19/06/2012
Complainte d'o(s)
Depuis plus d’un mois, mon corps se joue une étrange chorégraphie aux résonances discordantes.
Un accord plaqué sur le matelas, la mise en ondes douloureuses des cartilages pincés, clic clac, le piège s’est refermé sur un nerf violemment mordu.
Cahin-caha, pouvais-je accepter sans rétorquer l’intrusion maligne de Dame Vieillesse ?
Au stretching je suis allée chercher secours… Peine grandement perdue, l’inflammation a éclaté en feu d’artifice.
Dommage, de l’extérieur, on ne voit rien…
Mais à l’intérieur, j'imagine la danse des vertèbres: spectacle fulgurant et bondissant, ruades et pirouettes, sauts de cabri et roulades twistées…N’en jetez plus, par pitié, mon dos plie sous la torture, ma vie s’est rétrécie aux ardeurs de la douleur.
C’est la danse des vertèbres
Allez savoir qui commence
Cervicales en transes funèbres
Dorsales livrées à la démence
J’ai beau me répéter qu’au moins je suis vivante
Que mal d’os n’est ni fatal, ni sujet à guérison
Ce corps qui joue du violon sur les cordes de mes tendons
Cette colonne qui ne soutient plus rien
Usée nuit et jour par ce mal de chien
J’en divorcerais volontiers séance tenante !
Mais quand bien même parviendrais-je à virer proprement à la poubelle les oripeaux de cette enveloppe racornie, où pourrais-je bien aller habiter ?
Dilemme inexorable : à quelle nouvelle peau confier mon entité?
Mine de rien, en toute convivialité, nous avons fait du chemin.
Vicissitudes certes, mais fidélité jusqu’à l’extrémité, tel est notre sort commun.
Amen !
Heureusement, un regard, un sourire, et tout s’oublie…
Dîner d'amitié et joies familiales compensent largement les petits malheurs de l'âge.
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18/06/2012
Sérénade pour Papi
Toi plus moi
Plus ceux qui le veulent
Plus lui plus elle
Et tous ceux qui sont seuls
Allez venez et entrez dans la danse
Allez venez, laissez faire l’insouciance
( Axel pour son Papi le 14/06/2012)
Quel accueil chaleureux à Conches !
Du comité de bienvenue à la décoration personnalisée des sous- verres, avec nos prénoms encadrés par de charmants dessins, nous sommes restés sous le charme de cette soirée. N’en déplaise aux mauvaises langues, nous avons même pris l’apéritif dans le jardin, ce qui prouve que s’il pleut tous les jours dans cette partie de la Douce France, il ne pleut pas tout le temps, nuance !
À tout le moins, il y avait du soleil dans les cœurs, et des trésors gustatifs dans nos assiettes ! De quoi oublier les fatigues du voyage et les couinements de mes vertèbres…
Malicieux et heureux!!!
Bastien, désormais gourmet
Début de soirée estival en Seine et Marne, qui l'eut cru?
Mona et Philippe ont orchestré la soirée avec maestria, tandis que Bastien et Axel ont joué leur partition avec brio, nous conviant un instant dans leur intimité. Ces échanges spontanés sont d’autant plus réjouissants que la distance géographique les rendent rares.
Nous quittons nos Seine-et-Marnais sur des projets de vacances qui ne sauraient tarder à prendre forme.
La compagnie de ce guerrier de papier, largement armé pour lutter contre "le temps qui nous languit", saura préserver notre patience.
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10/06/2012
bestiaire ornithologique
En visite à la Capte sur la presqu’île de Giens, nous sommes à l’aise pour un déjeuner les pieds dans l’eau. Sur la terrasse du studio, nous nous sentons si proches de Porquerolles, il nous semble qu’il est possible de nager jusqu’aux écueils si caractéristiques des Mèdes qui protègent le flanc Nord-Est de l’île.
Le vent pourtant nous incite à une prudence frileuse. Alors l’amusement viendra de l’observation « interactive » des oiseaux.
