23/11/2010
Délices des familles
Pourquoi bouder les plaisirs de la vie?
Notre petit voyage en famille nous a offert quelques beaux et bons moments qu'il me tarde de communiquer… Voici donc un petit compte-rendu en images, plus expressives finalement que mes habituelles logorrhées verbeuses…
Partagée entre rires et larmes, Jing n'a pas caché son émotion.
Aurélien semblait serein, et manifestement prêt à porter allègrement le poids de leur destinée commune.
Puisse leur bonheur durer aussi longtemps que coulera encore la Seine à Paris…
Le plus petit témoin de ce grand événement n'a rien perdu de la scène, quant à lui, mais il s'est surtout taillé un joli succès grâce à ses sourires radieux.
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11/11/2010
Villa de rêve ( 2)
Villa Kerylos
Certains destins semblent couler de source.
Les talents, les dons révélés à la source jaillissent et coulent d’une étape à la suivante sans heurt, dispensant la fraîcheur et le pétillement d’une intelligence vive et profonde.
Quelquefois, c’en est presque agaçant…
Nul doute que les frères Reinach ont produit cet effet, quand ils rayonnaient tous trois sur les Lettres Françaises et la vie intellectuelle de notre IIIème République, par ailleurs tellement conformiste.
Mais tant de talents se paient parfois au prix fort, et je vous conterai tout à l’heure les détours qu’une dynastie endosse parfois… Laissez-moi vous conduire d’abord vers cette seconde villa de rêve, pour tenir mes engagements du précédent bulletin…
***
Souvenez-vous, nous sommes encore à Saint Jean Cap Ferrat, dans les somptueux jardins de la Villa Éphrussi…
De ce belvédère, la vue s’étend sur la côte, avec pour seule limite la montagne qui prend pied dans la Grande Bleue. L’agglomération voisine est Beaulieu, la bien nommée… Elle abrite sur sa côte sinueuse, la Pointe des fourmis.
Par-delà les arbustes qui bordent l’ Eden, au bout de cette avancée, il est aisé de repérer une villa toute blanche …
À vol d’oiseau, quelques centaines de mètres nous séparent de Kerylos, l’ hirondelle de mer, née de l’imagination érudite de Théodore Reinach, au début du XXème siècle. Mais avant de vous inviter à pénétrer cette maison extraordinaire, revenons sur la personnalité de ce grand humaniste bâtisseur …
Vue depuis la mer
***
Théodore Reinach naquit en 1860, troisième fils d’une famille originaire d’Allemagne, appartenant à la Grande Finance internationale. Comme ses frères Joseph et Salomon, Théodore reçut une éducation soignée et rigoureuse. L’intelligence érudite des membres de la fratrie devînt vite légendaire, de sorte qu’ils furent surnommés les JST, « Je Sais Tout », en référence aux initiales de leurs prénoms.
Joseph, l’aîné, s’illustra rapidement dans les milieux politiques et , député, devint même un collaborateur éclairé de Gambetta.
Salomon, le cadet ,préférait l’Étude à l’action politique : l’Institut de France lui offrit le cadre rêvé pour ses chères recherches et très naturellement, il fut nommé Conservateur du musée national des Antiquités.
Le benjamin, Théodore, s’affranchit de ses deux frères en empruntant à l’un et à l’autre, et conjuguant à loisirs tous les talents, docteur en droit et en Lettres, il fut successivement juriste, enseignant spécialiste de l’Histoire Grecque Ancienne… S’affirmant en tant qu’ archéologue, spécialiste du déchiffrage des papyrus, numismate, musicologue, il fut reçu à l’Académie des Inscriptions et Belles Lettres, et obtient même, quatre ans avant son décès, la Chaire de Numismatique au Collège de France … Cependant sa belle énergie l’inclinait également vers la Chose Publique et à l’instar de Joseph, la députation lui tendait les bras. Il établit d’abord son fief en Savoie, de 1906 à 1914. Veuf de sa première femme, dont il eut deux filles, il épousa en secondes noces la nièce d’un certain …Maurice Éphrussi, tiens tiens, voilà qui nous ramène à la Riviera. Quatre fils naquirent de cette union, dont Léon, époux de Béatrice de Camondo, fille du célèbre collectionneur Moise Camondo, déportés tous deux en 1943 avec leurs deux enfants.
