacun, l'activité est anodine

Et ne mérite pas une publication en grandes pompes!

Mais quand vous aurez pris le temps de contempler mes beautés,

Quand vos mirettes se seront chaviré sur leurs robes de fées,

Quand la délicatesse des pétales épanouis aura ciselé votre regard,

Alors,  vos neurones fatigués par l'agitation de la semaine écoulée

Marqueront la pause:  vendredi soir, il n'est pas trop tard,

Profitez de mes Damoiselles qui pour nous  se sont troussées.

 

 

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