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24/09/2008

Duo baladeur

En ce début d’automne, nous avons repris la bonne habitude des balades dans la colline.
Zuko retrouve avec bonheur les chemins dont il identifie toutes les odeurs, semant en retour de délicieuses pastilles à sa façon pour marquer son passage et saluer les habitants du site, invisibles à nos regards trop humains.

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Notre Copain découvre enfin le monde hors les murs.
Nous avions commencé les premières expériences de promenade cet été, mais il restait lié de près à la démarche de sa maîtresse (ou du maître) par le frein inattendu de la laisse. Puisqu’il a compris assez rapidement l’essentiel des ordres - halte, assis, pas bouger, au pied - il a gagné le droit de sonder les bas-côtés sans entrave.

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Comme lors des jeux dans le jardin, Copain imite son aîné en tout et, libéré de sa laisse, il se colle si bien contre Zuko qu’il a trouvé un jour le moyen de s’accrocher à lui par les maillons des deux colliers… Il nous a fallu un peu d’astuce et beaucoup de patience pour les séparer. Dans cet immense terrain de jeux que représente la colline derrière la maison, Copain tricote de ses courtes pattes pour suivre le rythme trottinant de Zuko, et truffe rivée au sol, il reproduit le même itinéraire serpentin, des touffes de thym aux herbes folles qui subsistent encore après trois mois de sécheresse.

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Regardons-les s’éloigner de concert, profitant de cette liberté très conditionnelle pour humer et répertorier toute la palette des saveurs de la garrigue…

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Le retour à la maison est toujours joyeux, Copain nous remercie avec effusion, sautant à nos cous, abandonnant sur nos vêtements de longues traces poussiéreuses. Nous cultivons le look rural, il faut s’y faire.

Voici encore la dernière astuce du charmeur : depuis qu’il s’est empêtré dans les fils des ordinateurs, il se sent moins bienvenu dans notre antre. De toutes les manières, il ne peut plus sauter sur nos fauteuils pour partager nos postures intellectuelles. Du coup, il reste souvent au rez-de-chaussée, tandis que Zuko monte la garde sur le palier. Le voilà qui m’attend au pied de l’escalier et m’offre sa tendresse d’un coup de rein approprié, obtenant derechef une halte- câlin prolongée…

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14/09/2008

Vide Grenier

Ce matin, c’était vide grenier, dans le quartier de Régalette

AH Ah, depuis qu’on en parle, il fallait bien se décider. Alors voilà, c’est fait.
Trier les objets dont on peut manifestement se passer, ce n’est pas si difficile après tout, une fois que l’envie d’en finir avec la cohorte des « ça-peut-toujours-servir, ça-me-vient-de- ma- marraine-quand-même, un- temps,- c’était-à-la-mode, il-est-bien-pratique-ce- sac-là », tout est devenu « à quoi bon s’encombrer encore avec cette lampe pigeon, je-ne les relirai jamais ces bouquins, un plat à poisson long comme un jour sans pain,ça ne sert à rien, on ne cuisine plus comme ça, les marmites en cuivre, c’est bien joli, mais s’il faut les astiquer toutes les semaines, bonjour ! », etc, etc

Donc, nous voilà résolus à vider les placards du poulous, les étagères du garage atelier, les rayonnages boursouflés du bureau. GéO a vidé et nettoyé la remorque, confectionné à sa manière une sorte de comptoir présentoir, et de bon matin, sans plus d’état d’âme, les objets rebutés ont été chargés, embarqués, menés au pré.
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Dans la lumière du petit matin, il fait encore frisquet, guère plus de 14° quand nous nous installons, mais les participants ont le cœur à l’ouvrage, les stands se montent à l’aide d’un petit coup de main, entre voisins, Henri et Brigitte annoncent que le café est prêt, l’affaire semble bien partie…

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Les affaires démarrent en trombe ! Au bout de dix minutes, les deux clairons, les petites lampes-pigeon ont trouvé de nouveaux propriétaires, mais très vite aussi, le flot des visiteurs se raréfie… On chipote, on passe, on annonce qu’on reviendra… Avec amusement, je me glisse dans le rôle de la vendeuse qui attend l’improbable acheteur, avec un doute pourtant :
Quel est le juste prix de cet objet, de ce bouquin, de ces chaussures portées trois fois à tout casser… Le juste prix, c’est celui qui fait que la personne en face aura envie de s’en saisir, de le tourner et retourner, d’ouvrir une page au hasard et entamer la lecture d’un paragraphe…
Ce matin, aucun des outils antiques, varlopes et serre-joint n’a été caressé du moindre regard, mais l’après midi, il en est parti quatre en un tour de main, super braderie en sus !

