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07/03/2012

Pourquoi les Mutines refusent la butine

Ce titre bien étrange est extait du film vidéo que je voudrais partager ce soir  avec vous.

Au cours des séances  ACL hivernales,   Christophe*  nous a gentiment mais fermement conduites à créer nos  contes. Manière d'ouvrir notre imagination aux  libertés d'univers dé-raisonnables, de nous inciter à jouer avec l'irrationnel au service de nos démonstrations et pourquoi pas de confronter le réel à la poésie de l'invraisemblable?

Allez savoir pourquoi dès la recherche des premiers éléments, je me suis retrouvée sur la piste d'un conte écolo… Mon fond  fille-de-la-campagne sans doute, un zeste de "c'est-dans-l'air", deux ou trois mesures de Belle-Provence-à-protéger, et cerise sur le gâteau, quelques figures de fées et de génies qu'habilement Maître Christophe a poussées dans nos paniers.

Rédiger constitue la partie visible du plaisir d'écriture. Mais la préparation du sujet, même féérique, nécessite de creuser un peu le domaine abordé; je me suis donc mise en chasse de documents qui définissent exactement les maux que je comptais soigner au fil des mots de mon  conte… Au détour  de ma chasse, j'ai découvert ce film qui dresse un si  terrible constat. Fidèles souris-lectrices, ne m'en veuillez pas: je ne résiste pas à l'envie de le partager avec vous.

L'Homme détruit sa planète avec l'inconscience étrange d'un enfant inconséquent… Pis même, il me semble bien qu'il est souvent fier de ses constructions les plus machiavéliques…

 
La terreur pesticide 1/6 par v0x_p0puli


La terreur pesticide 1/6 par v0x_p0puli

Cette série de 7 vidéos intitulées le Titanic apicole  est franchement plus effrayante que les films dits d'horreur! Le plus inquiétant réside sans doute dans la réalité et la proximité de la catastrophe. Il n'y a pas de contrées sur la Terre qui  puissent échapper à l'expansion du problème, d'autant que  le défaut le mieux partagé sur les cinq continents semble être cette cécité -surdité induite par le virus qu'on appelle profit…


* Christophe Forgeot, que je remercie pour  le travail qu'il nous pousse à accomplir, sans nous donner l'impression d'une contrainte, mais plutôt d'une stimulation de nos moyens enfouis sous la couette de nos complexes…Pour les souris distraites, petit retour en arrière ici


02/02/2010

ΩCÉANS…

Voilà un moment que je n’ai partagé avec vous nos découvertes cinématographiques.
Comme beaucoup en décembre, nous avons été émerveillés par Avatar, mais le succès du film est tel que je n’ai éprouvé aucune urgence à vous encourager, vous faites probablement déjà partis et de loin de ceux qui se sont rendu à la grâce des créatures de James Cameron.

Ce lundi, nous avons plutôt choisi de partir admirer d’autres bêtes, toutes aussi superbes, mais nettement moins virtuelles : nous sommes allés visionner le film de Jacques Perrin et Jacques  Cluzeau : ΩCÉANS.