Avant d’entreprendre le projet Kérylos, Théodore avait acquis dès 1901 à La Motte-Servolex en Savoie un château du XVIIIème siècle qu’il avait entrepris de rénover entièrement dans l’Esprit du style Louis XIII. L’expérience lui plut, de sorte que l’achat du domaine de Beaulieu lui semblât l’opportunité de renouveler le défi . Cette fois, il imagina et fit réaliser une Villa sur le modèle de la Grèce Hellénistique, sujet qu’il connaissait parfaitement.
Dans cette optique, il requît les talents d’un architecte dont la renommée reste attachée à la villa, bien qu’en son temps, il fut déjà reconnu et honoré de ses pairs : Emmanuel Pontremoli, grand prix de Rome en 1890, à qui on doit notamment l’Institut de Paléontologie humaine à Paris ou encore la grande synagogue de Boulogne Billancourt. Sa réputation lui valut la nomination à la direction de la section architecture aux Beaux Arts.
***
Revenons maintenant aux magnifiques années de la Belle Époque : la révolution des technologies, l’amélioration des communications, les voyages et la mode des séjours balnéaires ont lancé la Riviera. Essayons d’imaginer le panorama de la côte d’Azur vierge de toutes les constructions actuelles, serrées sur les flancs de la montagne : Ne conservez au fond des yeux que l’azur du ciel, le bleu profond de la mer, le vert sombre des pins, la pierre blanche des parois rocheuses :
À deux pas de Monte Carlo, les entrepreneurs se régalent… Sans les actuelles grues qui tournoient sans relâche dans nos cieux tropéziens, les belles et majestueuses demeurent s’élaborent pour loger la bonne société aux finances florissantes. Les grands hôtels n’y suffisent plus, il faut construire. Théodore Reinach a encore les pieds dans sa circonscription savoyarde, mais il est avisé et sait qu’il réalise une belle affaire en se portant acquéreur d’un terrain de 2000 mètres carrés au bout de la Pointe des Fourmis, sur la commune de Beaulieu. Nous sommes au tout début du XXème siècle, ce qui n’empêche pas notre Humaniste de projeter ses désirs vers le passé, au cœur de l’Histoire qu’il admire. Il choisit de faire ériger sur ce bout de terre méditerranéenne une demeure intemporelle, telle que les Anciens l’auraient bâtie.
Il ne s’agit pas de construire une bâtisse à la manière de…, en ajoutant une colonnade en guise de Péristyle pour porche d’entrée. Le cahier des charges précise qu’il faut réinventer les techniques, les arts, le mode de vie d’une famille comme si elle coulait ses jours heureux à Délos, au II ème siècle avant Jésus Christ.
Il faut six ans à Emmanuel Pontremoli pour mener à bien son chantier, de 1902 à 1908, mais l’ingéniosité, la rigueur et …Les moyens mis à sa disposition lui permettent de livrer enfin la Villa Kérylos à son propriétaire, qui baptise chaque pièce du nom de sa fonction : Andron pour le grand salon où se réunissent ces messieurs, ou balaneions pour les thermes, le triklinos désigne la salle à manger …
Marbre de carrare, bois exotique rare, citronnier blond composent les matériaux utilisés. Outre l’organisation de l’espace déterminé selon le mode de vie, la décoration reçoit un soin particulier : fresques peintes et mosaïques imposent aux visiteurs un respect qui laisse coi.
Dès l’entrée, le visiteur est accueilli par ces mosaïques saisissantes de vie et de relief :
Tout de suite à gauche, le balanéions offre aux hôtes la piscine de marbre et mosaïque aux fins de relaxation :
Cœur de l’édifice , le pérystyle central gouverne l’accès à toutes les pièces privées, nous en admirons les fresques murales :
En relation avec la fonction des salles, sols et murs constituent les supports aux illustrations de scènes mythologiques :
Ces derniers bas-reliefs identifient les salles de bain privées de Madame et Monsieur Reinach.
La personnalité des habitants des lieux est traduite par la décoration :
La tonalité bleue des fresques murales et la rigueur sobre du mobilier caractérise l'univers de la maîtresse de maison:
Le domaine privé de Théodore Reinach apparaît bien différent: Une chambre très claire, éclairée sur trois côtés , réchauffée par le rouge dominant des murs.
