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24/06/2013

Au courant de nos jours…

Eh oui, les jours filent et par ces drôles de temps, pêle-mêle, émergent de petites balises qui réjouissent.

D'abord, la découverte d'Albi, la semaine dernière, un week-end béni pour vérifier que GéO était prêt à reprendre le cours normal des choses. Ouf, on oublie l'épisode clinique et la suite… Tout va bien, confirmé ce jour même par son chirurgien. Un grand merci à lui de nous avoir tiré de ce mauvais pas.

Albi, Millau, week-end,

Aminci, certes, mais heureux!

Millau, Albi, week-end

Les détours sur la route: Vous aurez reconnu l'élégance du viaduc, Millau, Albi, Sylvanes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

et la  sérénité fabuleuse qui se dégage de l'abbaye de Sylvanès, au bout d'une errance  en pleine nature…

Oublions les charmes surfaits de l'hôtel Carrayon à Saint Sernin, mais d' Albi je vous confierais volontiers de plus amples compliments. La cité nous a enchanté, la cathédrale Sainte cécile et ses contrastes,  le déjeuner à La Tartine, restaurant à l'accueil des plus sympathiques et à l'assiette  savoureuse ( oh la souris d'agneau confite à l'ail!) et généreuse.  Quant au palais de la Berbie, architecture et collection, j'en suis ressortie toute ébaubie.   Jusqu'alors je n'avais retenu de Toulouse- Lautrec qu'une idée de caricature, un dessin rapide et concis , un "haïku" de l'affiche… Ma découverte n'en a que plus de sel, depuis j'ai appris mon peintre illustré! Ses portraits d'hommes ou de femmes sont saisissants, vifs. Son pinceau sert à merveille le mouvement des chevaux dès ses oeuvres de jeunesse. Bref, une découverte dont j'ai rapporté des souvenirs lumineux. La Berbie abrite encore une collection contemporaine vraiment intéressante. Qui dira encore que les musées de province sont les parents pauvres du patrimoine? 

Albi, sainte Cécile, architecture gothique tardive,

Cathédrale saibnte cécile et son dais renaissance.

Albi, Sainte Cécile, architecture XIV siècle, art, peinture, fresques

Les voûtes et le Jubée

 

 

 

 

 

 

 

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Albi, Sainte cécile, le buffet d'orgues

 

 

le buffet d'orgues

Albi, sainte Cécile, trésor , pieta

Parmi les trésors…Piéta

Albi sainte cécile

 

 

Albi, une ville charmante où il semble faire bon vivre…

 

Albi

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Albi

 

 

12/06/2013

Temps de parole

 

 

La nuit est tombée sur la terre des dieux.

La nuit illuminée de lampions festifs, étoiles artificielles sur l’écrin des villes modernes.

Les rumeurs sillonnent  les avenues, bourdonnent sur les terrasses des bars, où s’attardent encore la foule en quête de fraîcheur nocturne.

Dans les appartements surchauffés, les familles s’alanguissent  devant un dernier café serré et la télé allumée : il faut bien se changer les idées avant d’aborder  le repos  précaire des esprits inquiets.

L’avenir est incertain dit-on,   mais jusqu’ici  nous sommes toujours une Nation…

 

Et soudain, c’est le noir.

Un  noir vibrant d’étonnement envahit  l’écran plat, au centre des salons.

Au pays d’Homère, on a éteint le film qui nourrissait les Rêves

Au pays de Socrate, on a interrompu le Débat au milieu des phrases

Au pays de Platon, on a fait taire la raison.

Sur l’Olympe, règne désormais le silence.

Le temps de Parole est échu.

 

Au pays d’Eschyle, commence une nouvelle tragédie. Le théâtre d’Euripide verra éclore la dernière  Comédie d’un pouvoir réduit aux coups de force, aux baillons serrés sur la bouche des poètes,   des journalistes et des amuseurs publics.

Mais un peuple condamné à ne plus voir, à ne plus entendre peut-il accepter sans broncher la contrainte du silence ?

Sur cette  terre bruissante de mythes,  illustre berceau d’Humanité, le mutisme des ondes  imposera-t-il la loi des somnifères pour taire les rebellions?

Là où, jadis, a germé une idée et son nom,   Démocratie,   l’histoire efface les victoires  dérisoires. L’abus de pouvoir déchoit celui qui l’exerce.

La parole brisée se renforce et gronde au fond des gorges.

Gare alors aux rebonds que la révolte forge.

La parole n’a pas besoin de temps, elle sera polymorphe.

Au pays de Xénakis,  l’Art ne se taira pas, sa musique comblera le silence.