Les narines chatouillées par la fumée du barbecue, c’est encore Henri qui s’y colle, il est déjà midi. Le terrain de Régalette se vide des visiteurs qui se rendent au sacro-saint repas dominical. Pour une fois, nous pique-niquons saucisses, merguez, tarte pâtissière et café, dans la bonne humeur, bavardages entre commensaux, c’est bon enfant, mais le soleil commence à darder de méchants rayons brûlants sur nos têtes. Croyez-vous que nos mines sont enflammées ce soir comme au premier soleil de Mai ?

Rompus aussi par cette journée au grand air, nous n’aurons peut-être pas fait fortune, mais l’expérience était amusante.
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30/08/2008

Bête de Gévaudan

Voilà notre Bête de Gévaudan et ses redoutables dents…

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Remarquez quand même la position des oreilles… Impressionnant, non?
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11/08/2008

Raie Pastenague

Ce jour de Juillet, la palanquée embarquée sur le Leyla est importante : nous sommes 9, en tout, embarqués sur le bateau de GéO, pique-nique, et matériel usuel : les flacons de protection solaire, les casquettes, les PMT* des invités, et même les croissants prévus par Gabrielle pour affronter les deux petites heures de navigation nécessaires pour atteindre notre havre.

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Le temps magnifique se prête à merveille à l’excursion. Sorti de la baie de Saint-Tropez, où il vaut mieux ne pas songer à flâner en cette période d’animation estivale, GéO a mis le cap sur Taillat, notre repaire habituel. Longeant d’abord longuement le Cap Saint-Tropez et ses mirifiques villas, puis l’interminable plage de Pampelonne aux eaux pratiquement désertes le matin, nous passons le phare de Camarat, haut perché sur son promontoire, admirant au passage quelques demeures dissimulées dans l’épaisseur de la végétation, avant d’atteindre enfin l’anse de Taillat. Abordée par l’Est la presqu’île s’avance franchement dans la mer, rattachée à la côte par un minuscule petit isthme de sable qui en constitue la plage. Les touristes courageux y accèdent à pied, les chanceux dont nous sommes accostent par mer et choisissent, selon le sens de la houle, de mouiller à l’abrupt de la falaise Est ou en contrebas du flanc Ouest, plus vert, résidence des cigales qui stridulent tant que dure le jour.

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Notre premier mouillage aurait pu être idyllique, mer turquoise et menthe à l’eau, en fonction des fonds où alternent sable, algues et rochers. Le Leyla s’approche aisément à moins de 100 m de la côte, nous avons encore 6 à 8 mètres de fond, ce qui est amplement suffisant pour la sécurité. L’eau est magnifiquement transparente, on peut suivre le cheminement serpentin des Saupes qui glissent sous nos pieds. Ce sont des poissons argentés, dont la forme s’apparente aux Sars ou aux dorades plus connues des gourmands, et qui s’en distinguent par une belle barre noire à la naissance de la queue. En revanche, je n’ai encore rencontré personne qui en vante les qualités gustatives. Ce sont des bêtes malignes qu’on n’attrape pas facilement à la ligne, comme si elles devinaient le piège tendu, alors qu’elles ne se font pas prier ordinairement pour partager les reliefs du pique-nique qui les attirent.