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En réponse à notre attente, les images sont extraordinaires, émouvantes, étonnantes. La bande-annonce tient ses promesses… Le commentaire, très sobre, porté par la voix de Jacques Perrin, exprime simplement les intentions des réalisateurs :  en rappelant que l’ΩCÉAN reste le berceau de la Vie, les deux Jacques nous  convient à nous émerveiller des multiples formes que revêt l’aventure vitale : le film s’ouvre sur les varans des Galapagos, et nous embarque autour du globe dans une collecte d’images infinie.  Toutefois, le message ne se cantonne pas à une exploration béate : à travers le regard étonné et intrigué d’un enfant, (Lancelot Perrin), nous sommes amenés à considérer longuement la masse mouvante de la mer. Ce mouvement incessant s’amplifie de séquences consacrées à la force des vagues, à la montée tempétueuse des flots, en pleine mer, sur les rivages côtiers de falaises heurtées par un ressac  tumultueux, sur les creux démesurés qu’affrontent les bateaux de pêche et de secours… Nous pénétrons alors avec l’œil de la caméra sous la surface, pour jouir d’images tour à tour agitées ou apaisées de dauphins, de Dugong, d’otaries, léopard des mers,   espèces rares ou animaux mythiques, dont les images s’enchevêtrent sans liens… Des Calamars géants nous passons aux boules de chinchards sans logique apparente, si ce n’est le fil conducteur rappelé discrètement de temps à autre : la nature est maîtresse de l’organisation de la Vie, elle ne connaît ni conscience ni cruauté autres que la nécessité de maintenir sa propre existence, équilibre précaire qui joue depuis des millions d’années, bien avant l’apparition de l’homme… Inévitablement, la troisième partie du film nous confronte à l’action de l’Homme, des déchets humains constituant de véritables îles d’ordures larguées partout sur nos rivages et pis encore, jusqu’au fond des abysses, dans les coins les plus reculés, où des créatures quasi inconnues n’ont jamais  vu l’homme, mais côtoient les déchets de sacs plastique, poussés là par le hasard des courants.
L’œuvre est poétique, le regard se veut plus réaliste. La leçon écologiste s’inscrit de fait, parce qu’il n’y a plus moyen d’être aveugle.
Néanmoins, nous sommes sortis de la salle un tantinet désarçonnés : cette suite d’images merveilleuses récoltées aux quatre coins de la planète pourraient être un peu plus explicite. Le spectateur moyen ne peut résister à l’envie de recaler les espèces découvertes avec un minimum de renseignements géographiques auxquels les prédécesseurs de J Perrin et J Cluzeau  nous ont habitués : les films de Cousteau, les documentaires du National Géographic, les  films diffusés par la Cinq et Odyssée… Bref, en sortant de la séance, chacun se jette sur son atlas, son quid, Internet… Et justement, j’ai trouvé le site suivant :
http://oceans-lefilm.com/ qui vous permettra je l’espère de répondre à toutes ces questions : par exemple la première  interrogation qui nous a titillé durant notre dîner au retour : quelles différences entre lamantin et dugong ? Allez, un petit effort, vous gagnerez le droit de revoir les images…

http://www.futura-sciences.com/galerie_photos

 

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07/05/2008

Inauguration…

D'abord, d'abord ce sont les enfants qui s'y collent. Et ça n'a pas loupé, malgré le système mis en place par notre GéO, la piscine n'affichait guère plus de 22° en ce dernier week-end d'Avril, mais ni Anna ni Thomas n'ont résisté à l'appel du chatoiement bleuté… Et il a bien fallu que Papa se dévoue! Heureusement ses gènes danois l'ont aidé, il s'est fait une douce violence en invoquant les températures des bains estivaux dans sa mère-patrie. Habitués aux chaleureux 17° de la Baltique, comment ne pas se délasser à 22°? Nous sommes restés au bord, à surveiller tendrement cette équipée courageuse…

Le week-end suivant, un autre nordiste nous a bluffé. Guère féru de baignade au demeurant, Sébastien souhaitait récompenser par son exploit les efforts de GéO. La température de l'eau n'avait pas progressé , en raison du soleil voilé et des orages pluvieux des jours précédents. Le 1er Mai, Sébastien s'est donc retrouvé seul au bain, accompagné de notre bienveillante sollicitude, comme il se doit…

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Mais la partie ne fait que commencer. Ce lundi, le thermomètre affichait enfin le fameux 25° attendu, et nous nous sommes pris par la main. Pas question de tergiverser davantage, il fallait se décider. La bâche enroulée, quelques repêchages de feuilles et fignolages de présentation, et …prudemment, nous avons mis un pied sur la première marche…
Brr, pas terrible quand même la première impression. Je ressors pour vérifier la marque: 25,4°, ça monte!
Seconde tentative et déjà le choc initial s'atténue. L'étau de fraîcheur autour de mes tendres petons paraît moins glacé. Abordons la seconde marche, où mes mollets protestent en se contractant franchement. Quelques pas de danse ont raison du saisissement, il faut bien envisager la descente du troisième degré, le plus délicat, il sidère le haut des cuisses. Ah la sensation de resserrement des tissus, c'est bon pour lutter contre la cellulite, ça se déguste…
Et GéO pendant ce temps? Il fignole la propreté du bain, vérifie dix fois la chaleur de l'eau issue du circuit de chauffage, m'encourage de son mieux depuis le bord:
- Allez, viens jusque là, tu verras, elle sort à 32°, c'est bon.
Mais le jusque-là, il est au profond, à l'autre bout du bassin… Il faut donc que je me décide, d'autant que GéO, ayant lâché son épuisette à feuilles, va faire irruption sur mon terrain, enfin, dans l'eau et alors, je risque fort de me faire mouiller contre mon plein gré… Donc…
Voilà, j'y suis, la première longueur est bien un peu fraîche, mais dès le retour, ma peau reconnaît le bien-être espéré, la coulée fraîche et revigorante, l'aisance des mouvements, le plaisir et l'harmonie de l'élément liquide.
Dans ma coulée, GéO s'ébroue et constate:
- Ah, elle est quand même bonne! Ça marche mon système…
Voilà, le 5 mai 2008, nous nous sommes baignés, mouillés, trempés, la saison est entamée… Pierre et Mireille ne s'y sont pas trompés, qui s'annoncent pour vendredi, j'espère que les maillots sont déjà dans la valise…