 

 

24/05/2013

Tout un monde!

Je viens de trouver le raccourci ci-dessous dans un mailing  pêle-mêle.

D'habitude, on regarde, on sourit, on oublie…

Cette fois, je vous convie à jeter un oeil, car le Marc qui signe cette vidéo a concocté un raccourci de l'histoire de notre planète qui me paraît remarquable.

Faites-vous plaisir, ça ne prend que quelques minutes , mais quelle synthèse!

 

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21/05/2013

Rien ne se perd…

 Si mes gouttes d'o se font rares, rien à voir avec la météo.

Mes neurones n'ont pas atteint la vacance absolue engendrant le graphisme linéaire d'encéphalogramme atone, mais l'enchaînement des émotions de ces derniers jours a asséché mon inspiration.

Aujourd'hui, les choses rentrent dans l'ordre: GéO retrouve progressivement sa vitalité, nous respirons, bientôt cette mésaventure médicale ne sera plus qu'un mauvais souvenir. Ce sont nos larrons à 4 pattes qui seront ravis quand ils auront à nouveau la permission de sauter sur les genoux du maître!

Celui-ci ne s'est d'ailleurs pas vraiment inquiété, dès lors  qu'il a eu la preuve que ses toutous étaient bien nourris.

En témoignent les vidéos, Mathis s'entraîne déjà à l'accomplissement des rites…

 



14/04/2013

Dimanche à la campagne

Il s’est fait attendre, mais le voilà, le  premier dimanche printanier…

 Il se reconnaît bien sûr aux parures multicolores qui se trouvent partout, balcons et plates- bandes, parterres chamarrés des parcs, jardinières des centres commerciaux, pas de jaloux  :

 

 journal de ma colline, écriture, printemps, dimanche, jardin

 journal de ma colline, écriture, printemps, dimanche, jardin

 

 

Ah, il devait être difficile de trouver une chaise libre dans les jardins publics cet après-midi !

Pour nous qui n’avons pas besoin des belles allées du Luxembourg pour aérer nos mines hivernales, il existe d’autres repères qui permettent d’anticiper la promesse de farniente…

— Pii pii pii tirlouit, pii pii pii tirlouit…

Dès potron minet, l’appel pressant résonne.

Est-ce dû au printemps tardif , il me semble que cette année le concert est encore plus insistant que d’habitude. Comme si la gent oiselle voulait rattraper le temps perdu.

Mais la  véritable caractéristique d’un dimanche printanier à la campagne ne se limite pas aux chants des oiseaux, qui se fichent comme d’une guigne du jour de la semaine. Non, ce qui marque vraiment le dimanche à la campagne, ce n’est ni les cloches de la basilique appelant à l’office dominical, ni l’odeur des barbecue qui sont encore  en stand-by, ce sont les bruits de tondeuses et de Kärcher qui sont entrés en action.  Le premier dimanche de printemps n’est pas celui où l’on s’invite à partager le rosé et la côtelette grillée. À la campagne, il faut d’abord nettoyer, couper, gratter, frotter le mobilier de jardin…

En ville,  les citadins se sont promenés.

Dans les campagnes, les ruraux ont briqué.

Vivement lundi, qu’on aille se reposer au boulot !

 journal de ma colline, écriture, printemps, dimanche, jardin

 

Demain, la colline nous sera rendue à l’écoute des tchii tchii pirlouit !

 

13/04/2013

Chagall au musée du Luxembourg


Le  retour du soleil donne des envies de lumières, de couleurs et d’audace.  L'occasion de raconter hier à nos amis  ma visite à Chagall  au musée du Luxembourg le mois dernier nous donne envie de prolonger les bienfaits de cet enchantement. L’exposition parisienne est intitulée Une vie entre guerre et paix, et permet de prendre la mesure d’un destin chahuté par les turbulences de l’histoire. Nombre d’adolescents, trop jeunes pour les avoir vécus, peuvent ainsi comprendre combien le XXème siècle, si proche  encore, a été une période historique mouvementée.

Mais Chagall l’exilé possède l’incroyable vertu de surmonter les horreurs vécues par le pouvoir de ses couleurs et  de sa vision onirique. L’espace,  dans ses œuvres, perd la lourdeur de la gravité. Les perspectives s’ouvrent autant horizontalement que verticalement, les plans se superposent et s’enroulent avec grâce. 

