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05/08/2014

Paternité

Des flots de mots ont coulé sur la Maternité…Et le sujet n’est pas clos, loin s’en faut… Mais en ce beau mois de Juillet, c’est la Paternité  nouvelle de mon fils qui m’émerveille et m’émeut.

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En témoignent les photos qui abondent pour illustrer mon propos, et cette anecdote relatée ce matin  par le nouveau SuperPapa :

«  Dimanche, grosse frayeur au jardin : une abeille s’est posée sur le visage d’Eve, se promenant du menton au front en passant par la bouche et les paupières. Ça a duré 15 secondes, les plus longues de ma vie. J’ai réussi à ne pas paniquer. D’abord, j’ai essayé de la faire monter sur mon doigt tout doucement, puis finalement j’ai obtenu qu’elle dégage sur une feuille de sopalin froissée.

J’ai revu la scène en cauchemar cette nuit, c’était vraiment flippant. »

Tant de vigilance me touche :Aurélien fin prêt pour la grande aventure, et il en a pour de longues années…

 

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13/07/2014

Radieux réveil

Radieux réveil ce matin pour accueillir avec Aurélien et Jing une magnifique petite EVE!

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La matinale  demoiselle a mis le nez dehors à 2h36 et, si elle a bien réfléchi avant de sortir du giron maternel, c'est qu'elle a pris soin de s'y faire belle…  49 cm pour 3,1 kg, belles proportions n'est-ce pas?

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Quelle que soit la météo, l'été sera magnifique pour Aurélien et Jing et rien ne pouvait mieux nous réjouir que la vision de ce profond bonheur.

25/06/2014

Les chats de Naxos

Notre façon de   voyager livre sur l' explorateur  moderne plus d’indiscrétions  qu’il y paraît.  À l’abri de nos  objectifs, nous happons à foison morceaux de paysages tronqués par le cadrage, vestiges  de civilisation figés par l’érosion, scènes de vie séquencées par le rythme de nos circuits. Le touriste actuel est un courant d’air qui,   tel un  nuage,   traverse l’horizon des contrées visitées. Il n’y laissera rien d’autre qu’une ombre fugace, estompée  sitôt qu’il tourne les talons.  Les habitants des sites envahis avec constance par les vagues successives de globe-trotters saisonniers ont mis au point des tactiques de Résistance, indifférente ou servile, hostile ou débonnaire,   fuyante ou accueillante. 

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                                         coucher de soleil sur Ios

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                                                                                              Santorin 

Cette semaine passée à bord de L’Aegeotissa nous   a bercés d’une bienveillance revigorante. Sous l’égide  dynamique et maternelle de Maria,   les îles abordées ont livré leurs senteurs d’été et la blancheur des maisons, les ruelles labyrinthiques des villes, les paysages alternativement dénudés et touffus, la fraîcheur des eucalyptus et  la luxuriance des bougainvillées…    

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Lefke la verdoyante                              

 

                                                      Naxos

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Quand notre timing ne coïncide plus avec la permanence d’une Nature hiératique, nous pouvons ressentir la frustration du manque de temps nécessaire à la pérennité de la connaissance, à l’installation lente et progressive des liens humains — il faut du temps pour s’apprivoiser disait le Renard au Petit Prince—   nous sommes tentés d’accaparer le caractère "authentique" de cette vie offerte à nos regards. La technologie le permet, un zoom rapide au détour d’une   venelle  peut saisir  un couple de vieillards prenant le frais sur leur seuil. Mais au-delà du cliché pittoresque, quelque chose nous retient, et  empêche la violation d’une intimité  qui ne nous appartient pas.

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Alors, alors me direz-vous, comment conserver précieusement la chaleur bienfaisante des ressentis, ce bonheur tangible de toucher par nos cinq sens la vraie vie qui nourrit l’humanité ? Le partage  généreux des rires et des  conversations échangées d’un bord à l’autre d’une rue, d’un quai, d’une sente ?

En réalité, ce sont eux qui nous ont encouragés à les regarder, à les admirer…À les photographier.

Eux vivent partout, ils se croisent de bon matin ou à la lumière du couchant, ils ne fuient pas la chaleur aride du Zénith. Ils se laissent approcher, attendent patiemment que vous portiez vos pas jusqu’à les caresser. Confiants dans l’objectivité de l’appareil, ils prennent la pause. Ils occupent le terrain comme nos pensées, ils sont les témoins du temps qui ne passe pas, d’une éternité que les hommes ont besoin de sculpter dans la pierre mais qu’eux seuls savent transmettre. Ce sont les Chats de Naxos, Santorin ou Mykonos. Ce sont les Chats des Îles, qui se moquent bien de notre curiosité passagère. Depuis que la colère des Géants  a jeté leurs rochers sur l’immensité de la mer, ils ont vu passer tant de passion, de vaillance, de volonté de survivre qu’ils ne craignent plus  ni tempête ni  guerre, pas même qu’une virago les chasse du foyer :  C’est à nous, piétons intrusifs, qu’il appartient de respecter l’espace qu’ils nous consentent.

