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11/09/2010

Carnet rose

…Ou  carnet bleu, jugez plutôt…

Eh oui, en matière de cigognes, il n'y a pas eu grève cette semaine…

Une première mention réservée à nos jumeaux lyonnais, Sacha et Iban, nés mercredi.

 

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Ne sont-ils pas mignons, deux petits stroumpfs blancs, pardon deux petits lutins de la Taïga? Félicitations bien sûr aux heureux parents.

Cerise sur le gâteau… notez-bien,  ils sont nés le 8-9-10

Voilà le détail qui tue et montre à quel point Stéphanie cultive le sens de l'organistaion et du détail…

 

Pour ne pas être en reste, notre Audrey s'est fort appliquée. Comme la tortue, elle est partie longtemps en avance, mais son diablotin préférait rester à l'ombre…

Enfin, après moult péripéties, le voilà éclos en pleine lumière, pour notre plus grande joie…

(Roulement de tambour M'ssieurs-Dames…)

Voici …

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Mathis

 

…entré dans le Grand Monde jeudi 9-9-10.

Bienvenue à lui.

Ne vous étonnez point de mon silence ces jours-ci… Je monte  de ce pas  vers la Capitale embrasser ma petite famille réunie.

 

 

15/03/2010

Les Colombes de l'Amitié

Petit retour attendri sur le groupe d’où est née la note précédente :  L’Amitié n’est pas un don qui tombe du ciel comme une pluie printanière, encore que…  Comme tous les sentiments, elle a besoin qu’un ensemble de paramètres soient réunis, que les échanges soient réciproques et l’intérêt mutuel…

Or il se trouve que la dernière école où j’ai pratiqué possède cette singularité étrange : 
Aussi loin que remonte la mémoire des plus anciennes, le groupe des « instits » a toujours constitué une unité amicale, conviviale, joyeuse, animée d’une volonté de réussite collective. 


Grâce soit rendue à cette page de ma vie.  Mon arrivée dans notre petite école au cours des années 90,   chargée d’un bagage familial plutôt pesant, mais motivée par une furieuse envie de m’y caler pour construire quelque chose de différent. Quoi, je l’ignorais, je savais juste ce dont je ne voulais plus. Dès le mois de juin précédent mon ralliement à la cause Sainte Colombe,   l’accueil de l’équipe en poste s’est révélé extraordinairement chaleureux. Premier contact aux cafés croissants rituels du samedi matin, alors encore en vigueur, puis à la session de formation continue, à Nogent, où les conversations en  délire avec Anne-Marie ont renforcé mon enthousiasme…


Est-ce dû à l’école, à l’histoire spécifique de ce petit îlot  autonome dans une petite ville qui navigue entre campagne et grande banlieue ? Toujours est-il que de mémoire « d’instits »,   cette franche solidarité  y a toujours régné. J’apprends avec bonheur que l’entente des « nouvelles » semble largement aussi patente. … Neuf ans après mon départ, le rappel des Colombines lors de  nos retours est toujours aussi vivace, le rassemblement rayonnant du bonheur de passer quelques heures ensemble.