À ces choix décoratifs personnalisés s'ajoute un raffinement de détails permettant de juxtaposer discrètement les pratiques modernes du confort au style de référence:
des éclairages subtilement évocateurs
aux robinets des installations sanitaires.
Passant par L' Andron, salon réservé aux réunions entre hommes, et la bibliothèque, vous relèverez certainement une ambiance propice à la méditation et la réflexion.
L'andron donne à droite sur le péristyle
Au fond, derrière les deux colonnes, la bibliothèque, ce qui suggère, n'est-ce pas mes soeurs, que l'accès est plutôt réservé …
Au delà de la conception de cette Villa peu ordinaire, et pour tout dire, le visiteur lambda peine sans doute un peu à se projeter dans son schéma habituel, l'intérêt des objets collectionnés et présentés en situation est saisissant. Je ne peux abonder en clichés, mais je vous livre quelques exemples d'objets ou de la statuaire :
bronze Faune
Léda , terre cuite
Une visite d'une telle richesse ne saurait s'achever sans mentionner les jardins.
Au mileu des plates-bandes d'arbustes typiquement méditérranéens, nous contournons la bâtisse pour découvrir la galerie des statues, situés en contre-bas , au niveau de la mer.
Au raz des flots, les reproductions les plus élégantes et les plus représentatives de l'Art Sculptural nous attendent. Au long de cette galerie circulaire, de nombreux panneaux exposent l'expansion du monde grec par la mer, l'importance et la stratégie portuaire sur le pourtour méditérranéen, la compréhension d'une circum navigation au fil des mythes et de la réalité économique d'une civilisation qui ne pourra jamais mourir tout à fait…
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02/11/2010
Villa de rêve ( 1)
La Villa Ephrussi de Rothschild
En ce long week-end pluvieux, je vous propose la visite virtuelle de deux minuscules royaumes de rêve ouverts sur la Méditerranée, deux Villas au sens romain du terme, où nous avons pu pénétrer début octobre, à l’invitation d’Edmond.
Nichées toutes deux entre Villefranche et Beaulieu, elles occupent chacune un promontoire, et il faut être esthète et curieux comme notre mentor de ce jour pour dénicher de tels sites. La morale de l’Histoire soulignera que parfois la fortune est bien dispensée, entre les mains de mécènes avisés et pertinents, capables de concevoir et d’ériger des édifices prodigieux, pour leur plaisir d’abord, pour la pérennité d'un raffinement offert à tous, la conservation des lieux étant depuis assurée par l'investissement d'associations culturelles dédiées.*
Quittant Nice vers l'est, la balade s'initie d'abord sur la moyenne corniche où nous marquons une halte pour capturer ce panorama époustouflant :
En abordant le Cap-Ferrat, notre guide reste vigilant car les indications qui mènent à la Villa Éphrussi de Rothschild sont discrètes, dissimulées en plein virage, comme pour préserver le mystère du paradis conçu par Béatrice de Rothschild, au début du XXème siècle.
Richement dotée par sa naissance (1864) autant que par son mariage avec Maurice Éphrussi (1883), Béatrice de Rothschild a mis à profit son éducation et ses dons d’esthète, confiant à Jacques Marcel Auburtin, entre autres, la réalisation de ce petit palais particulier au milieu d’un immense jardin de sept hectares, qu'elle acquiert en 1905 sur la presqu’île de Saint Jean Cap-Ferrat. Il faudra cinq ans (1907-1912)pour finaliser ce projet hors pair, et la légende veut que la baronne Éphrussi en personne ait trié sur le quai de la gare de Beaulieu les chef-d’œuvres acquis à travers l’Europe pour enjoliver sa réalisation. Bien que peu connu sous ce nom, la luxueuse villa de Béatrice est baptisée Île de France, elle s’amuse en effet à comparer la forme de son terrain au pont d’un navire; elle pousse d'ailleurs la métaphore en obligeant ses jardiniers à porter des bérets semblables à ceux des marins, anecdotes révélatrices d'un esprit original et indifférent aux qu'en dira-t-on.
