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10/03/2014

Mal-entendu

Par la grâce du clavier,  partageons ce sketch de notre  humoriste maison…

Donc ce matin je me lave les dents tranquillement dans la salle de bain quand Mathis entre. 
Il me regarde attentivement et me dit: "Maman pourquoi tu te laves les dents?".
Je réponds " pour qu'elles choient propres". 
— Han! tu laves la langue aussi? pourquoi tu laves la langue??? 
— Pour laver les jodeurs de la nuit...shhhh (aspiration du dentifrice qui fuit).
— Pour laver les odeurs de l'anus maman? c'est quoi l'anus?" 
— NON! pour laver les odeurs de la nuit! shhh 
— Mais c'est quoi l'anus!"
— Mathis, la nuit!" 
— L'anus c'est la nuit?" 
Et voilà comment un enfant de 3 ans 1/2 annonce fièrement à sa maîtresse le matin que sa maman se lave les dents pour laver l'odeur de l'anus... :)
Bonne journée!

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08/07/2012

À tire d'aile…

Toutes les belles histoires s’achèvent.

Avez-vous remarqué comme parfois ce sont  les plus touchantes, parce qu’elles parlent à nos vécus,  qui sont aussi celles qui nous laissent un vague sentiment d’incomplétude… On voudrait claironner une autre FIN comme une victoire sur l’adversité, la maladresse, la fatalité. Mais le vilain petit diable du début se manifeste à nouveau, et cette fois, la bonne volonté de l’Homme est mise en défaut…

Dernier épisode de notre feuilleton « oisillons ». Jean-Claude  relate l’envolée finale, que nous aurions aimé triomphale. Mais cette fin qui n’entre pas dans la morale des contes de fée nous permet d’imaginer que les survivants se sont adaptés, que la liberté trouvée est le début d’une belle aventure où l’Homme n’a pas sa place, que le monde des oiseaux se passe de notre sollicitude après tout et que leur gratitude ne s’exprime pas en requêtes à notre portée.

J’aime à penser que les survivants se sont trouvé une tribu accueillante, qu’ils s’amusent quelque part pas si loin du refuge humain et que parfois ils guettent leur sauveur à travers le feuillage, invisibles et gracieux, ils savourent cet été rétif,  leur  première saison si pleine de découvertes…     

 

 

« Je reprends: mercredi matin 4 juillet,

 

Je disais 4 présents, ils picorent mais moins candidats pour le repas au bout de la baguette, une ou deux becquées puis ils s'écartent dans le feuillage. Ils voient le soleil matinal et ont visiblement envie d'escapade.

Je suis pressé par mes devoirs de charpentier, aussi je ne prête pas une attention particulière pour le plus petit généralement réservé et plus craintif, il se tient comme à son habitude près du sol, se glisse sous les herbes  et boude le déjeuner.

 Dans la journée personne au gîte,ni le matin, ni le soir, les explorations n'ont pas permis de déceler leur présence. Soudain en scrutant les abords je découvre le plus déplumé gisant dans l'herbe juste à la sortie du buisson. Consternation et triste fin.

 Je suis dubitatif sur ce qui a pu advenir de ses frères qui sont partis vivaces de ce lieu, le premier lâché seul puis des autres...

 

Ai-je bien administré le bon traitement à ces oisillons? Leur remise en liberté était-elle trop hâtive? Je me pose un tas de questions aussi vaines qu'inutiles, j'interroge encore les arbres pour entrevoir leur présence, une chose m'est certaine c'est que j'aurai un regard plus attendri sur ces petites mésanges qui nous sont si familières tout au long de l'hiver lorsqu'elles fréquentent notre mangeoire.

 Ce matin une vingtaine de petites mésanges toutes semblables faisaient tapage dans les arbres proches de la maison, j'aime à croire que les nôtres faisaient partie du sabbat, l'histoire finit ainsi un peu mieux.

Pour la vidéo il faut patienter un peu. »

 

Un grand merci à Jean Claude et Josiane pour cette belle histoire…

 


05/07/2012

Feuilleton oisillons…

 

À Châteauneuf, l’aventure de nos petits héros emplumés se poursuit. Jean-Claude s’est pris au jeu, et transmet fidèlement le journal de bord des progrès accomplis par la nichée.

Il narre ces épisodes avec une fierté toute paternelle, et ses mots traduisent à merveille la relation vigilante du maître aux élèves, attentif à la hiérarchie des  étapes nécessaires et aux dangers potentiels, autant qu’à la stimulation au départ, ce qui reste, somme toute, la finalité de toute éducation.