 

Marc Chagall, musée du luxembourg, photos, peinture

marc Chagall, peinture, photo

 

Un des thèmes dominant célèbre toujours l’amour,  et le moment précis du Mariage comme acmé du bonheur :

 

marc chagall, peinture, photos, musée du luxembourg

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 Le déroulement de l’exposition  montre  l’enracinement dans les origines, et la peinture devient une relation du vécu, une narration sublimée des horreurs du pogrom, à la symbolisation des racines :

 

marc chagall, peinture, photos, musée du luxembourg

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Impossible de ne pas être touché par le syncrétisme spirituel que nombre d’œuvres mettent en évidence. Marc Chagall possédait une lucidité spirituelle qui lui a permis d’illustrer bien avant les Églises le rapprochement de nos symboles religieux :

 

marc chagall, peinture, photos, musée du luxembourg

 

marc chagall, peinture, photos, musée du luxembourg

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Toutefois, évoquer Chagall sans nommer la puissance  de sa palette, ce serait ignorer  la rémanence des couleurs qui continuent d’enluminer notre vision bien longtemps après que l’on ait quitté les lieux.  Les bleus, les rouges, les jaunes, la lumière étrange qui auréole les traits, contribuent à l’intensité des œuvres, même quand beaucoup d’entre elles ont été réalisées sur des récupérations de carton.

 

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Paysage bleu



 

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 bouquet et cirque rouge                                 

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   cantique des cantiques

 

 Certes, de notre côté,  nous attendons toujours  avec impatience  l’ouverture du Mucem, qui nous promet un panorama des arts méditerranéens. Cependant,  Jocelyne et Jean Pierre ont mis dans leur poche à surprises une autre adresse qui  méritera le détour, pour tous les heureux habitants de la région comme pour tous ceux qui s’apprêtent à la grande migration vers le Sud. Depuis le 8 mars dernier et jusqu’au 5 janvier 2014, les carrières de Lumières des Baux de Provence sont le cadre d’une exposition projection d’œuvres regroupées sous l’appellation « Monet, Renoir... Chagall. Voyages en Méditerranée ». La palette est bien plus large que le titre ne le laisse entendre: s’y côtoient , outre les maîtres cités, Vernet, Signac, Cross, Camoin, Derain, Vlaminck, Manguin, Valtat, Matisse, Bonnard et Dufy. 

À bon entendeur…

 

30/03/2013

La couleur des pages

Au livre ouvert de nos vies, nous tournons des pages blanches, feuilles vierges couvertes de caractères inattendus, à l’écriture sombre,  noyée dans la couleur boueuse des crues.  Avec l’âge, vient l’heure d’écrire des pages sages, ordonnées, où les mots se rangent sans frissons, lignes justifiées garantes de nos désirs pondérés. Éclaircies anarchiques,  au fil du catalogue s’incrustent les paragraphes où s’ancre la mémoire du cœur, la plus belle  et la plus indispensable de toutes nos  fonctions vitales.

Il advient que Hasard, dieu malicieux,  s’avise de bousculer  nos certitudes engourdies.  Il joue de vents contraires, bise d’hiver en plein juillet ou zéphyr langoureux sur nos mornes plaines, et tout à coup,  nos horizons basculent, nos nuits s’éveillent, nos tracas baissent la garde.  Ce sont alors des feuillets bleus, jaunes, roses , l’arc en ciel de nos amours, la palette irisée des moments heureux. Ces pages-là  détiennent un pouvoir. Elles sont  les piliers sur lesquels s’étaie le quotidien, elles préservent le capital émotionnel,  elles cadencent la complainte des vieilles douleurs qui rythme dorénavant  l’étrange état de ceux qui ont été.

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 Dans ma bulle affective, le dispensateur de ces bienfaits s’appelle Mathis. Son âge tendre déverse à tous moments une énergie sans faille, à l’instant d’ouvrir ses paupières jusqu’au moment de choisir l’histoire qui précède le coucher, cérémonie royale et sans façon qui mène à tour de rôle chacun de nous à son chevet.

Être Grand-mère ne saurait se résoudre à un  statut, il faut encore rester à la hauteur de l’enjeu et courir ce marathon de longue haleine. La petite silhouette cahotante court sur le trottoir pentu de la ville. Le spectacle  me réjouit autant qu’il mène au défi  mon rythme cardiaque. Il ne s’agit pas de le laisser filer sur la chaussée ou d’attendre l’inévitable chute sur le bitume qui  abîmerait sa dentition perlée. Pressé par mes appels, le fripon se retourne sans ralentir et la malice de son regard, hélas, n’a pas encore anticipé le trou entre les pavés. De ma besace , j’extirpe la panoplie du métier : mouchoir et consolation, ô bisous magiques. 