Petits ces moineaux, certes mais pas bien sauvages… Quelques miettes éparpillées sur le sol autour de la table, et les voilà qui s’invitent sans façon.
Facétieux, GéO se souvient alors d’un déjeuner au mouillage devant la plage d’argent où quelques mouettes insatiables étaient venues hardiment décrocher les reliefs du poulet que nous leur tendions à bout de doigts. L’idée lui vient de reproduire l’expérience :
Mais celles-ci se méfient quelque peu des humains aux pieds plombés sur le sable. Elles nous redoutaient moins quand nous étions bercés sur notre embarcation soumise à la houle. Malgré sa patience proverbiale et déjà légendée* — Rieurs attention, GéO peut-être susceptible parfois — les os des côtelettes sont finalement déposés sur le pilier de la clôture.
Quelques minutes suffisent. Un, deux, puis en escadron, les volatiles marins commencent la ronde. Nous les devinons en ombres chinoises à travers la toile du parasol. Sans tarder, les mouettes piquent effrontément sur les victuailles providentielles. Bientôt, je vais devoir déposer des munitions sur les piliers des terrasses voisines.
Les plus malines ont vite compris qu’elles n’ont guère le temps de profiter de l’instant : mettre le couvert, servir posément, ces politesses ne sont pas de mise. Alors, elles se saisissent prestement du met convoité et le déposent d’un coup d’aile sur le sable en contrebas. Quelques gouttes de mer pour assaisonner le morceau, quel délice !
* S'il m'arrive d'en faire écho, je ne suis certes pas à l'origine d'une réputation familiale qui confine au mythe!!!
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20/05/2012
Un p'tit coin de Paraïs
Si la météo exécrable n’avait écourté notre visite à Sainte Maxime, je serais passée à côté d’un joli moment au Paraïs…Il y a des rencontres qui embellissent d’un coup vos journées. Celle que j’ai eu la chance de vivre vendredi dernier est de celle-là.
La médiathèque de Saint Maximin, en lien avec la libraire Jardin des Lettres, avait organisé la réception de Sylvie Giono, fille de l’écrivain, à propos du livre qu’elle a écrit sur leur maison de Manosque. On sait, et je l’ai entendu rapporter encore très récemment, que Giono écrivait retranché dans son bureau, sans puiser directement son inspiration dans le suc de la rue. Certains y voient l’occasion de formuler un reproche, un dédain pour ce rêveur qui n ‘ancrait pas ses personnages dans la réalité autour de lui. D’autres en profitent pour souligner que ses créatures sont de pures inventions, que l’humanité ne peut pas se réduire à des caractères posés sur le papier…
Pour ma part, j’ai dévoré les romans de l ‘écrivain dans ma jeunesse, et je dois dire qu’ils ont creusé alors un sillon très profond dans ma mémoire. Je n’ai découvert la Provence géographique que plus tard. Mais pas une fois au cours de mes incursions dans l’arrière-pays, pas une fois vous dis-je, je n’ai manqué d’y voir ses silhouettes solitaires et affairées dans les collines âpres de l’arrière pays, sur les plateaux illuminés de lavande du Lubéron, dans la découpe grise des crêtes préalpines… Regain, Collines, les âmes fortes…Et la fuite éperdue de Pauline de Théus à travers tout le pays pendant l’épidémie de peste de Manosque. C’est que Giono est de la trempe des Écrivains, ceux qui dessinent un univers tellement fort que la réalité s’estompe avant de s’efforcer d’entrer dans le cadre de nos imaginaires.
D’abord, Sylvie Giono impressionne par le calme et la simplicité de sa présence; cette grande dame s’exprime face à l’auditoire avec la spontanéité et l’aisance d’une amie qui partage un moment de souvenirs. Elle est aidée au long de son discours par deux complices, professeurs de lettres régionaux, qui se passionnent pour l’œuvre de l’écrivain. S’ils sont manifestement trop jeunes pour l’avoir jamais rencontré, il est clair qu’ils vivent, respirent, se nourrissent et s’abreuvent « Giono ». La maison du Paraïs n’a pas de secrets pour eux, et leurs relations avec la fille de l’écrivain semblent révéler une pratique respectueuse mais amicale.