 

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10/06/2014

Le collier rouge

Le collier rouge

Jean-Christophe Rufin

Gallimard (NRF) 2014

ISBN :978-2-07-013797-8

 

Avec ce roman, qui pourrait paraître court, Jean Christophe Ruffin revient à la fiction. En réalité, malgré la limpidité de son écriture, le sujet traité ici est dense. Si l’on peut se méfier de l’effet tendance qui consiste à projeter les intrigues sur le centenaire de  la déclaration de la première guerre mondiale,  Jean Christophe Rufin nous entraîne très vite à la recherche de la Vérité, celle qui ne s’expose pas aux regards de témoins omniscients mais qui motive profondément certains actes aussi impulsifs qu’insensés. Cette quête universelle et intemporelle est menée ici par le juge militaire Hugues Lantier du Grez , qui entend résoudre sa dernière affaire en tant qu’officier, avant de réintégrer la vie civile. C’est dire que sa conscience professionnelle est composée de rigueur et de respect des valeurs de sa classe, autant que d’une lassitude morale, maladie contractée à force d’examiner  les  dossiers de pauvres diables ayant subi l’enfer des tranchées pendant quatre longues années.

Au cours de l’été 1919, le Commandant Lantier  débarque  donc dans une petite bourgade berrichonne endormie sous la chaleur. Seuls les aboiements  désespérés d’un chien perturbent la léthargie de la petite ville. À l’intérieur de la caserne désaffectée, un gardien veille l’unique prisonnier du lieu. Cet homme mutique doit répondre d’une agression inexplicable dont la nature ne nous sera révélée que bien plus tard. Mais la  curiosité du juge militaire concerne le curieux rapports établis entre Morlac, ce paysan taiseux revenu dans sa région, et son chien manifestant une fidélité exemplaire. Pourquoi  et comment cet animal, devenu  tout au long du conflit la mascotte des bataillons où son maître était  envoyé, a-t-il pu susciter sa haine?  Pourquoi cet homme est-il revenu de son propre chef dans son village, en évitant de rentrer chez lui, de retrouver sa ferme, de se jeter dans les bras de sa femme et de son fils ?

Menée comme une intrigue policière, la recherche des motifs de l’étrange comportement du prisonnier met l’accent sur les difficultés de réinsertion de ces hommes traumatisés par leur vécu. Rufin ne joue pas la carte du misérabilisme ni de la culpabilité sociale et politique, mais laisse  percevoir  à travers l’obstination du juge, combien il devient nécessaire de gratter délicatement les défenses acquises  par ces hommes qui ont compris qu’ils avaient été floués, qu ’on avait joué de leurs vies et de leurs sorts pour servir des intérêts abscons.

Rufin nous offre un étonnant argumentaire du juge, qui propose à l’homme d’abandonner les charges, ce que l’accusé récuse. Il n’entend pas se dérober à la sentence qu’il croit mériter.   Car le commandant découvre peu à peu que l’accusé n’est pas le paysan analphabète qu’il avait cru devoir juger. Et puis ce chien qui se tient obstinément aux abords de la place, qui meurt de faim, de soif et d’épuisement malgré les soins empathiques de certains villageois, ce fidèle compagnon devient un personnage à part entière et Lantier devine que le canidé détient la clé de l’affaire. Finalement, après bien des détours autour du personnage, c’est au long d’une  enquête « à la Maigret », reposant sur les menues confidences recueillies dans le village, que l’officier parvient à saisir qui est Morlac, et quels sont les vraies raisons de ses agissements. Le lecteur n’attend pas de Jean-Christophe Rufin une autre vision que celle d’un humaniste. Et ce sera la toute dernière joute reposant  la sentence  qu’il confie à son juge. «  En tous cas, conclut Lantier d’une voix ferme, je ne serai pas complice de votre provocation. Puisqu’on attend de moi que je vous punisse, je sais quel châtiment je vais vous infliger. C’est celui qui fera le plus de mal à votre orgueil. Vous allez la voir et l’entendre. L’entendre jusqu’au bout et mesurer votre erreur. «   (page 149)

Un beau roman humaniste et touchant,  un de ceux que l’on regrette de refermer, et qui ne pèsera pas lourd dans vos bagages de l’été.