 N’allez pas  penser que je paresse en me défaussant sur le reportage de notre ami… Je suis certaine que  vous êtes nombreux, amateurs de moments rares où l’homme  ne se  gonfle pas d’une  simili puissance, mais se contente de mettre ses talents au service d’une Nature défaillante.

 

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Samedi 30 juin 

Noémie était venue voir le lâcher des candidats suivants pour le grand espace, malheureusement les vols d'essai n'ont pas reçu l'agrément des autorités.

Il a donc fallu remettre tout le petit monde au panier. Néanmoins ces séjours hors du nid ont dégourdi la nichée qui devient plus agitée.

 

 

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 un candidat aux tests de vol en salle; refusé car pas assez volontaire


 Dimanche 1er juillet
 

                  Le matin gavage, nous sommes de sortie donc pas de vol.   

Lundi 2 juillet 

 Une journée riche en évènements.

 L'espace devient trop exigu et les oiseaux ne sont manifestement pas à l'aise donc nous procédons à la libération d'abord des deux plus vaillants. Ils sont habitués à être manipulés,  (à cause du  changement de nid pour nettoyage) et ne manifestent aucune crainte. Le premier s'envole vers le cotonéaster, buisson qui leur servira d'abri, le second est moins habile en vol, il faudra le déposer sur une branche. Évidemment il y a un grand moment de surprise et d'observation pour ce contact soudain avec la nature, la joie qui suit se fait  vite sentir.

 Les trois suivants sont les plus timides ils rejoignent leurs frères dans le gîte à 11 heures toute la tribu est rassemblée et découvre l'espace et les perchoirs. 

 À 12 heures, un brave goûte aux caresses du vent et a atteint l'acacia proche de quelques mètres. Nous les abandonnons à leur sort.

 

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test en intérieur

 

Au cours de l'après-midi nous avons récupéré un voyageur à la dérive dans la cuisine, un autre dans le garage, lieu des essais.

 Nous avons aménagé l'espace du  nid habituel avec provisions dans l'espoir d'un retour pour une nuit en sécurité. Vers 19 heures, pari gagné, 4 sont à l'appel et crient famine.

           Une bonne becquée paraît indispensable, aussi sont-ils rassasiés jusqu'à 20 heures avec force piaillements.
               Quelle journée! 20h30 tous les 5 sont prêts pour la nuit

 

 

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  le gîte.

    

Mardi 3 juillet    

7 heures, l'appétit est féroce et les cris sonores ! Toujours 5 occupants qui sont restaurés en fonction de la demande.

12 heures : plus personne au logement, une brève recherche et au son des piaillements, j'en retrouve 3 perchés dans un boulot. Un peu de viande, ils sautent sur la baguette qui me sert de long bec, (ils m'appellent d'ailleurs "papa-long-bec") pas effarouchés, même beaucoup trop familiers.  Je dépose la nourriture sur la branche où ils se perchent afin de les habituer à se servir seul.

 

 

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Devinette: où se cache-t-il?

 

                 Dans la soirée Josiane en a récupéré deux dans le pommier. Quatre sont présents à l'appel et sautent effrontément sur la baguette et sur moi afin d'être servi plus vite.

Ce matin mercredi 4 juillet    

Toujours 4 présents, ils picorent leur déjeuner sur les branches, ils sont servis.

 J'ai surtout pris des clips vidéo qui illustreront ces notes. 

 

 

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    Toutes mes excuses pour le différé de la retranscription  du reportage reçu hier mercredi, mais nos invités autour de la piscine ont requis ma présence.Que voulez-vous l’été impose ses priorités!


 
 

01/07/2012

Envol

In extenso, ou presque, les nouvelles du jour concernant nos oisillons:

Hier vendredi,

L'apprentissage porte ses fruits, les prisonniers (car maintenant ils font bien sentir qu'ils le sont) mangent seuls, ils vont à la nourriture qui leur est proposée et picorent correctement. Une fois rassasiés, les sorties intempestives hors du panier se multiplient avec plus ou moins de réussite dans les atterrissages. Certains sont en école de vol sous surveillance et ne sont pas trop effrayés.
Un courageux a parcouru un vol impeccable dans deux pièces consécutives sans rien accrocher et en se posant avec une amortie convenable. Premier breveté de vol il a été immédiatement libéré par temps favorable. Vol en extérieur probant destination les thuyas ( 25 mètres) retour moins réussi dans la vitre de la porte fenêtre sans dommage. Un séjour d'acclimatation dans le massif de fleur pour un petit repos bien mérité. La suite à la grâce de dieu...
 
 
Pour le moment, je ne dispose pas d' images illustrant l'exploit, mais  notre ami Jean-Claude promet d'en envoyer dès qu'il aura le temps… Patience, patience, amis souris-fidèles, notre feuilleton sauvetage déroule ses passionnantes étapes.
Bonne journée à tous et toutes.
 
