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21/04/2008

Il pleut sur la piscine…


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Sur la piscine endormie, bien au chaud sous la bâche à bulles, il a beaucoup plu en ce sombre dimanche d'avril.
La météo pisciniaire ne saurait être pessimiste pour autant, le ciel se dégage ce matin, et nous savons que le vent annoncé n'affectera pas les calories du circuit de GéO.
Mercredi dernier, le thermomètre plongé au fond du bassin indiquait le record atteint: 18,3° C à 18 heures.
Les relevés matinaux ne descendent plus en-dessous de 15,4°. Ce matin, malgré les cataractes tombées depuis hier, nous repartons sur une température minimale de 16,1°. Le niveau de l'eau a beaucoup monté cependant, comme en témoigne cette vue du skimmer quasiment immergé et le repère de niveau sur la mosaïque.

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Bien sûr, nous sommes nettement en-dessous de nos attentes, mais allons-nous intenter un procès d'intention à ce ciel si clément pour nos jardiniers, maraîchers, agriculteurs? Ce sont les asperges qui vont bien profiter de ce surplus d'eau, et nos palais ne s'en plaindront pas…

"Roi de l'astuce à partir de trois bouts de ficelle", comme il aime à se définir, GéO n'a de cesse de perfectionner son dispositif. Sur le toit du Poulous, lézardent 7 galettes invention GéO, 4 couvertes comme vous avez pu le lire précédemment.

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Ces galettes sont maintenant inclinées vers l'astre du jour, histoire de mieux capter ses rayons bienfaisants. Les 3 bouts de ficelles cette fois, sont tout bonnement constitués de bouteilles d'eau minérale coupées et enfoncées dans le mâchefer qui compose la couverture du Pool House.

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11/04/2008

Trivial poursuit

Échange piscine contre Trivial Poursuit…

Pas de chance, décidément, pour nos visiteurs d’Avril.
Les promesses du ciel ne sont que des fantasmes destinés à décourager les touristes et notre relevé, qui frôlait dimanche soir le but fixé, n’a pu maintenir sa progression. Au bout de 4 jours de climat bretonnant, le thermomètre marque le retour dans la zone d’abandon. Qu’importe, nous n’allions pas lâcher pour autant les séances de Bonne Humeur, et sous la direction magistrale de Gerd, notre chœur de baigneurs s’est mué en accros du Trivial.


Pour les oublieux non-aficionados, petit rappel : le Trivial est un jeu de société où chaque participant, en répondant à des questions, essaie d’obtenir successivement six « camemberts », portions de plastique du disque qui lui revient. Évidemment les questions sont classées par catégories, histoire, géographie, sports, littérature, sciences, etc. Les catégories se définissent par le déplacement sur un plateau aux cases colorées grâce aux points obtenus au lancement d’un dé. Le niveau de difficulté des questions est totalement aléatoire, un camembert s’obtient aussi bien en restituant à Cloclo son identité habituelle qu’en citant le roi de la Grèce Antique dont Camus s’est inspiré pour écrire une de ses oeuvres. Vous suivez ? Ce qui déclenche bien des fous rire ou des envies de lâcher des Jokers pour les plus jeunes quand la question paraît hors de leur portée.
Le jeu que j’avais acheté date de l’époque Ozophoricienne, soit d’au moins 15 ans, autant dire une génération de retard. Ce décalage nous a valu des détours déconcertants dans un monde qui semblait réel et s’est enfoui dans un brouillard mémoriel dépourvu de sens. Exemple frappant, 1ère question qui m’est soumise :
- Quel est le prénom de la femme de Robert Hue ?
Oui oui, vous avez bien lu, la question ne porte pas sur la notoriété d'un homme nommé Robert Hue, son parcours politique ou sa durée médiatique, pas même sur ses origines géographiques et sociales, pas davantage sur son rôle dans le naufrage du Vaisseau PC. Non et non, on me demandait à moi de donner le prénom de sa femme. Je ne savais même pas qu’il était marié ! Et encore, eu égard à ma… Hum hum, « maturité », pouvais-je situer le personnage dans une certaine chronologie … Imaginez les yeux ronds de Guillaume, 17 ans, prépa scientifique, ignorant superbement la marche du monde avant 2006, en face de nous :
- Mais c’est qui ça ?
Pour un peu, il aurait pensé qu’avec un nom pareil, il s’agissait d’un personnage de Ionesco…Et encore, à la réflexion, Guillaume connaît-il Ionesco ? Bien moins sans doute que l’obtention d’une racine cubique ou la formule chimique d’un corps céleste…
Donc, Robert Hue était marié, et sa femme s’appelait… Pas de camembert pour ce tour-là, ce qui rassure mes adversaires.
GéO lance son dé, positionne son disque sur la case adéquate et attend sa question :
- En 1971, qui chantait My Generation ?
Ah oui, excellent, vous savez encore ça vous ?
Quand GéO déclare forfait et que la carte retournée livre la réponse, je sais que j’ai "rocké " là-dessus autrefois, dans ma deuxième vie, mais, j'en suis rendue à la 4ème à ce jour, alors c’est bien loin… Caroline, mémoire familiale du disco années 80, ne se souvient pas davantage des Who. C’est pourtant à elle, justement, qu’il revient d’identifier Cloclo, le monde est bien fait, avouons-le ! Alors que même Alex (9 ans) aurait bien voulu répondre, il la savait aussi, lui, la réponse! Ce qui prouve bien qu’il existe des talents qui ne se démentent jamais ! Pauvre Robert….
Au fait, le prénom de la femme de Robert Hue, qui pourrait le citer ?