 

 

roman, écriture, note de lecture, Jean Christophe rufin

 

12/05/2014

Qu'il est doux de se l'entendre dire…

Depuis toujours,  c’est-à-dire  au moins trois ans, le coucher de Mathis comporte un moment charmant entre tous : la lecture de l’histoire.  Ce soir-là,  la petite sœur déjà  endormie, nous nous sommes réfugiés dans la chambre de Papa-Maman pour profiter de cet échange chaleureux, avec une petite contrainte due à l’heure tardive : « pour une fois, raconte vite, tu n’es pas obligée de tout lire. »

Nous voici  donc tous les deux allongés sur la couette parentale, sous le halo de la lampe de chevet, à contempler les magnifiques illustrations du livre choisi. L’histoire est dense, nous l’avons déjà lue plusieurs fois, l’exercice apparemment facile se borne à la reconstruire à partir des images. Mais voilà que Mathis peine à comprendre pourquoi le Prince  en voyage est si triste de ne plus voir sa sœur restée au palais. Je tente de lui expliquer qu’à l’époque du conte, le téléphone n’existait pas  et que faute de technologie, quand on est loin des êtres chers, on s’ennuie d’eux. J’illustre mon propos en soulignant combien j’apprécie que nous puissions nous parler grâce au téléphone. Mon petit-fils paraît satisfait de cet éclaircissement, nous reprenons le cours des aventures du Prince sur son cheval magique. L’histoire conclue, Papa et maman nous rejoignent pour procéder à la réintégration silencieuse de la chambre enfantine. Mathis descend du  grand lit, le contourne et s’arrêtant tout à coup, il se retourne vers moi :

—Alors quand je suis pas là, tu es triste… (Grand soupir).  Alors ça c’est mince !

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29/03/2014

Le port intérieur

Habituellement,   je fuis les quatrièmes de couverture, ces exergues publicitaires qui servent à hameçonner nos envies, parfois malhonnêtement voire grossièrement. Cette fois, heureusement que  l’édition Mdouble (version poche de chez Minuit) donne un large aperçu de l’intrigue pour permettre au lecteur de s’y retrouver, et lui éviter une noyade prévisible dans le dédale marécageux de l’écriture Volodienne! Pourtant, honnêtement, ce roman ne manque pas d’intriguer.  Si l’on éprouve de temps à autre le besoin de faire le point, (merci  donc à la 4e de couv), l’intérêt du récit l’emporte, et l’on s’accroche, on poursuit le récit malgré soi, en quête du sort final réservé à Gloria et Breughel.

Reprenons donc depuis le début : trois personnages (Machado, Breughel et Gloria Vancouver) ont fui une nébuleuse organisation toute-puissante nommée tantôt le Parti,   ou le Paradis. Cette fuite, à valeur de trahison, se double du larcin d’une grosse somme, ce qui implique pour les fuyards la certitude d’être recherchés et exécutés sans pitié. Fuyant l’Occident (territoire indéterminé), les amants Breughel et Gloria sous la protection de Machado, mercenaire, homme de main du Parti, lui aussi en rupture de ban, trouvent refuge en Asie, à l’abri d’une fausse identité. Ils échouent à Macau,   alors indépendante de la République Populaire de Chine, où le mode de vie mêle étroitement les vestiges de l’occupation portugaise et les traditions chinoises. D’emblée, nous savons que Machado a trouvé la mort, que Gloria  a perdu la raison et que Breughel n’a plus qu’un but : protéger cette femme qu’il aime malgré sa folie et faire en sorte que les exterminateurs à leurs trousses ne puissent la découvrir.

À ce jeu, Volodine se révèle très habile. Efficace, la construction du récit devient un dédale entre les rêves, les cauchemars, les récits dans le récit qui noient la réalité dans les brumes étouffantes du port. La qualité première du récit repose sur le rendu de la touffeur malsaine du territoire, la chaleur humide, les cafards colonisant la masure où vit  Breughel, la sueur exsudant des corps en permanence, la tension extrême des situations jusqu’à la levée de la tempête des derniers chapitres : «  Le vent projetait avec force des morceaux de nuit contre la porte. «  ( Page 151)

D’un chapitre à l’autre, la voix du narrateur alterne les personnages, les lieux, les moments du récit. Entre les rappels des événements, les traductions des cauchemars que les personnages subissent, la volonté de Breughel de construire une fausse vérité pour tromper l’ennemi qui les chasse sans relâche… Volodine nous prévient d’entrée :

«  La bouche tremble. On voudrait ne plus parler. On aimerait rejoindre l’ombre et ne pas avoir à décrire l’ombre. Le mieux serait de s’allonger dans l’amnésie, à la frange du réel, les yeux mi-clos, et d’être ainsi jusqu’au dernier souffle, momifié sous une pellicule trouble de conscience trouble et de silence.