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Anita l’a défini très justement : Sainte Colombe nous unit par la Bienveillance qui éclaire les regards.  Bienveillance constatée comme il se doit à l’égard des enfants qui nous sont confiés, et comme il faut bien s’aimer soi-même pour aimer autrui, Bienveillance fondatrice de l’esprit d’équipe. Les Colombines cultivent le don de l’Amitié, elles acceptent l’Autre comme elle est, et la somme de toutes les différences crée une harmonie spontanée où chaque personnalité  s’épanouit sans fard et sans retenue : l’humour distancié d’Éliane, la fraîcheur d’Anita, la fantaisie d’Anne-Marie, les éclats de rire de la blonde  Sylvie, la patience de Laurence, la discrète vigilance d’Alice, la pétulance de Brigitte… Tout cela mixés parfois aux accents décontractés d’Éric, le surveillant général, plutôt en charge du collège, mais toujours disponible pour nous dépanner.  Et puis, ce rite bien particulier qui n’appartient qu’à  notre brune Sylvie : chaque matin, elle se tient dans la cour, à l’endroit où les rangs sont en cours de formation…Naturellement, elle n’est jamais seule, parents, élèves ou collègues l’entourent déjà. À la manière d’un chef d’orchestre qui maîtrise à merveille sa partition, elle suspend la conversation en cours afin d’adresser un Bonjour particulier et quasi solennel à chaque nouvelle arrivante. Elle seule sait instiller dans ce seul mot, Bonjour, un message inscrit en filigrane qui se personnalise dès qu’il est propulsé  dans l’air, et se charge instantanément d’informations précises et pertinentes. Ce bonjour ferme et courtois sonne comme: « Je te souhaite une bonne journée ! – Où en es-tu ? -As-tu bien dormi ?  - Ta soirée d’hier a-t-elle été bonne ? - Tes soucis avec tes enfants sont-ils gérables ? - Comment te portes-tu, Toi ? »
On n’échappe pas à la vigilance d’une telle amie : alors, si  d'aventure, votre fiston de 16 ans  est ressorti pendant la nuit et que vous l’avez attendu avec angoisse,   si les factures arrivées au courrier de la veille vous donne des sueurs froides,   si la voiture menace ruine et que la voisine renverse les poubelles dans la rue,   si vous sortez de votre nuit chiffonnée par un mauvais sommeil,   vous confessez  le tout dans le minuscule espace-temps de ce bonjour devant les rangs à demi formés.
Un échange de regards, un bonjour attentif, un sourire bienveillant, la plus faible d’entre nous sait qu’au premier moment libre, elle trouvera dans la présence des autres le réconfort nécessaire…
Combien de café-récré ont donné lieu à de petits complots bienveillants pour venir en aide à telle ou telle que menaçait une détresse passagère ou un souci profond ?
Face à cette cohésion, nombreux sont les parents qui s’en félicitent, certains que les enfants bénéficient de cette entente jamais rivale,   si volontiers complémentaire.  Et si là comme ailleurs le monde n’est pas parfait, les solutions-miracle pas plus inspirées par les mânes de notre sainte patronne  que par le saint-esprit, au moins puis-je assurer sans mentir que chaque enfant confié y a trouvé sa place le regard bienveillant de nos Colombes de l’amitié.

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08/03/2010

Perles d’O pour courant d’amitié


Nous avons tous nos Palmarès Personnels qui valent au Panthéon de nos modestes existences autant que les médailles olympiques rudement gagnées ou les statuettes en bronze doré attribuées lors de cérémonies rutilantes de paillettes, de glamour et de discours mûrement préparés.

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Nos Oscars personnels, nous les forgeons à l’aulne de nos Grands Moments, et cette année, au faste d’Hollywood, je prends le risque d’opposer la Félicité d’une soirée à Santeny.

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Avez-vous remarqué comme les mauvaises nouvelles circulent plus rapidement que les informations agréables ? À suivre au jour le jour les journaux télévisés, la presse écrite ou la radio, le buzz se fait autour des catastrophes naturelles, des décès, des disparitions et des difficultés économiques et sociales.

Loin d’ignorer que nous vivons dans un monde cruel, je préfère quant à moi exposer les meilleurs échos qui fleurissent le cours de nos existences.

 

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- And the winner is ?…

 

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Notre périple de la semaine dernière recélait donc des trésors de joie de vivre. En la matière, dès que j’ai découvert que notre programme comprenait une halte chez Éliane et André, je savais qu’il y avait encore de la convivialité dans l’air, des retrouvailles et des fous- rire en perspectives.

Et la surprise de découvrir quelles seraient les comparses présentes au rendez-vous…Car GéO peut se montrer peu disert, et observer une grève de la mémoire à discrétion, malgré mes subtiles tentatives d’investigation… J’ai compris vendredi que nous passerions par Brie, ce qui me paraissait une halte à minima, pèlerinage obligé de nos escapades parisiennes … Cette fois, On m’avait prévenu que je devais garder mes initiatives au frigo.

Et de fait, Elles étaient presque toutes là, malgré les vacances de février, prêtes à entonner d’une seule voix l’Alléluia sacré des amitiés :

 

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Pour la circonstance pourtant, les ruses avaient vaincu mes supputations : Anne-Marie m’ayant assuré la veille qu’elle se consacrait justement à son fils lors de son passage exceptionnel en France, Laurence m’ayant convaincue du séjour chez sa mère à Golfe-Juan…

La tablée était riche pourtant de toutes ces présences amicales, que pour la circonstance je sors de l’anonymat et jette en pâture à la une des gouttesdo.

Ni Annick, ni Christelle et Marc n’échapperont aux éclaboussures de joie et à l’expression de ma reconnaissance pour leur présence chaleureuse. Quant aux instigateurs, André, Éliane et GéO, ils ne perdent rien pour attendre, comme on dit ici, ils s’en accampent ! Cependant qu'à mon tour  je pérore et m’escrime à remercier :

 

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05/03/2010

L' Ange



Notre voyage- surprise de cette fin février s’est révélé une fois encore un retour aux sources du cœur : Le complot mené par Nouchette et GéO n’a peut-être pas pris la forme imaginée initialement par les compères, mais comme il s’agit d’une histoire d’Ange, il a bien fallu s’adapter aux conditions nouvelles.