01/04/2008

Poissons d'Avril ?


Hier, il a plu toute la journée, comme si le ciel avait perdu sa géographie.

Aujourd’hui, 1er Avril, GéO a ouvert la piscine.

D’habitude, cette opération est entreprise quand les beaux jours sont établis et que la température ambiante justifie un appel…à la fraîcheur. Ce qui, même ici, nous mène au début Mai. Nous lorgnons alors vers le tapis bleu de la bâche, car mine de rien, c’est un vrai chantier qu’il faut ouvrir, seule la perspective de la récompense motive l’effort.

Mais si GéO tient par-dessus tout à ouvrir si tôt cette année, c’est qu’il a concocté une amélioration de son système de chauffage de la piscine,que nous allons ouvrir le Grand Livre des Records et anticiper sur la date des premiers bains. 2006 c’était le dimanche 7 mai dans une eau à 25°, l’an passé le 10 Mai l’eau atteignait 26°, quel défi à relever …

Tous ceux d’entre vous qui sont passés par la case Saint Max n’ont pu manquer la visite du toit du Pool House ( dit le poulousse) pour y découvrir le système de chauffage, constitué de 6 galettes de tuyau noir en PVC, reliées entre elles pour former un circuit de 300 mètres dans lequel circule l’eau de la piscine. À intervalle régulier durant les heures ensoleillées de la journée, une petite pompe aspire l’eau du bassin et la propulse sur le toit plat. Elle prend en y circulant les calories dégagées par les tuyaux brûlants et redescend jusqu’au fond du bassin, où GéO effectue régulièrement ses relevés.

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Au beau milieu de l’été, la sonde enfoncée dans l’embout qui déverse l’eau chaude affiche 62 à 65 °, ce qui explique que le tuyau descende jusqu’au fond, afin d’éviter de brûler les baigneurs imprudents. Au bout de cinq minutes d‘échange, la température baisse progressivement jusque vers 40 °. GéO a alors calculé la rentabilité du système et programmé la mise en circulation tous les quarts d’heure, pendant cinq minutes. Dès le mois de juin, si le Mistral ne joue pas sa partie rafraîchissante, nous pouvons obtenir une température égale ou supérieure à 30° dans toute la piscine, ce qui provoque d’intenses discussions entre la tenante d’une tempérance agréable entre 26 et 30°, et le tenant du record qui voudrait bien jauger du Maximum qu’il peut obtenir. Vous jugez la gravité du débat …

Durant les mois d’hibernation, notre astucieux GéO a donc imaginé un moyen d’optimiser les résultats du système. En disposant chaque galette dans un caisson formé d’un cadre, tapissé d’un fond sombre plus résistant aux brûlures solaires que le film noir de l’année passée, puis en parachevant le dispositif par le couvercle d’une plaque de plastique transparent, épais d’un millimètre, notre inventeur pense conserver plus longtemps les calories emmagasinées. Il pourrait ainsi réchauffer plus rapidement les quatre-vingts mètres cubes de notre bassin. CQFD .


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Pour tous ceux qui seraient tentés par une installation similaire, GéO a publié sa recette sur le site suivant:http://www.autoconstruction.info/Chauffez-Votre-Piscine-avec-l,372.html

La piscine ouverte ce matin nous a réservé la surprise d’être bleue, comme si ce curieux hiver n’avait pas laissé aux algues le temps de proliférer. L’eau du bassin était à 11,6 ° à midi, en fin d’après-midi, le thermomètre affichait 13,1°. Voilà le point de départ.
Je ne manquerai pas de vous tenir au courant des suites et du moment exact où nous pourrons ressortir nos nageoires…
Sirènes d’Avril, quel programme !
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