(…)

Un homme est là, très près, attentif à ce qui émerge. Il menace, il écoute. Il menace de nouveau, il écoute. On essaie d’éviter son regard. Toutefois, si les lèvres tremblent, ce n’est pas dans la crainte de la douleur et de la mort. C’est plutôt le vieil instinct du bavardage qui les agite. On a trop longtemps cru que parler tissait quelque chose d’utile sur la réalité, dans quoi on  pouvait s’envelopper et se cacher, quelque chose de protecteur. Parler ou écrire. Mais non, S’exprimer n’aide pas à vivre. On s’est trompé. Les mots, comme le reste, détruisent. » (Page 9)

Dans cette réalité mouvante où la vérité ne se démêle pas de l’imaginaire, nous nous attachons à comprendre les liens liant si passionnément et définitivement  Breughel, le personnage principal, à Gloria.  Le seul personnage féminin du roman paraît infiniment mystérieux, insaisissable autant que son absence :

« Gloria est là. Tu erres parmi les arbres et elle est là. Ses longs cheveux noirs touchent ton épaule, elle existe à côté de toi, tu lui saisis la main, le poignet, elle se dégage, elle te parle. Elle a une voix épuisée par l’absence. « ( Page 140).

Malgré l’éloquence de cette langue poétique, il faut bien avouer que les effets de     (dé) construction multipliés et répétés à l’envi finissent par lasser mes capacités de  concentration. Certaines trouvailles deviennent des tics de langage, et alors leur portée s’amoindrit, puis le procédé finit par déranger. Ainsi cette élision des fins de phrases, qui éblouit d’abord  comme une évidence, tellement on peut y reconnaître l’expression d’une lassitude :

«  Quel Paradis interrogea  Kotter.

Vous, dit Breughel. Ceux qui vous envoient.

Ah, dit Kotter, c’est comme ça que. » ( Page 11)

À force de rupture du flux que produisent ces phrases tronquées, le mécanisme du récit se grippe, expose  ses rouages, et le lecteur se sent joué, floué. La poésie s’évapore, reste tout de même une écriture forte malgré ses maladresses, ou grâce à elle, allez savoir. Pour ma part, je regrette le parti pris  démonstratif systématique. Malgré mes réserves, Ce port Intérieur possède une empreinte  particulière  dans le paysage romanesque.

 

antoine volodine, le port intérieur, roman post exotisme, littérature contemporaine

 Le port intérieur

 

Antoine Volodine

Mdouble ( Minuit poche) Septembre 2010

 Sorti initialement chez Minuit en 1995

ISBN : 978-2-7073-2121-3

10/03/2014

Mal-entendu

Par la grâce du clavier,  partageons ce sketch de notre  humoriste maison…

Donc ce matin je me lave les dents tranquillement dans la salle de bain quand Mathis entre. 
Il me regarde attentivement et me dit: "Maman pourquoi tu te laves les dents?".
Je réponds " pour qu'elles choient propres". 
— Han! tu laves la langue aussi? pourquoi tu laves la langue??? 
— Pour laver les jodeurs de la nuit...shhhh (aspiration du dentifrice qui fuit).
— Pour laver les odeurs de l'anus maman? c'est quoi l'anus?" 
— NON! pour laver les odeurs de la nuit! shhh 
— Mais c'est quoi l'anus!"
— Mathis, la nuit!" 
— L'anus c'est la nuit?" 
Et voilà comment un enfant de 3 ans 1/2 annonce fièrement à sa maîtresse le matin que sa maman se lave les dents pour laver l'odeur de l'anus... :)
Bonne journée!

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19/02/2014

Artiste en herbe

 Vous prendrez bien une petite goutte de jouvence?

 Celle-ci par exemple,  distillée telle que je l'ai reçue en ouvrant ma boîte mail . 

Petite anecdote du jour :

        Ce matin en m’habillant, je constate,consternée,  quelques gribouillages sur les murs de notre chambre, derrière le lit. J’interpelle Mathis qui sautille gaiement sur ledit lit :

—   Dis-donc Mathis, c’est quoi çà !? 

—   Ben c’est un rond et un escargot .

—   Mais enfin, qu’est- ce qui t’a pris de dessiner sur le mur ?

—   Ben petit ours brun lui,  il a fait de la peinture sur le mur …

        Mathis, pas si attentitf que çà pendant les histoires, aurait pu se rappeler que Maman Ours se fâche à la page suivante, parce que c’est une bêtise de dessiner sur les murs… 

  Au moins peut-on constater un net progrès en art plastique….

mots d'enfant, jeu, famille, langage