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Notre Ange se porte bien. Il s’est fait tirer le portrait en multiples exemplaires; déjà photogénique, il multiplie les poses à l’envi,   mais conserve jalousement son mystère.
À  une certaine manière d’exiger le repos de sa mère,    je le soupçonne de veiller déjà sur ses parents… À tout le moins, Nouchette ne risque pas de commettre des excès de table, ni de bricolage…À moins d’établir son campement dans le coin toilettes  fleuri du   nouvel appartement…


J’adore l’idée que ma fille vit en co-location intra-utérine.


Cette pensée éveille une foule de souvenirs, de sensations plénières entre  euphorie exaltée et malaises diffus. Des bouffées de plénitude béate alternant avec ces spasmes vomitifs du petit matin, le dégoût soudain de certains mets succédant à une tenace fringale. Nous avons toutes connu ce sentiment décalé de n’être plus tout à fait l’unique Maître de notre corps, cette  l’obligation de se plier à des règlements intérieurs où l’on n’a pas son mot à dire… Vaille que vaille,   semaine après semaine, l’Ange établit son nid, creuse sa place au sein du ventre accueillant, pousse ce qui le gêne et commence à ériger une rotondité à peine perceptible sur la silhouette de sa génitrice. Comment expliquer ce sentiment de fierté à regarder ainsi évoluer celle qui reste ma Douce, et qui m’apparaît en songe comme l’Enfant Révélé qu’elle fut à mes yeux émerveillés?


Ces deux-là ont encore six mois pour s’accoutumer à la solidarité physiologique, puis il leur faudra apprendre la séparation organique… Avant l’ultime moment de la confrontation face-à- trois-faces.  Parce que le Père a aussi son mot à dire, son envie de protection, d’intervention, sa projection personnelle ; qu’attend un futur Papa quand il assiste, médusé et impuissant aux nausées de sa bien-aimée transformée d’un coup en marmotte revendiquant d’habiter  jour et nuit sous la couette ?  Il s’attendrit sûrement devant les métamorphoses, simultanément patient et curieux, attentif aux angoisses qui pointent et aux étapes incontournables. La séance photo de la première échographie représente la première entrée en contact,   un rendez-vous concret où l’Ange revêt d’un coup une existence propre, il a un physique,   certes encore un peu flou, des attitudes, des sursauts marqués quand la technicienne blasée secoue son antre.


Effets paradoxaux du progrès, cette surveillance vidéo lui vole son intimité : elle anticipe considérablement la prise de contact, elle répond à des questionnements  qu’elle a suscités : Le squelette est vérifié, les doigts décomptés, le crâne examiné, les membres inspectés, les mesures normalisées. Dans la nuit des temps, les femmes enceintes n’avaient aucun moyen de contrôle sur le mystère de la Vie auquel elles participaient, souvent involontairement. Cette formidable  avancée technologique ouvre l’affreuse boîte de Pandore du perfectionnement.
Que ma Douce vive sa grossesse sereinement me paraît une finalité nécessaire et suffisante pour préparer de beaux jours à cet Ange qui vient à nous. Je n’ai pas de meilleur vœu à formuler pour accompagner mon enfant parvenu  à l’étape même de notre première rencontre.


Une si belle aventure…

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29/01/2010

Le Nid

D'abord, tu ne sais pas  où te conduis le courant violent qui t’entraîne.
Tu coules en aveugle le long des parois chaudes et humides.
Tu pénètres en conquérant pressé, ou en intrus intimidé
Dans cet antre inconnu où tu te sens pourtant déjà attendu.
Il te manque une part de toi-même. Tu l’ignores, mais tu guettes…

Tu guettes, comme le miroir attend son modèle,
Comme le jour poursuit la nuit, comme la soif désire l’onde tiède.

Tu n’existes que dans l’Ignorance Magnifique.
Tu t’y loves, tout te paraît alors si tranquille.
La chambre t’enveloppe d’obscurité chaleureuse
Tu roules sur toi-même au sein du magma prodigieux.

Tu roules à l’infini comme une bille ivre
Tu roules et t’enroules dans la paroi mouvante…

Dès lors tu épouses l’enveloppe voluptueuse
Qui t’appelle et t’attache en son sein
Un flux  bienfaisant s’infiltre et te traverse
Déversant en  rythme voluptueux l’Énergie vitale.

