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12/02/2014

Mini Mangrove à saint Max

provence, pluie, hiver

 

Je vous l'avais bien dit, 

Rien n'est jamais acquis

À la  loi du climat,

Le jardinier s'adaptera.

Bretagne ou Provence

Les grenouilles  mènent la danse

 

 

08/02/2014

Un air de folie…

Parmi la foule qui envahit le foyer de l’opéra de Marseille, ce mardi 4 février, nous remarquons tout de suite un groupe d’adolescents assis en tailleur sur le parquet marqueté. Par leur décontraction et l’activité de leurs mandibules, ces jeunes forment un contraste amusant avec les petits clans de mélomanes aux allures plus conventionnelles, occupés à siroter leurs flûtes de champagne en commentant les performances des artistes dont les accents résonnent encore à nos oreilles. J’observe un moment un garçon joufflu qui se gave littéralement de biscuits apéritifs, comme s’il devait reprendre des forces après une épreuve d’endurance. A ses côtés, ses camarades engloutissent sandwiches et canettes de sodas avidement extirpés de leurs sacs à dos. Un peu à l’écart, un trio de jeunes filles souriantes attire notre attention. Elles sont restées debout, manifestement moins affamées que leurs collègues et s’absorbent dans la contemplation du décor. Simone et moi échangeons un regard et d’un commun accord, nous les abordons. La spontanéité de leur réponse nous ravit :

— Ah oui on adore, c’est formidable comme on  sent cette femme submergée par la douleur !

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Comme ces collégiens venus de Saint Maximin la sainte Baume, nous sommes en effet à l’entracte d’une représentation de Lucia de Lammermoor, et venons d’assister au deuxième acte qui s’achève sur le mariage forcé de Lucia,   sous le charme du magnifique septuor vocal (qui a fait date dans l’histoire de l’art lyrique) où, en parallèle, l’héroïne exprime son désespoir irrémédiable; passage délicat et virtuose pour la soprano qui tient le rôle- titre. En franchissant le seuil du bâtiment, tout à l’heure, Simone a remarqué une affichette collée aux parois vitrées indiquant le remplacement de l'interprète initialement prévue. Ce soir, nous entendrons  Zuzana Markovà, dont la programmation ne comportait que deux dates. Nous voilà tapies sur nos étroits fauteuils du balcon, jambes calées contre les dossiers du rang précédent, mais curiosité aiguisée, et nous ouvrons largement nos yeux et nos oreilles au spectacle promis du chef d’œuvre de Donizetti.

À l’unisson de l’enthousiasme de notre jeune co-spectatrice, nous sommes bouleversées par l’interprétation qui vient de nous être offerte. Non que la mise en scène, correcte, ne soit inoubliable. Aux premiers accents fragiles du duo d’amour entre l’héroïne et son amoureux Edgardo, la voix de la « remplaçante » m’ avait semblé manquer d’ampleur. L’échange amoureux  me paraît transi, figé par une distance physique inadéquate entre les deux chanteurs. Sont-ils allergiques l’un à l’autre ? Pourtant, la voix de la jeune fille est claire, elle module aisément et son timbre prend peu à peu sa place, face à Guiseppe Gipali.

L’intrigue se met en place, l’infâme Enrico (Marc Barrard, baryton) défend honnêtement son rôle. Le chapelain Raimondo ( Wojtek Smilek) l’âme noire d’Enrico trame ses effets sur une voix de basse magnifique, qui appelle davantage à servir un Commandeur qu’un  vil traître, fût-il ecclésiastique. Bien que lauréat, la veille, du prix de la révélation artiste lyrique aux victoires de la musique classique,   le jeune ténor Stanislas de Barbeyrac ne dispose pas avec  le bref  rôle d’Arturo d’une partition qui permette de profiter de sa distinction. Néanmoins, malgré leurs talents et sans oublier le chœur de l’Opéra aux prestations toujours excellentes, la soirée restera illuminée par la démonstration de ZuzanaMarková. Sur le site forum opéra  dont l’adresse figure ici  

http://www.forumopera.com/index.php? act=News,cntnt01,detail,0&cntnt01articleid=6114&cntnt01returnid=54,

vous lirez l’article intégral de Maurice Salles, intitulée une étoile est née : »…prévue en seconde distribution, la soprano tchèque Zuzana Markovà se retrouve en première ligne. Est-elle galvanisée par les circonstances ? Peut-être. Mais même en l’admettant, car sa performance a été littéralement éblouissante, on se gardera d’oublier qu’il s’agit d’une prise de rôle et que la même a assuré la générale la veille en chantant à pleine voix. Or, que donne-t-elle à entendre et à voir ? D’emblée, et tout au long du spectacle, une Lucia qui ne cesse de sidérer par ce que l’interprète semble avoir compris et du rôle et d’elle-même. La voix est bien projetée, d’une homogénéité rare, avec un médium assuré et un registre grave consistant, et une extension vers le haut qui mène à des aigus brillants, fermes, et si longuement tenus qu’ils révèlent une gestion magistrale du souffle. Les piani sont délicats, les trilles précis et déliés, la justesse indiscutable, la grâce physique évidente et la sensibilité de la comédienne, dont la démarche frôle par instants la chorégraphie, donne à son jeu et à son chant une intensité suggestive. »

Que pourrai-je ajouter de plus ?  Ah si, allez lire l’article sus cité, vous verrez que mon enthousiasme paraît pâle comparé à la fougue de son auteur.

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Vous m’avez lu, souris discrètes et fidèles, et bien, écoutez maintenant !