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Les visiteurs découvrent l’entrée du bâtiment après avoir gravi une longue allée bordée de luxuriante végétation, que les regards des curieux dominent pour admirer la côte en dessous.
Un véritable petit palais Toscan, tel qu'il apparaît au détour de la cour ornée d'un faux puits… Au fond à droite, la rotonde qui abrite la salle à manger du restaurant…
À ce moment de l’année, le soleil est encore ardent et le déjeuner** dans les jardins permet de goûter l’ambiance du lieu, le raffinement délicat des extérieurs autant que l’élégance de l’architecture, illustrée par les teintes roses des murs soulignées d’embrasures et de colonnades blanches.
Le génie de l’architecte a dessiné un écrin de végétation original pour mettre en valeur l’édifice
La visite des appartements révèlent bien d'autres découvertes, nous sommes sidérés par la richesse des collections réunies par la baronne Béatrice, des porcelaines de Sèvres au mobilier créés par les ébénistes les plus réputés du XVIIIème siècle. Ses détracteurs lui ont reproché un art de vivre à la Marie-Antoinette, mais les admirateurs actuels des objets exposés ne peuvent que se féliciter de la création de collections aussi somptueuses dont voici quelques exemples:
les porcelaines :
le mobilier magnifique et la garde-robe d’apparat, dans une mise en scène qui illustre parfaitement le mot boudoir, tel qu'il se rencontre dans les récits de Dumas…
quelques tapisseries délicates, broderies ou décors muraux,
Les architectes ont veillé à permettre un large panorama sur la mer depuis les larges baies vitrées des salons de réception autant que de la chambre et le boudoir de la Baronne.
L’atmosphère de la chambre de la maîtresse des lieux comblerait d’aise plus d’un visiteur, tandis que le Patio intérieur, véritable reproduction des Palais italiens de la Renaissance, outre l'élégance de sa structure, offre une galerie de peinture sans pareille, exposant des oeuvres du XVème siècle dignes des plus grandes collections. :
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Notre visite se poursuit dans les jardins étagés sur le promontoire. Nous sommes accueillis justement par la bande sonore d’une valse viennoise, dont les accents entraînants commandent le jeu des jets d’eau…
Tandis que les tortues s’offrent une pause bain de soleil, notre valeureux photographe s'entraîne à marcher sur l'eau, question de foi, n'est-ce pas?
Petite halte bien méritée, avant de gagner la Joliette aménagée, où nous tombons sous le charme de la femme au bain :
Nous quittons ces lieux enchantés, jetant un dernier regard sur le pavillon qui garde l’entrée de ce petit royaume issu d’un conte de fées moderne :
* Depuis 1991, la Villa Ephrussi de Rothschild est restaurée et mise en valeur par l'Académie des Beaux-Arts de l'Institut de France, qui l'a achetée et gère ce patrimoine. De plus amples renseignements sur le site:
http://www.villa-ephrussi.com/fr/ephrussi/
** il est en effet possible de se restaurer à la villa Ephrussi, soit dans la vaste salle à manger en forme de rotonde, largement éclairée de hautes baies vitrées, soit dans les jardins, à l'ombre de pergolas charmantes. Les mets proposés sont simples mais exquis, et la cave peut attirer les amateurs de dégustation sans pièges: les bordeaux sont livrés de Gironde et proposés à des prix sans concurrence pour ce genre de crus… Inutile de préciser que nous n'avons pas boudé notre plaisir…
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28/10/2010
Les bolets de Rambouillet
La pluie n'est pas souvent synomyme de plaisir sur la route, mais ce samedi-là, où nous avions quelques heures à perdre en attendant de retrouver Marie Geneviève chez elle, l'idée nous est venue de musarder dans les allées de la forêt toute proche.
La dernière goutte de l'averse à peine épongée, des fourmis dans les jambes m'ont propulsée sur les chemins forestiers, équipée de mes escarpins gris tout neufs.La luminosité de ce ciel chargé, nettoyé des brumes automnales par la douche céleste incite à fureter à travers les sous bois tapissés de feuilles roussies.
Bien m'en a pris!