L’Énergie t’aspire et te respire comme un souffle
Cette cadence déjà résonne comme  la vibration initiale.

Sans hâte, sans crainte, sans doute, tu abreuves tes forces
Tu frémis et te gonfles à chaque vague.
Il n’est pas temps encore pour toi de compter
Tu viens juste de trouver l’arrangement sublime
Au fond de ton nid, tu t’es offert la Vie.


18/07/2009

fê-stivales

Profitons de ce vent violent qui rafraîchit une atmosphère quasi caniculaire, dans notre contrée, car les nouvelles de nos nordistes à nous, les Insulaires Parisians, sont réfrigérantes. Je pense à Audrey et Seb qui espéraient que la maison avec piscine louée en Seine et Marne leur permettrait de peaufiner le hâle amorcé ici le week-end dernier…

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N’importe, je n’ai guère eu l’occasion de traduire ici les différents épisodes somptueux de notre dernier voyage en terres familiales. Voyage euphorique s’il en est, encadré par deux fêtes dédiées au Bonheur de la vie en couple.
Dimanche 21 Juin, la famille réunie autour d’Aurélien et Jing fêtait abondamment leur Joie et les promesses de ce bonheur encore très neuf… Pour la circonstance, Edmond avait dressé une table de fête à L’Atelier, et je m’amuse rétrospectivement  de me retrouver dans mon ancienne maison, certes décorée à foison d’objets qui n’ont jamais attendu mes petites mains pour reluire des feux de leur argenterie ! La place était rutilante,   le jardinet  abondamment fleuri, les amoureux radieux, les convives joyeux, la pluie attendue éclipsée par cet air de fête qui tournait les têtes autant que le délicieux champagne.

 

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La fête de clôture pour  ce périple familial n’a pas été moins belle. Cette fois, c’est le couple aguerri de Nicolas et Olivia,   dix-sept  ans de vie commune, deux beaux enfants déjà en grande partie élevés, que nous célébrions d’un mariage mûrement réfléchi, abordé avec la sérénité des voyageurs au long cours qui s’offrent une halte pour  resserrer les liens, faire le point, fixer à nouveau le cap, renforcer l’équipage du sourire des proches: jolie fête en vérité.

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Romantisme des photographies, Olivia  s’est offert  selon ses propres mots,  une robe de Sissi : miroir mon beau miroir, dis-moi bien comme je suis heureuse, susurre- moi ces mots  magiques qui feront à jamais de cette soirée mon phare pour les jours à venir.

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Et ce 27 Juin, jour festif s’il en est, encore marqué par deux célébrations plus discrètes. Me comprendrez-vous si je vous confie à quel point le fait de souhaiter leur anniversaire de visu, de tatu, de bisous charnels à nos passeurs du  jour, Philippe à Conches franchissant allègrement 41, et Marie- Jeanne, retrouvée heureusement pour fêter le bonheur nuptial de son fils aîné.
Merci à Sandrine pour ses clichés dans la lumière dorée : «  nous sommes deux sœurs… »

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Que de délicieux souvenirs ce week-end estival a déposé dans nos mémoires, moments partagés, cheminement des conversations, de la franche gaîté insouciante à l’intime des mémoires familiales, des rires éclatés autour de la piscine et du buffet abondant à l’accueil privilégié dans vos demeures … Encore de Grand Moments à préserver …
Un fê-stival!

07/07/2009

8 ans et l'avenir…

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Tout ce temps absorbé aussi vite qu’est bu le champagne versé

Huit années de cheminement commun pour construire un Bonheur

À notre portée, à notre convenance, et tant pis pour les emmerdeurs,

Les grincheux, les fâcheux qui se sont insurgés .

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Que butinent autour de nos amours nos amis


Nos proches, ceux qui nous aiment…

Et qu’ensemble, ils viennent en nos murs

Trinquer  à l'amitié, à l'avenir, à la vie

Aussi souvent que possible « Au Meilleur »

 

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08/06/2009

Parfaits Cathares (5)

Le  divertissement à Cucugnan nous ayant mis d’humeur guillerette, nous avons laissé le village accueillir ses marathoniens dominicaux, en nage, les traits tirés et la mine hâve, manifestement épuisés par cette course hors nature sur un terrain aussi accidenté.