 
 
 

30/06/2012

Oisillons ( suite)

Voilà une bonne semaine que je vous ai laissé languir sur le sort des orphelins de Montmeyan.

C’est cruel, je le reconnais.

Il est temps cependant que vous cessiez de m’en vouloir, je m’en vais ici même réparer cet oubli… Ou plutôt, je laisse la plume à celui qui est vraiment concerné, car depuis le début, il se consacre jours (et presque nuits) à ses adoptés, dénommés dorénavant les pioupious.

 

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En date du 22 juin, soit dès le retour, Josiane nous rassurait :

Les petits ont bien voyagé. Jean Claude prend très au sérieux sa condition de nounou.

Ils Grossissent bien.

Repas réguliers, nettoyage du nid. Le problème se pose pour l'envol. Question posée par Noémie!


  Le 24 Jean-Claude envoyait à son tour ces précisions :

Les enfants à plumes se portent bien.

J'adresse pour Odile les précisions du menu, quantité pour la journée de samedi soit 4 jours après le sauvetage:

6 grammes de céréales pour bébé +5 gr de jaune d'oeuf + 17gr de steak haché finement émietté 

ajout d'environ 35 gr d'eau pour obtenir une bouillie de farine de céréales de consistance optimum, collante juste pour retenir les miettes de steak.

Les 3 jours précédents le poids de steak ingurgité a été de 45 gr (de 8 à 12 gr /j )

Les photos jointes parlent d'elles mêmes.

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 Revue presque quotidienne, le journal des petits est tout de même très régulier :

Hier mardi 26 juin soit une semaine après leur sauvetage:

Les progrès sont fulgurants un téméraire s'est échappé, instinct, peur ou inconscience le vol fut de 6 mètres. L'oiseau s'est accroché au parpaing du garage naturellement comme à l'écorce d'un arbre, je l'ai récupéré sans difficulté et il n'a pas manifesté de crainte particulière. Par chance il a évité de sortir à l'extérieur la porte du garage étant ouverte. Une deuxième escapade pour un vol de 5 mètres a conduit le même je pense vers le coin de la pièce. Depuis je redouble de prudence afin de les garder encore un peu enfermés et de les "éduquer" au mieux avant le grand départ.

La couvée a dévoré comme jamais, 57 gr de nourriture au lieu de 37 gr la veille. Dans la soirée le menu a été agrémenté de graines et fruits secs (acheté en jardinerie).Le travail est conséquent, changement de litière 4 fois par jour, repas toutes les 2 heures, mais le résultat est là. Je fais en sorte qu'ils ne soient plus gavés en tendant le bec ouvert vers le haut mais qu'ils picorent en allant eux mêmes attraper les graines sur la palette, certains commencent à y parvenir.

 

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 Appétissant n'est-il pas?


Ce matin mercredi:

Réveil à 9 heures, ils ont couché dans le noir et braillent mollement. Leur comportement est tout autre, ils s'ébrouent à qui mieux mieux, sautent au haut du panier, étendent leurs ailes et se nettoient. Désir de voler pour toute la troupe, plusieurs vols spontanés avec un atterrissage raté derrière la roue de la remorque qu'il a fallu démontée pour récupérer l'apprenti pilote. 

La main et le bras qu'ils sont habitués à voir ne les dérangent pas outre mesure. Je pense que demain il faudra les lâcher, malheureusement il est prévu pluie et orage...chaque chose ne son temps. 

Je vais les affamer un peu pour qu'ils apprennent à picorer seuls si possible, j'ai bon espoir les débuts étant encourageants.

 


 

jeudi 28

Les repas tardifs comme je le disais hier ont permis d'obliger mes assistés à se bouger, ils prennent la nourriture sur la palette de bois en picorant violemment.

Mais à peine restaurés leur souci est de prendre le large, ils doivent s'ennuyer dans le panier et comme ils volent et sont robustes je crois bien que demain sera le jour de la grande évasion à l'air libre.