Le jeu des questions-réponses se déroule donc dans une atmosphère bon enfant, les deux acolytes formulant les thèmes qui servent de fil conducteur à cette visite guidée de l’univers de l’écrivain, Sylvie Giono décrit avec précision et humour les rites du créateur, son besoin de calme tempéré par l’assurance que sa famille réunie formait un rempart protecteur contre les intrusions. Les anecdotes abondent pour décrire l’ambiance familiale, depuis les moments d’écoute musicale rassemblant toute la tribu sur la terrasse de la maison, les repas agrémentés du récit des progrès du roman en cours, les relations aux objets d’art fétiches du romancier, la découverte de la bibliothèque somptueuse, car Giono père est un mentor avisé des lectures de ses filles. On apprend ainsi qu’Élise Giono, l’épouse, veille à la ponctuation et l’accentuation des tapuscrits de son époux, tandis que Madame Mère exerce une sorte de régence autoritaire sur la tribu. Il faut dire que l’univers du grand homme est féminin : outre sa femme et ses deux filles, la maisonnée abrite mère et belle-mère, mais aussi Fine, la domestique piémontaise incontournable, qui prend ses repas à la table familiale. Cet homme-là, me direz-vous, peut facilement se retrancher des contingences matérielles, six femmes s’activent à lui fournir les conditions de paix dont il a besoin pour œuvrer.
À travers le regard bienveillant de sa fille, il semble que Jean Giono a pu créer dans un cocon idéal. Son œuvre cependant ne donne pas vie à des personnages au destin lumineux et aisé. La nature semble souvent façonner les êtres en sécheresse et en dureté, pour s’affronter à la rocaille et aux désirs inassouvissables… C’est que le rêveur plumitif ne s’est pas fait que des amis, dans la bonne ville de Manosque. Un début de carrière très malheureux dans la banque s’est achevé par une banqueroute familiale, l’homme n’aura manifestement jamais l’argent pour divinité. Mais ça ne suffira pas pour tenir à distance les envieux, les jaloux et les susceptibles. Jean Giono a traversé le premier conflit mondial en soldat, il en est revenu fondamentalement pacifiste. Cette position affirmée ne l’a pas protégé des attaques des deux camps : on lui a reproché des photographies prises au Paraïs parues dans la presse allemande, en négligeant la chronologie des clichés, bien antérieure au début du conflit ; On n’a pas voulu prendre en compte les risques courus quand il a caché chez lui des réfugiés comme la femme de Max Ernst ou le pianiste Meyerowitz qui refusait de se cacher sans son piano!*. De sorte que par deux fois, Giono sera emprisonné quand sonnera l’heure des comptes.
C’est avec une distance positive que Sylvie Giono évoque ces heures sombres. Elle semble perpétrer ainsi ce caractère essentiel qu’elle prête volontiers à son père. À tous moments, elle souligne en effet la générosité de cet homme qui tenait table ouverte, savait accueillir les visiteurs alors même que son cerveau continuait à jointer ses intrigues en arrière-plan. Par son intelligence affable, cette grande dame contribue à la mémoire de l’écrivain autant qu’à celle de l’homme. Ces deux heures sont passées trop vite et nous ont apporté une grande fraîcheur. Reste une véritable envie de retrouver le plaisir des lectures : mon été 2012 sera sans doute agrémenté de retrouvailles « Giono », qu’on se le dise !!!
Jean Giono à Manosque, sous titré LE PARAÏS, la maison d’un rêveur, paru chez Belin en février 2012 ISBN 978-2-7011-5980-5
* anecdote rapportée page 48
Pour les amateurs disponibles à cette période, Sylvie Giono fait part d’un festival musical à Gréoux les bains en Juin, en relation avec les animations de la maison jean Giono.
18:18 Publié dans Blog, goutte à goutte, Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jean giono, le paraïs, manosque, littérature, la provence, conférence, saint maximin la sainte baume, culture | | del.icio.us | Facebook | | Imprimer
05/05/2012
Lot surprise
Au programme de notre week-end prolongé chez Anna et Jean-Paul au Moulin Bessou, outre la fête d’anniversaire organisée pour le maître de maison, nos hôtes nous ont offert de belles balades alentour.