Mais voilà, passé le premier bain, alors que nous dressons la table pour le déjeuner, nous percevons « le malaise des sillages », maladie spécifique de la saison. La houle produite par les autres bateaux, les gros navires et les yachts de luxe qui passent au large ou les bateaux de plaisance, plus modestes qui passent trop rapidement près des côtes (nombreux sont les pilotes amateurs qui ignorent les règles de navigation limitant la vitesse des engins à moins de 300 mètres de la côte!). Ce jour-là, le vent sud-est garde les embarcations parallèles à la côte et nous prenons les vagues de sillage par le travers. De tous les aléas de la houle, celui-ci est le moins agréable, qui soulève le bateau d’abord sur un côté et le fait rouler au faîte de son ondulation pour le déposer sur l’autre flanc. La plupart de temps, ce sont d’ailleurs plusieurs vagues qui se succèdent, et ce petit manège devient vite fatigant, car les passagers sont obligés non seulement de veiller à leur propre équilibre, mais encore à l’heure du repas, l’exercice se complique puisqu’il s’agit d’éviter de laisser tomber verres, couverts, assiettes et … leurs contenus. Allez savoir pourquoi, la houle avant-arrière se contrôle mieux, la houle arrière –avant est championne pour déclencher le fameux mal de mer. Dans ce dernier cas, il n’y a plus que GéO pour conserver sourire et appétit. Ce petit cours des aléas pique-nique établi, GéO décide de nous mettre à l’abri des turpitudes sillages, d’autant que Lucas a rencontré une charmante méduse rose, une seule, mais les cloques sur son abdomen et la zébrure de sa main atténuent les envies des baigneurs. Qu’importe, j’ai la recette miracle, quelques massages des brûlures par le vinaigre, Lucas retrouve le sourire. Une demi-heure plus tard, les marques et la douleur s’estompent**.

Nous traversons donc l’anse et GéO choisit un mouillage à portée du Cap Lardier, où le bateau sera moins sensible aux fameux sillages. La table est rapidement réorganisée et nous déjeunons sans souci, sous le regard intéressé d’un grosse mouette, prête à happer sélectivement les miettes que tous s’amusent à lui lancer. Bastien se montre le plus habile, et nous établissons le menu de l’invité-surprise. Elle apprécie peu la tomate, se régale de pain, de pâté de thon, de charcuterie… Au fond, elle partage le régime GéO, plus protéines animales que fibres et sels minéraux, ce qui atteste de l’instinct de survie de notre capitaine, il peut s’adapter à la vie sauvage, je vous le dis !!!


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Vient enfin le moment de chausser les palmes !
Chacun s’équipe, les prévoyants ont emporté leur matériel, nous collectionnons dans un coffre 2 ou 3 paires de palmes, quelques masques et tubas qui ont grandement besoin de prendre l’eau de temps à autre.
Luc se mue en chef de palanquée, suivent Gabrielle et Bastien, Lucas ne tarde pas à se remettre à l’eau, prudent au début, Adrien emboîte le sillage. Pendant que nous nous équipons à notre tour, Luc signale un passage intéressant. Le message se transmet, déformé par les tubas, ce qui donne :
- Hommm, un-un ai, .ite, à ouu
La traduction active nos mises à l’eau comme il se doit !
Nous palmons avec énergie pour rejoindre le groupe formé un peu plus loin, à l’aplomb d’un espace sablonneux. Il faut quand même quelques explications et repères pour que nous distinguions enfin une forme blanche identique au décor blanc, forme dont les flancs battent comme des ailes, par un mouvement ondulant, levant une poussière de sable quand elle frôle le fond, ce qui attire le regard. Nous nous regroupons un moment pour suivre la danse, mais elle finit par se perdre et disparaît. Je suis assez contente, car c’est la première fois que je vois une raie. Luc et Gabrielle, très habitués des plongées dans les mers exotiques, ont reconnu l’espèce et la nomment. Pour eux il s’agit dune raie pastenague, et j’essaie de coincer l’information dans un petit coin de ma tête… J’essaie, comme toujours…


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Audrey est aussi satisfaite que moi de la nouveauté, nous nous réjouissons en outre de renouer avec ses petites expéditions qui ont émaillé les vacances familiales de son enfance, surtout à l’époque de Cadaquès.