 

 

Nous attendons maintenant la grande scène de l’envol…

 

26/03/2011

Points de vue…

On  sait combien les témoignages sont subjectifs…
Naguère, je vous contais les retrouvailles amusées de GéO et de sa première Dulcinée (première d’une longue liste, si l’on prête l’oreille aux légendes…), récit que j’avais intitulé Amours d’antan. Un petit clic sur ce titre joliment bleuté, et hop, mon point de vue de témoin particulier de l’événement réapparaît…

Depuis GéO s’est hasardé lui aussi sur les voies des concours webistiques.  À l’occasion de la Saint Valentin, le site  http://disnous.fr/ avait organisé un concours de nouvelles sur le thème des premières amours. GéO s’est amusé à rédiger SA version de cet épisode piquant  et l’a adressé au site en toute discrétion. Or voilà que le jury a été sensible au charme de l’anecdote et notre GéO est récompensé, oui, oui, par une troisième place !!! Le plus beau de l’affaire est que nous attendons pour lors une récompense qui promet d’être concrétisé par un coffret de champagne au nom d’une certaine veuve bien connue des amateurs… 

Ce succès de GéO nous réjouit et m’offre l’occasion d’une petite réflexion sur la subtilité des témoignages… Nous  vivons chaque événement selon nos critères : caractères, sensibilités diverses, disponibilité et réceptivité, mais la manière de relater les faits dépend aussi de facteurs qui créent une différence subtile. Aussi m’a-t-il paru amusant d’ouvrir une rubrique  à l’encre de…  GéO , et de publier, avec son accord, son texte. Certaines d’entre vous, fidèles souris critiques,  profiteront  demain des gouttes de pluie promises pour jouer à comparer les deux versions.  Et d’aucuns en profiteront pour souligner combien je m’égare parfois dans la menée de nos aventures … Mais moi, je ne gagne pas de champagne… Tout au plus ai-je droit à votre fidélité  distinguée et votre considération assidue, et à mes yeux, ça n’a pas de prix !!!


À l’encre de …  GéO
Premières amours



Août 1958, enfin les congés. Depuis une année que je travaille, les vacances scolaires ne sont plus que souvenirs. Je pars camper avec ma moto en Normandie où trois amis me rejoindront. Mais surtout, je suis heureux, je vais revoir Gilberte dont je suis tombé amoureux, il y a un an. Depuis nous avons commencé un échange épistolaire qui va devenir quotidien. Comme la distance et le temps abolissent progressivement toute retenue, nos écrits sont devenus parfois chauds et osés. Aussi, lorsque nous nous retrouvons face à face, nous avons l’étrange impression d’être en présence d’un être étranger, figé, totalement différent de celui avec qui nous avons correspondu si librement. Elle travaille cet été à l’épicerie du village et semble vouloir maintenir une certaine distance entre nous. Ce n’est pas ainsi que j’avais imaginé nos retrouvailles. Pourtant, c’est réel, nos relations se distendent. Cela me perturbe, mais j’espère que les vacances finies, nous reprendrons notre correspondance et que tout rentrera dans l’ordre.
   Hormis cela, le mois passe comme un rêve. Nous sommes souvent rejoints par des amis du cru. Les journées comme les soirées sont animées.
   Puis nous reprenons Gilberte et moi, nos écrits mais je sens bien que le cœur n’y est plus. Je profite d’un pont, en Novembre, pour faire un voyage express afin de la voir. Bien que prévenue, elle refuse de sortir de l’Hôtel où elle travaille. Il fait nuit. Face à la mer qui bat dans le port, devant la bâtisse éclairée, dans le froid et le vent qui me transperce, je la regarde une dernière fois, l’apercevant derrière une fenêtre du premier étage. La rengaine de Colette Renard “Tais toi, Marseille” me trotte dans la tête et ajoute à mon désespoir. Dans la pénombre elle m’observe sans un signe. Le cœur lourd, je me résous enfin à partir. Dès le lendemain, désespéré, je rentre à Paris. Nous ne nous reverrons jamais. 
Ce fût mon premier chagrin d’amour.

Juin 2009. Avec mon épouse, nous envisageons un “pèlerinage” sur les lieux de notre jeunesse. Elle veut revoir les pêcheries de sa jeunesse et moi, ma Normandie. Nous trouvons sans difficulté  une chambre d’hôtes dans une petite commune que j’ai bien connu. Notre logeuse, Michèle Vincent, est pour moi une parfaite inconnue. Pas un instant, je ne me doute que Gilberte se dissimule sous ce nom. Elle a changé de patronyme par son mariage, et de prénom pour reprendre celui de son mari décédé.  Imaginez ma surprise lorsque, après m’avoir demandé si je connaissais le village, elle se fait reconnaître en m’avouant qui elle est ! Elle de son côté était persuadée de mon identité, n’ayant personnellement changé ni de nom, ni de prénom.
Et ce sont les retrouvailles... cinquante-deux ans ont passés...
Voilà, l'histoire est ré-écrite et la suite a été super sympa, l’accueil si naturel de sa part et de celle de son compagnon Dominique, la soirée passée tous les quatre ensemble dans leur jardin et tous ces souvenirs. Une étape qui restera gravée dans notre mémoire comme une plongée dans notre jeunesse.