Notre périple  s’avérait tout aussi périlleux puisque nous approchions des Gorges de Galamus.
-  Eh quoi, allez-vous rétorquer, vous cheminez en voiture, pas matière à fatiguer vos jambes… Alors ?
-  Alors, demandez-donc à Mireille ce qu’elle en pense ! Elle vous dira combien elle considère comme insensée l’idée de parcourir  volontairement, sans nécessité absolue, cette portion de  route entre roches et abîme, sur une voie si étroite que deux véhicules ne peuvent se croiser…

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Le fait est que le   défilé de Galamus fournit l’occasion de quelques émotions, surtout si d ‘aventure, au détour d’un virage complètement aveugle comme ils le sont tous, le capot de la voiture s’en vient musarder près du nez d’un véhicule un peu plus gros… Pas d’autre solution  alors pour l’un des deux conducteurs que de reprendre son dernier parcours en marche arrière jusqu’au premier refuge. C’est justement la manœuvre que Mireille redoute, tant elle en avait été impressionnée au cours d’une visite précédente. Heureusement pour notre équipée, il était encore assez tôt, ce dimanche matin, et la route des Gorges est restée peu fréquentée, le temps que nous traversions la zone délicate.
Au fond coule l’Agly, dont le bruissement des eaux agitées signale la présence, au fond de  l’à-pic, cachée parfois par la densité de la  végétation. É tonnant comme certains arbres persistent à pousser à l’aplomb des parois.

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Au débouché, nous retrouvons avec plaisir la compagnie d’un vieux repère :

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Tandis que votre narratrice, en tenue de survie comme vous pouvez le voir, se réchaufferait volontiers  d’un bon caféPICT0239.JPG

 

 

 

 

 

 


Mireille, si vaillante, mérite une récompense

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non, non, ce ne sera pas la cueillette des charmantes campanules au bord du précipice.

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mais la découverte de quelques merveilles, qui colonisent les bas-côtés :

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Nous découvrirons d’ailleurs en fin de journée d’autres orchis qui s’épanouissent aussi sur les terres audoises.

Pour l’heure, nous enchaînons au nord-ouest vers Puilaurens. Passant par Saint Paul de fenouillet :

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Puis, longeant l’Aude tumultueuse, nous gagnons Axat.
Un déjeuner  succulent à l’auberge de la petite ourse, malgré un patron un tantinet bousculé par son succès. Le village, à cheval sur la rivière et son affluent la Rebenty, ressemble déjà à un site de montagne, avec un habitat austère. L’auberge est rustique, mais la nourriture fort honnête et copieuse.

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Retour aux outils du Parfait…Touriste, afin de faciliter le repérage de notre périple :

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Nos forces retrouvées grâce au menu dégustation de la petite ourse, nous poursuivons par la N 177 vers Puivert.
Le site privé est en apparence bien conservé, mais nous sommes tout de même déçus par le rapport qualité-prix de la visite. Sans aucun élément pour apprécier le patrimoine présenté, le site paraît infiniment moins intéressant que Villerouge-Terménès que nous avons vu la veille.Parfait Cathare( 4)
Une vidéo en boucle présentée sous un appentis poussiéreux flatte le château d’avoir servi de décor naturel à de nombreux films. Je retiens surtout pour ma part le panorama somptueux que l’on mérite quand on a consenti à gravir les volées interminables de l’escalier en colimaçon, éclairées il est vrai par une guirlande lumineuse courant le long des marches. Astucieuse idée qui permet au moins d’entrevoir la suite des pierres usées sous nos pieds.…

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À l’intérieur, quelques copies de tapisseries , quelques pièces  de mobilier, quelques  détails architecturaux …

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Panorama sur la vallée, depuis la terrasse:

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Le village de Quercorb, en contrebas, est riche quant à lui d’un  écomusée qui révalorise la balade. Quelques salles permettent d’abord d'observer, en décor naturel, les scènes d’antan, sur fond de  bruitages: vieux métiers et  outils d’époque sont présentés intelligemment. Puis nous découvrons une vaste salle consacrée aux instruments de musique ancienne reconstitués et la diffusion d’un document ingénieux permet de saisir les épisodes du travail de reconstitution. http://www.quercorb.com/musee-du-quercorb/

 

Sur le chemin du retour, nous ferons encore halte à Arques, magnifique demeure bien sauvegardée :

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La cascade de Mouthoumet nous surprendra en plein délire champêtre : sous la férule de Pierre , nous traquons les orchis magnifiques qui ont colonisé la campagne. :
les orchis militaire et leur casque,  les ophrys jaunes, les pyramidaux qui pullulent aussi en Provence en ce moment, les orchis aceras homme pendu… Nous sommes éperdus d’admiration mais nos yeux saturent et se ferment bientôt devant tant d’extravagance naturelle…Il est temps de rentrer.

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