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Puis la palanquée se dirige vers la côte, protégée par son abord rocheux, labyrinthe idéal pour observer les girelles, les sarans, les oursins qu’on évitera de toucher. Au retour, nouvelle entrevue avec une raie, bien repérée par Sébastien cette fois. Le spectacle s’anime car la demoiselle ondulante semble jouer avec des soles. Trois d’entre elles se positionnent en triangle comme une escorte, tandis que la raie survole une quatrième sole, la dépassant, puis lui cédant la priorité, avant de la recouvrir à nouveau de son corps, ondulant toujours avec cette grâce de Sylphide en représentation. Nous sommes sidérés par cette impression de jeu concerté. Sébastien plonge à plusieurs reprises vers le groupe, mais elles ne se laissent pas rattraper et poursuivent leur manège un poil plus loin, restant hors d’atteinte, sans fuir cependant.
Nous regagnons enfin le plat-bord et je m’empresse de raconter à GéO, resté à bord par sécurité, nos dernières découvertes. Forte de mon savoir tout neuf, j’éprouve une hésitation avant de citer le nom de notre compagne d’aventure :
- Alors, ce genre de raie, toute blanche, assez ronde, avec une queue nettement plus foncée, pas très longue, tu vois, grande comme ça…, la queue comme ça… ( précision à la mano, ça s’entend), je crois que Luc a dit que c’était une raie Pastagas
Éclat de rire généralisé !
- Ah là, tu vas te faire une réputation, on entend bien ton besoin, même si c’est un peu tôt ! Tu vis dans la région depuis trop longtemps, ça déforme ta comprenette ou ça projette tes envies…


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* PMT , jargon des habitués du sous l’eau : comprendre Palmes Masque Tuba, trio de base.
** Une véritable astuce quand on est loin des côtes et du pharmacien. Évidemment, il faut penser à mettre une petite bouteille de vinaigre dans le sac de plage, mais sur le bateau, c’est plus simple, j’en ai toujours dans l’équipet de la cuisine, et c’est vraiment efficace !
NB : ne jamais rincer une brûlure de méduse à l’eau douce, ça propage au contraire le principe urticant …
Pour les piqûres de vive, qui sont horriblement douloureuses également, on regrettera le temps des fumeurs : approcher au plus près de la plaie une source de chaleur comme une cigarette, à défaut une flamme de briquet, chauffe le venin et le contre.

*** renseignements sur Wikipédia,
http://fr.wikipedia.org/wiki/Raie

sur le danger de vouloir toucher cette faune qui n’a pas besoin de l’homme :
http://www.somednat.org/site/spip.php?article18

Pour les photos et l’exploration :
http://www.ocearium-croisic.fr/pages/3-oceans/le-tunnel/la-raie-pastenague.php

http://www.linternaute.com/mer-voile/diaporama/plongee-egypte/1.shtml


05/08/2008

Des fleurs en prison

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Des plantes alignées derrière les barreaux, comme des malfaisantes, ou des animaux de zoo, en quête de visiteurs, quel triste spectacle…

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Et pourtant, c’est la solution pour les protéger des attaques sournoises de … Copain, le mal nommé. Car en ce qui concerne sa relation au monde végétal, l’animal n’est ni tendre ni respectueux de la vie d’autrui !
Rien que pour la matinée d’hier, on décompte 3 morts : un petit Tamaya, un luxuriant Chalenchoe qui aimait la chaleur, le pauvre Darling*, et enfin un Arôme que je ne désespérais pas d’amener à une nouvelle floraison…Requiem in pace
Leur malheur trouve chez GéO une rapide consolation :
-- Bon, au moins, on verra un peu plus clair dans le séjour cet hiver !
Ce qui distingue l’esprit des hommes de l’âme des femmes, c’est le côté pratique, voilà sans doute la réponse à mon émoi d’hier.

Malgré la rouste qui lui a été administrée, notre fouisseur -fossoyeur se porte bien et ne s’offusque même pas des interdits qui jalonnent sa route… Il trouvera bien vite d’autres victimes, le voilà surpris à contempler les tuyaux d’alimentation du circuit de chauffage …

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Vous remarquerez les oreilles qui commencent à se redresser, surtout le matin. La malice s’échappe par le haut sans doute.

* in english in the text, of course!!!