 

      

11/01/2014

Question de point de vue

     8h15, en ce jeudi matin de début Janvier. Accompagné de sa Maman et de la petite soeur dans  la rue  qui mène à l'école,Mathis trottine gaillardement.  Au milieu du trajet de quelques deux cents mètres, notre écolier s'arrête brusquement  et déclare:

— Pffou! J'ai déjà eu une longue journée! Je crois que je vais faire une petite pause…

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31/12/2013

D'un millésime à l'autre…

Amour glamour ou fête secrète au coin du feu, peu importe au fond ce que cette soirée nous réserve… Refermons sans chagrin la porte de l'année qui s'éteint. Que les jours à venir vous soient lumineux d'Amitié, savoureux de Tendresse, vigoureux de cette flamme qu'on appelle la Vie. je vous souhaite une année 2014 gourmande de Désirs …
 

11/11/2013

La tendresse…

La tendresse, 

n'a pas besoin de mots…

bonheur, famille, tendresse, naissance

 

Bonne soirée

10/11/2013

Chut! Chloé dort…

Chut ! Chloé dort…

 

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Chloé 1 heure

Cette phrase, Mathis va certainement beaucoup l’entendre  dans les jours, les semaines, les mois qui viennent.  Pour l’instant, il en est à la découverte de « ma petite sœur », et la  famille se compose… Grand moment, à savourer sans modération.

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Chloé,  petite fée tombée (enfin !) du nid chaud et douillet qu’elle occupait presque abusivement depuis longtemps au gré de sa maman, est arrivée samedi à l’heure du zénith. Malgré la grisaille ambiante,  il faut croire que le choix de l’acmé du jour  prédisposera la demoiselle à un joli destin, un chemin lumineux et généreux.

 

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Chloé dort, Chloé s’éveille, entrouvre à peine les yeux l’espace d’un instant, elle découvre la lumière, les bruits, la fraîcheur relative de la chambre, le goût de sa maman, l’odeur de son papa, le gazouillis de la conversation de son grand frère, si fier !  

29/10/2013

En attendant Poucette…

En attendant notre Poucette, j'ai l'âme en balance, les mots en vacances, l'inspiration en manque. 

 Panne du clavier, paresse de l’âge ?… Je vous entends mes fidèles-souris. Ou du moins, j’ai bien reçu vos messages d’amitié  que la séparation géographique n’éloigne  pas des intérêts du cœur. La question est d’actualité : «  n’oublie de mettre un SMS dès que tu sauras »…Maintenant que nos inquiétudes concernant la santé de GéO se sont réellement atténuées, il est temps que je revienne à mon pupitre et vous adresse ce petit pêle-mêle des dernières  nouvelles  qui ont embelli nos jours.

Outre le voyage à Bordeaux sur laquelle je reviendrai, n’ayez crainte, l’événement majeur concerne…  Mathis a fêté dignement ses 3 ans. Déjà ! Petit reportage illustré qui satisfera  j’espère la curiosité légitime qui m’a été adressée.

 C’est d’abord en cuisine que ça se passe. Rejoindra-t-il une Masterclass gastronomique ? Grande question, si l’on en juge par ces témoignages.

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Assurément,  pour assurer la qualité de sa production, notre cuisinier paie de sa personne…

La question du gâteau réglée, la fête a battu son plein. Non, non, malgré les apparences, Nicolas n’a pas eu besoin de frapper  l’impétrant  pour qu'il  accepte d’ouvrir ses cadeaux.

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Mais en ce mois de Septembre,  notre sphère a été ému par une autre Grande Affaire: LA RENTRÉE de Mathis. La toute première, celle qui ne manque pas de pincer nos cœurs de mère et grand-mère. Et oui, mes bonnes copines, même moi, malgré tout ce que j’ai dit, pensé et défendu pendant mes années d’exercice, je n’ai pu me défendre de trouver que Mathis est encore bien jeune pour affronter toute une journée d’école! De fait, s’il a manifesté son individualisme en refusant d’abord de participer docilement à toutes les activités, son goût des livres, des mots, des comptines a eu rapidement raison de ses défenses. En peu de temps, Mathis a adopté son nouveau domaine, et puisqu’il y a là des copains…tout va bien.

Il n’empêche, on attend toujours SA petite sœur…  

26/08/2013

Des Rabastitouilles dans mon sacpoche…

À l’heure où nos esprits se laissent happer par  la rentrée, prêts à oublier que l’été  court encore  quelques semaines — dans ma contrée à tout le moins — il est bon de commencer la collection des souvenirs estivaux. Je n’oublierai pas de loger dans mon « sacpoche » la réminiscence délicieuse des moments partagés,   pépites merveilleuses qui d’années en années constituent l’essence de nos sentiments d’exister.

D'autant que certaine situation constitue une perle rare qu'il convient de préserver:

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Familles et amis, nos cercles intimes et familiers, nos rencontres nouvelles, la douceur de vivre un soir sans fin sous les étoiles, l’éblouissement des matins lumineux et déjà chauds aux côtés de Mathis, les visites de nos jeunes que leur épanouissement pare de toutes les promesses … 

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Il y a eu moins de monde cet été dans notre royaume, mais chacune des visites a été vécue intensément et chaleureusement.  Il y eut beaucoup de bonne humeur, même quand Mathis s’est interrogé sur la valeur des « rabastitouilles » de Papyrache : fallait-il s’émouvoir vraiment des sempiternelles promesses de fessées et autres gracieusetés dispensées ? Philosophe, l’enfant a résolu la question : la vie est faite de diversité, chaque adulte a sa place, chaque caractère a sa fonction, pour preuve, moins de 5 minutes ont été nécessaires pour adopter Papy Pierre…

 

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Quant aux promesses de manger tout seul, comme un grand… Soit, mais à condition que le poisson soit mieux épluché   -— Non, là, j’ai un trait dans la bouche !— dans tous les cas, un petit coup de main ne se refuse pas…

 

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