Leur chaleureuse demeure ancienne, restaurée au fil des années est nichée au fond d’un vallon, que longe la Séoune. La rivière est étroite, mais elle coule vigoureusement à la rencontre de la Gandaille, juste avant de couder pour rejoindre la Garonne en amont d’Agen. La Barguelonne suit un parcours sensiblement parallèle à partir de Villesèque, elle arrose Montcuq puis Lauzerte, où elle se grossit du Lendou ; elle file alors droit au Sud et devance la Séoune pour rencontrer la Garonne dès Valence d’Agen. C’est dire que ce territoire est très arrosé, une multitude de petits cours d’eau veinent les terres et contribuent au verdoiement du paysage valonné. De quoi nous ravir, tant il est vrai que nos collines, pourtant habillées des forêts du Var, n’offrent pas la même palette de verdure.
Rayonnant sur les trois départements contigus, le Lot, le Tarn et le Lot et Garonne, nous sommes allés de découvertes en ravissements : Par l’ingéniosité de la pente d’eau de Montech, créée dans les années 70 par l’ingénieur Jean Aubert, ce procédé aurait pu économiser du temps aux bateliers. Hélas, la navigation fluviale avait déjà plus de passé glorieux que d’avenir commercial, et la rentabilité du système n’a pas été à la hauteur des attentes économiques… Il reste un but de promenade le long du canal du midi qui ne manque ni d'écluses, ni de charme…
Les grandes villes (Toulouse, Montauban, Cahors) drainent les énergies, mais la région s’enorgueillit à juste titre de son patrimoine architectural. Les Anglais l’ont bien compris, eux qui s’y sont volontiers implantés au cours de la seconde moitié du XXème siècle. Heureusement, car ils ont restauré des demeures promises à l’abandon par les décès des Anciens. Nos excursions à Montcuq, Lauzerte, Penne d’Agenais ou Tournon d’Agenais nous ont permis de découvrir le dynamisme des petites cités pour valoriser leurs vieilles pierres. D'autres visiteurs prennent leur temps pour admirer le paysage: ce sont les nombreux pélerins sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle. Nous avons croisé plusieurs d'entre eux dans les villages, canne en main ou vélo et packetage sur le dos, ils traversent le territoire par petites étapes et enrichissent leur méditation des merveilles découvertes.
les maisons à Montcuq
Lauzerte a conservé son caractère médiéval et joue admirablement du contraste des formes anciennes et des matériaux actuels :
À Penne d’Agenais ce sont les bords du Lot qui apportent le calme et le charme d’une cité endormie sous l’orage.
Délaissant la basilique Notre Dame de Peyragude, pur produit du XIXème et son cimetière en espaliers, nous nous sommes promenés dans ses ruelles désertes.
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Au détour d’une courbe, cette crypte à murs ouverts nous étonne :
Les immeubles juxtaposent volontiers les marques de leur grand âge :
De Tournon d’Agen, nous retiendrons, outre son marché aux fleurs et l’art des paysagistes locaux, cette pendule lunaire qui veille sur le sommeil des habitants.
206-
15:48 Publié dans Blog, goutte à goutte, Voyage | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : carnet de voyage, lot, tarn, moncuq, lauzerte, penne d'agenais, tournon d'agenais, pente d'eau de montech | | del.icio.us | Facebook | | Imprimer
27/04/2012
Au jardin de Mathis
Sans surprise, Mathis affiche volontiers ses préférences pour les petites sportives rouges
Ce mois d’avril justifie le dicton, bonnet et écharpe ne sont pas remisés, n’en déplaise aux optimistes qui ont déjà tout rangé… N’empêche, le jardin, lui, s’en porte à merveille !
Sur les petits lopins, point de lapins urbains mais cerfeuil, salades et radis manifestent une vitalité partagée avec les fraisiers.
Attention aux escargots, Mathis, les limaces attaquent !