03/08/2008

Thalasso à Saint Max…

Eh oui, rien n’arrêtera jamais le talent de notre GéO, qui vient de mettre au point une ultime utilisation de son système de chauffage pour piscine. Comme je manifeste mon peu d’enthousiasme pour la mise en chauffe du bassin aujourd’hui, arguant que les 30,6° affichés dans l’eau contre les 36° de l’air, sont déjà superflus, GéO m’invite à mettre mon cou torturé par l’arthrose sous le jet…
Quel bien-être !!!
Du coup, je récupère assez d’énergie pour ouvrir un petit pan de la chronique Saint Max…

Où l’on va retrouver les mésaventures de la bête de Gévaudan, alias Copain, perplexe devant la perspective d’un plongeon dans le grand bassin…
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Audrey l’y encourage, mais notre rat de piscine ne semble pas d’humeur : il adopte une position de repli et de son nouveau poste d’observation, il guette les avancées ennemies.

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Peu importe d’ailleurs, à l’eau, il finira par s’y retrouver, ce jour-là comme tous les autres, depuis la visite de Bastien, Lucas et Adrien, qui lui ont appris à couvrir des longueurs au grand émoi d’Olivier qui redoutait sa fatigue. Copain s’en est bien sorti, et a pris goût à la course, sauf…qu’en ma compagnie, il nage en biais, sans respecter les parallèles… De sorte que je dois le maintenir d’une main dans son couloir, faute de quoi il obstrue mon passage pour être certain de l’emporter ! Encore un mauvais joueur dans la famille, on dirait.
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Les hésitations de Copain sont restées fugaces, il a pris bien vite le rythme et l’entraînement en compagnie d’Audrey et de Sébastien. Le voici à la recherche de son coach
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ce qui lui permet de développer son instinct de berger rassembleur : localiser le mouton perdu et le ramener bien vite à la rive :
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Quel professionnel du sauvetage !
La récompense suit aussitôt ,DSCF2161.JPG
pendant qu'Audrey passe à un autre style d'exercice délicat: le brossage en règle de Grosmimi
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Et pour finir ce court exposé des délectables jeux de Juillet, je vous adresse cette devinette :
Que signifient ces scènes volées au bord du bassin ?
Qui peut les remettre dans l’ordre et les légender correctement ?
Au meilleur d’entre vous, nous dédierons un grand plouf dans la grande bleue et un glaçon supplémentaire dans le pastis…

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07/07/2008

Copain d'O

Pour fêter dignement et convivialement notre 7ème anniversaire de mariage, (eh oui! ça passe vite, d'autant que GéO ne manque jamais d'effectuer le compte à sa façon: sept ans chacun, ça fait quatorze !) je vous offre de partager un grand moment de notre passe-temps favori.

Les séquences ont été tournées sur une dizaine de jours, ce qui explique que la silhouette de copain évolue. Il grandit très vite, et alors qu'il s'est installé sur mes genoux pour visionner le résultat de la compression ce matin, je réalise qu'il tient à peine sur mon fauteuil, et qu'il va devoir abandonner cette posture pour les câlins-bureau. J'y gagnerai en aisance d'accès au clavier, soyons réalistes, ce que je vais perdre en moment chaudoudoux.
Il semble suivre ses propres aventures avec une attention soutenue. Décidément,nul n'échappe à son époque, même nos petits peuples s'accoutument à la télé-réalité ! Esclave de la caméra, Cabot comme pas deux, Copain inscrit son destin dans le courant du XXIème siècle.

Copain, descendu de mon fauteuil, s'est couché sur mes pieds, ce qui montre suffisamment la rancune qu'il nous voue.
Une remarque qui nous amuse sur son caractère manifestement tendre: il joue volontiers avec GéO, Père Nourricier s'il en est, mais dès que j'entre à mon tour dans l'eau, il se niche dans mes bras et liche abondamment mon visage. Se peut-il qu'il fasse un rapport entre l'eau et l'élément tendresse? Comme un enfant, il nous attribue un rôle différent, est-ce une réponse à nos comportements particuliers ou à nos natures homme et femme?

Avertissement aux spectateurs: Le film ci-dessous a été réalisé sans trucage ni barbarie, ceci pour rassurer les amis de B B et autres censeurs.



01/07/2008

Biscuits pour bébés

Dans la chaleur de cet été commençant,
à l'ombre des spots et du regard des parents,
naissent des amitiés solidaires et des partages compatissants.

Anaïs et Copain se sont bien compris et n'était la vigilance permanente des parents,
ils nous offrent subrepticement un exemple de partage où rien ne se perd…