D'abord, à l'orée de la fûtaie, ce sont ces superbes spécimens qui attirent mon attention. Pas exactement ce que je cherchais, mais il faut avouer qu'elles font le spectacle, ces trouvailles rubicondes qui aimantent le regard:les amanites tue-mouche aussi belles que toxiques m'imposent de rebrousser chemin pour saisir l'appareil photos et tirer GéO de sa sieste moelleuse dans la voiture…
Si belles soient-elles, ces attirantes productions de Dame Nature ne tueront pas les imprudents en quête de sensation forte. Elles sont réputées hallucinogènes mais pas mortelles…
Guère séduisantes, les vesses de loups nichées au milieu des feuilles:
À ce moment, nous croisons une sympathique petite famille de retour de balade; à l'ancienne, ils ont fixé sur les garde-boue de leur VTT des paniers pleins de leur provende. Ah, ils ont bien fait de braver la pluie, les spécimens ramassées promettent un dîner plus que sympathique. Foin des petits escarpins, je saute derechef le fossé, suivi de près par un GéO tout à fait ragaillardi… Pas de quartier, sus aux bolets qu'il faut apprendre à surprendre:
Aucun doute, ce sont les bons, les amateurs apprécieront:
Rapidement, il nous faut trouver de quoi conserver et amasser nos trouvailles…et bien entendu, j'ai en poche l'accessoire qui fera l'affaire:
C'est alors que nous réalisons l'abandon de notre voiture, en bordure de l'allée, nos bagages dans le coffre à la disposition des curieux un tant soit peu malveillants…
Le coeur un tantinet coupable, nous émergeons du sous-bois, nos bras chargés certes de la promesse d'un festin, mais pas certains du tout de retrouver le carosse qui nous mènera à la cuisine…
Heureusement les chemins de Rambouillet n'étaient fréquentés ce samedi-là que de promeneurs avides d'air frais et de besaces odorantes…
La suite, vous la devinerez aisément, jamais à court de ressources, Marie-Geneviève a sorti une divine bouteille d'un cru bourguignon…
19:34 Publié dans Blog, goutte à goutte, Loisirs | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : automne, champignons, bolets, provende | | del.icio.us | Facebook | | Imprimer
26/09/2010
ZUCO
"Le chien le plus affectueux que j'aie jamais eu" disait souvent son Maître.
Onze ans de présence affectueuse, pafois pataude mais toujours démonstratrice et câline, Zuco n'est plus.
Sa grande taille pouvait impressionner certains, peu habitués à la companie des chiens, mais très rapidement, même les enfants comprenaient que c'était la meilleure pâte de compagnons fréquentant la maisonnée.
Copain s'ennuie , il tourne en rond et cherche son mentor…
GéO n'a pas le coeur de le laisser à cette solitude nouvelle. Il renonce à notre escapade Viennoise pour accompagner ce nouvel apprentissage.
Comme il serait inamical d'oublier les efforts de Hans et Hannelore pour nous concocter ce séjour prévu de longue date, je quitterai seule demain la maisonnée, abandonnant mes deux "mâles" à leurs jeux et promenades.
Décidément ce Septembre qui s'achève nous a réservé de curieux tours…
Un mot pour remercier encore notre Véto préférée Lydie. Finement et avec tact, elle nous a aidé de son mieux à franchir cette étape…
19:12 Publié dans Blog, goutte à goutte, Larmes d'O | Lien permanent | Commentaires (0) | | del.icio.us | Facebook | | Imprimer
19/09/2010
Mathis , tout simplement
Premier tête à tête
Que n'aurai-je donné pour ce premier échange avec mon petit-fils?
Les 850km avalés dimanche dernier en compagnie de Jean Claude, mon homologue grand-père, nous ont paru à la fois terriblement longs et incroyablement excitants. Mais découvrir Mon Audrey allongée sur le lit de la maternité, les yeux noyés de fatigue autant que de bonheur, voilà encore un Grand Moment, indescriptible et irremplaçable!
Capter le regard fugace du petit bout d'homme qui s'éveille… Essayer brièvement de lui transmettre la tendresse qui se tisse entre lui et nous… Et puis surtout les regarder, ces parents tout neufs, tout émus, découvrir leur Merveille…
Ces quelques journées trop vite passées m'ont permis de partager émotion, joies, découvertes et apprentissages… Qui pourrait rester indifférent à un tel abandon?
Mieux que Point de vue images du monde…La famille réunie, voilà qui réchauffe les coeurs !!!!