Ce n’est pas faute d’efforts cependant :
Si ce n’était le froid humide, ma semaine sévrienne a été délicieuse, évidemment. Mathis progresse tellement vite, il faut se presser de savourer la fraîcheur de chaque étape ! Sébastien a dressé un catalogue de 32 mots ( admirez la précision) mais je suis certaine qu’une semaine après mon départ, d’autres apports sont venus enrichir le dictionnaire Mathis. Car, honnêtement, certains vocables jouent artistiquement d’une certaine approximation, que son entourage trouve charmante, mais qui nécessite la médiation d’interprète dès lors que le discours est porté sur la place publique…
- « Awa » dit mon petit-fils en me quittant vendredi dernier.
L’ondulation des doigts au bout de sa menotte renseigne la grand-mère attendrie sur l’adieu déchirant qui vient de lui être délivré.
20:04 Publié dans Blog, goutte à goutte, O de joie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mathis, jardin, avril, famille | | del.icio.us | Facebook | | Imprimer
24/04/2012
Quatre jours en cadeaux
Eh bien non, notre week-end n’a pas été vampirisé par …François, Nicolas, Marine et les autres… Certes nous avons accompli, sans conviction ni passion, ce qu’il est convenu d’appeler un devoir, mais la pêche au plaisir était ailleurs.
D’abord, Aurélien a dû choisir sa monture :
Entre les deux, son cœur a balancé quelque temps, mais finalement, il s’est laissé convaincre sans trop de peine
Ce week-end magique s’illustre encore par une grande balade dans le massif de la Sainte Baume, aux chemins balisés bien plus escarpés qu’il n’y paraît :
Un coup d’œil à la vallée où tout paraît si petit, et les railleries de la Blanquette, la chevrette imprudente de M. Seguin, nous reviennent à l’esprit à la vue des bâtiments de l’hôtellerie, réduits à la taille d’une maquette :
La forêt est luxuriante en ce début de printemps, et le panorama chèrement conquis nous coupe le souffle.
Loin devant les neiges miroitantes des contreforts Alpins qui semblent si proches, la Sainte Victoire émerge de la brume
La grotte de Marie Madeleine attire les pèlerins depuis fort longtemps, et l’imagerie catholique n’a pas manqué d’y laisser les marques temporelles d’expression de la piété… Du kitsch, du baroque, des cierges brûlant dans la pénombre suintante du sanctuaire, mais toujours le respect du lieu :
Les prodiges accomplis par l’homme pour dépasser sa condition peuvent-ils rivaliser avec la tapisserie de cette œuvre miniature offerte à nos regards ?
19:19 Publié dans Blog, goutte à goutte, O de joie | Lien permanent | Commentaires (2) | | del.icio.us | Facebook | | Imprimer
11/04/2012
Chasse aux oeufs
Week-end pascal et tradition au programme des apprentissages de Mathis !
Muni de l’attirail approprié, en l’occurrence le panier maison astucieusement confectionné et décoré, notre petit chasseur se met hardiment en route pour récolter les œufs que les cloches ont généreusement lâchés dans la campagne environnante. Foi de chasseur d’œufs en chocolat, la provende matinale sera abondante.
Mener sa tâche à bien n’est pas chose facile. Il faut du doigté et de l’organisation. Mathis a pensé sa quête, il établit une stratégie, étudie le terrain au plus près :
Au bout d’un moment, la gibecière, le panier regorge de trésor amassé. La charge est trop lourde, ou bien c’est la tentation qui devient trop forte. Harassé mais concentré, Mathis cherche du secours…
Heureusement, Maman n’est pas très loin… Ses grandes mains sauront recueillir le fruit de tant d’efforts…
Ce que l’histoire ne vous dira pas, ô mes fidèles souris, c’est que la morale ne paie pas toujours le chasseur de ses efforts. Je gage que Papa n’a pas donné sa part aux chats!
17:47 Publié dans Blog, goutte à goutte, O de joie | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : pâques, tradition, chasse aux oeufs, famille | | del.icio.us | Facebook | | Imprimer