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14/09/2008

Vide Grenier

Ce matin, c’était vide grenier, dans le quartier de Régalette

AH Ah, depuis qu’on en parle, il fallait bien se décider. Alors voilà, c’est fait.
Trier les objets dont on peut manifestement se passer, ce n’est pas si difficile après tout, une fois que l’envie d’en finir avec la cohorte des « ça-peut-toujours-servir, ça-me-vient-de- ma- marraine-quand-même, un- temps,- c’était-à-la-mode, il-est-bien-pratique-ce- sac-là », tout est devenu « à quoi bon s’encombrer encore avec cette lampe pigeon, je-ne les relirai jamais ces bouquins, un plat à poisson long comme un jour sans pain,ça ne sert à rien, on ne cuisine plus comme ça, les marmites en cuivre, c’est bien joli, mais s’il faut les astiquer toutes les semaines, bonjour ! », etc, etc

Donc, nous voilà résolus à vider les placards du poulous, les étagères du garage atelier, les rayonnages boursouflés du bureau. GéO a vidé et nettoyé la remorque, confectionné à sa manière une sorte de comptoir présentoir, et de bon matin, sans plus d’état d’âme, les objets rebutés ont été chargés, embarqués, menés au pré.
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Dans la lumière du petit matin, il fait encore frisquet, guère plus de 14° quand nous nous installons, mais les participants ont le cœur à l’ouvrage, les stands se montent à l’aide d’un petit coup de main, entre voisins, Henri et Brigitte annoncent que le café est prêt, l’affaire semble bien partie…

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Les affaires démarrent en trombe ! Au bout de dix minutes, les deux clairons, les petites lampes-pigeon ont trouvé de nouveaux propriétaires, mais très vite aussi, le flot des visiteurs se raréfie… On chipote, on passe, on annonce qu’on reviendra… Avec amusement, je me glisse dans le rôle de la vendeuse qui attend l’improbable acheteur, avec un doute pourtant :
Quel est le juste prix de cet objet, de ce bouquin, de ces chaussures portées trois fois à tout casser… Le juste prix, c’est celui qui fait que la personne en face aura envie de s’en saisir, de le tourner et retourner, d’ouvrir une page au hasard et entamer la lecture d’un paragraphe…
Ce matin, aucun des outils antiques, varlopes et serre-joint n’a été caressé du moindre regard, mais l’après midi, il en est parti quatre en un tour de main, super braderie en sus !

Les narines chatouillées par la fumée du barbecue, c’est encore Henri qui s’y colle, il est déjà midi. Le terrain de Régalette se vide des visiteurs qui se rendent au sacro-saint repas dominical. Pour une fois, nous pique-niquons saucisses, merguez, tarte pâtissière et café, dans la bonne humeur, bavardages entre commensaux, c’est bon enfant, mais le soleil commence à darder de méchants rayons brûlants sur nos têtes. Croyez-vous que nos mines sont enflammées ce soir comme au premier soleil de Mai ?

Rompus aussi par cette journée au grand air, nous n’aurons peut-être pas fait fortune, mais l’expérience était amusante.
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