Heureux team des grands-parents
Oncles et tantes apprennent leurs rôles
Et bien sûr, je ne saurais vous épargner le fin du fin:
Bonne maman
19:48 Publié dans Blog, goutte à goutte, O de joie | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : naissance, grand-mère, partage | | del.icio.us | Facebook | | Imprimer
11/09/2010
Carnet rose
…Ou carnet bleu, jugez plutôt…
Eh oui, en matière de cigognes, il n'y a pas eu grève cette semaine…
Une première mention réservée à nos jumeaux lyonnais, Sacha et Iban, nés mercredi.
Ne sont-ils pas mignons, deux petits stroumpfs blancs, pardon deux petits lutins de la Taïga? Félicitations bien sûr aux heureux parents.
Cerise sur le gâteau… notez-bien, ils sont nés le 8-9-10…
Voilà le détail qui tue et montre à quel point Stéphanie cultive le sens de l'organistaion et du détail…
Pour ne pas être en reste, notre Audrey s'est fort appliquée. Comme la tortue, elle est partie longtemps en avance, mais son diablotin préférait rester à l'ombre…
Enfin, après moult péripéties, le voilà éclos en pleine lumière, pour notre plus grande joie…
(Roulement de tambour M'ssieurs-Dames…)
Voici …
Mathis
…entré dans le Grand Monde jeudi 9-9-10.
Bienvenue à lui.
Ne vous étonnez point de mon silence ces jours-ci… Je monte de ce pas vers la Capitale embrasser ma petite famille réunie.
19:42 Publié dans Blog, goutte à goutte, O de joie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : naissance, bébés, famille, joie | | del.icio.us | Facebook | | Imprimer
04/09/2010
Regain estival
N’en déplaise aux commentateurs de l’Actualité, médias habituellement consacrés à l’immédiateté et aux prospectives, notre temps à nous ne s’est pas encore calé sur la reprise des activités.
D’abord, il fait trop beau.
Trop chaud même pour s’activer sans frein.
Et puis nous sommes forcément d’humeur expectative…
L’été se prolonge et notre attente s’étire sur ce temps figé en mode vacances…
Nul doute que Junior 1er ne montrera le bout de son nez qu’au mois des champignons.
Bien que les chaleurs soient restées modestes en Région Parisienne, l’héritier respecte le timing et se retient aux parois souples et chaudes du nid maternel. Pas moyen de le déloger plus tôt, malgré les vœux modérés de la propriétaire du ventre, lasse du poids supplémentaire et du volume qui la précède en tout lieu.
Patience, patience, parents novices…
Neuf mois d’attente… Avant tant de nuits écourtées, de soins navrés aux fesses rougies par les poussées dentaires, de veilles attentives aux incidents de croissance, dents, vaccins, voisins qui n’apprécient pas les pleurs des petites heures de la nuit… Ce charmant tableau en perspective, vous en connaissez par cœur les paroles, attendez d’entendre la mélodie !
Allez, je rigole, histoire de calmer mes ardeurs à monter chatouiller ses menus petons.
Nous fignolons donc notre temps libre.
Et ressassons encore les bonheurs ensoleillés de l’Août achevé.
Nos derniers pensionnaires ont profité du week-end passé, soleil et mistral mêlés. Ils ont finalement choisi de nous quitter mardi bien avant l’aube, sous la voûte étoilée et la clarté de la lune, assurés que Mathis et Anaïs profiteraient du trajet nocturne pour oublier leur nausée des transports. Bien joué. N’empêche, un réveil à trois heures trente, ça facilite les adieux,toujours émouvants quand nos visiteurs s’échappent…
Et puisque ce week-end, les jeux sont faits et la récréation bien terminée, une pensée pour ceux qui ont repris le chemin de l’école et des bureaux. Soyez tous rassurés, il y en a un qui ne vous oublie pas et réclame encore les interminables parties de joujou dans la piscine !
Zuko s’emploie à sécher Copain, redoutant qu’il ne fonde comme un sucre dans sa tasse de thé…
Merci encore à tous pour ce partage des beaux jours … Petite ronde nostalgique de tous les nomades estivaux qui ont fait halte dans nos pénates.
Leçon de plongeon, par GéO, un must!!!
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