 À ce jour, Mathis est  engagé dans la conquête du langage. Quelles merveilles partagées se nouent maintenant grâce à l’évocation des mots. La puissance du vocable, la vitalité du verbe, la volonté expressive des sons : «  c’est moi qui fait… je suis le promier… attends je choisis… » sont désormais nos phrases clé, augurant toutes activités ou étapes de la journée.. Certes, certaines approximations fleurissent ici ou là, on n’attrape pas si facilement la complexités des consonnes  qui se cognent dans le tunnel du larynx. Mais qui ne serait touché par sa volonté pour attraper au vol les distorsions incroyables de notre langage si bien formaté ? Et puis il y a le rire. Le rire tonitruant ou grelottant qui trahit le joyeux luron caché derrière le rideau ou sous un fauteuil. La joie à fleur de peau qui habille d’insouciance son tout jeune être. Comme on voudrait  que la vie ne lui écrive que des pages multicolores! 

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28/03/2013

Fanchette grand-mère

Dix jours en tête-à-tête avec Mathis, quoi de plus réjouissant ? La promesse d’un tel moment donne des ailes, vous le savez, ô vous mes fidèles-souris-discrètes qui partagez le statut délicieux et délicat  d’aïeule… Malgré l’éloignement géographique, je n’entends pas céder une once de partage quand l’occasion se présente : les envies de soleil des parents représentent une aubaine,   je ne me suis pas fait prier pour enfourcher mon beau destrier, en trois heures de  TGV, me voilà prête à l’emploi…

 

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Prête à l’emploi ?

 Je vous entends sourire sous cape,   la formule paraît cocasse, « tu es un être humain pourquoi  diable vas-tu suggérer un mode d’emploi de la fonction ? »

Effectivement, dès mon arrivée, nous entreprenons avec les heureux vacanciers le tour de l’appartement et des différents repères indispensables, rangement du carnet de santé, adresses utiles, clés du local à  poubelles, fonctionnement des différentes machines, à laver, à cuire, même la rutilante cafetière à expresso, café Longo, latte, avec ses fonctions filtres, rinçage et tutti quanti… Nous descendons au garage vérifier que je saurai ouvrir les portes, ma Douce y range sa voiture dans le bon sens pour mon confort et branche le sacro-saint Tom Tom, tant elle sait que je ne manquerai pas d’en avoir l’usage. Que peuvent-ils prévoir de plus pour planifier et faciliter le bon déroulement des vacances de Mathis et sa grand-mère ?

Impossible d’en douter, j’avais en  main toutes les facilités de services.

 

En prime, notre  programme de réjouissance comprenait le premier pestacle auquel Mathis allait assister. Audrey avait réservé des places pour une adaptation musicale du livre de la jungle, au théâtre du Temple. Représentation dimanche à 14 heures. Très bien, j’organise la matinée pour que Mathis déjeune de bonne heure, du plat qui le régale afin d’accélérer l’incontournable rituel jeu des repas, et foi de Doudie, bien  avant l’horaire que je m’étais fixé, nous quittons l’appartement pour rejoindre en toute quiétude la capitale.

C’était évidemment bien trop tranquille.

Mon Mathis, docile et heureux, s’installe dans son siège sans attache, le temps que je gagne le jour de la rue. La voiture sagement rangée le long du trottoir, je ressors pour crocheter les attaches du harnais de siège bébé, selon l’usage. Et c’est là que ça se corse…

 

Vingt minutes plus tard, je suis toujours penchée sur le dispositif, tournant et retournant en tous sens les deux griffes métalliques qui doivent manifestement s’insérer l’une à l’autre avant de plonger ensemble dans la boucle qui remonte au niveau de l’entrejambe. Mon avance horaire a fondu, mais je m’efforce de rester aussi calme que possible, Mathis ne bouge pas, il est d’une patience merveilleuse, se contentant de ponctuer mes efforts de remarques compatissantes. À la fin, fort désappointée, je hèle un jeune homme armé d’une baguette de pain, manifestement en route pour le déjeuner dominical en famille. Sans vergogne  pour ma blondeur, je laisse Fanchette  exprimer son désarroi, et convainc facilement le jeune homme de s’intéresser au démoniaque système. Dix minutes plus tard, son caractère serviable jette l’éponge : —« Vous savez, je ne suis pas encore papa, alors je n’y connais rien… »

 

Que croyez-vous que fit Fanchette, en telle détresse ?

La priorité m’apparaissait clairement : pour rien au monde, je n’aurais privé Mathis du pestacle promis. Le trajet en métro s’annonçait beaucoup trop long, avec ses changements de lignes et le rythme du dimanche…

Quand il s’agit du sourire d’un petit, rien de tel qu’un taxi…

 

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