04/04/2008

Petite météo "pisciniaire"

Récapitulons maintenant les effets du dispositif génial de GéO:

À l'ouverture de la piscine Mardi matin, nous pouvions enregistrer……………………………… 11,6°
Le même soir, malgré un soleil voilé et l'effet d'un vent du Nord, le relevé indiquait: 13,1°

Mercredi, conditions météo à peu près identiques, soleil voilé et vent de Nord: matin …12,1°
soir…….13,6°

Jeudi, le vent s'est orienté à l'ouest, ce qui pour nous est un franc Mistral, froid et violent
Sous une température du petit matin à 10°, GéO a noté que la piscine était stable à…13,3°
grâce à la mise en place de la bâche à bulles, la température affichée le soir atteignait 15,3°

Ce Vendredi, 4ème jour de fonctionnement, les conditions météorologiques sont idéales.
le vent est complètement tombé, le ciel dégagé a provoqué la chute du thermomètre ambiant au petit matin
Malgré les 6 ° enregistrés sur la fenêtre de la cuisine, le relevé matinal affichait………………… 14,1°
tandis qu'après avoir bénéficier d'un bon 20° dans l'après midi, GéO transmet le résultat: 16,3°

Mon GéO génial est optimiste, son dispositif fonctionne et la perspective d'une baignade de nos Strasbourgeois la semaine prochaine n'est pas exclue !!! Le pari engagé est d'atteindre 18° dans l'eau dimanche. Pour les Alsaciens, ce serait le confort absolu, du haut de leurs 18, 15 et 9 ans, "ça devrait le faire"
Personnellement, je ne m'engage à rien avant les 26°,mais dans la bonne humeur et sous le franc soleil de Provence, allez savoir ce qui nous passera par la tête!

01/04/2008

Poissons d'Avril ?


Hier, il a plu toute la journée, comme si le ciel avait perdu sa géographie.

Aujourd’hui, 1er Avril, GéO a ouvert la piscine.

D’habitude, cette opération est entreprise quand les beaux jours sont établis et que la température ambiante justifie un appel…à la fraîcheur. Ce qui, même ici, nous mène au début Mai. Nous lorgnons alors vers le tapis bleu de la bâche, car mine de rien, c’est un vrai chantier qu’il faut ouvrir, seule la perspective de la récompense motive l’effort.

Mais si GéO tient par-dessus tout à ouvrir si tôt cette année, c’est qu’il a concocté une amélioration de son système de chauffage de la piscine,que nous allons ouvrir le Grand Livre des Records et anticiper sur la date des premiers bains. 2006 c’était le dimanche 7 mai dans une eau à 25°, l’an passé le 10 Mai l’eau atteignait 26°, quel défi à relever …

Tous ceux d’entre vous qui sont passés par la case Saint Max n’ont pu manquer la visite du toit du Pool House ( dit le poulousse) pour y découvrir le système de chauffage, constitué de 6 galettes de tuyau noir en PVC, reliées entre elles pour former un circuit de 300 mètres dans lequel circule l’eau de la piscine. À intervalle régulier durant les heures ensoleillées de la journée, une petite pompe aspire l’eau du bassin et la propulse sur le toit plat. Elle prend en y circulant les calories dégagées par les tuyaux brûlants et redescend jusqu’au fond du bassin, où GéO effectue régulièrement ses relevés.

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Au beau milieu de l’été, la sonde enfoncée dans l’embout qui déverse l’eau chaude affiche 62 à 65 °, ce qui explique que le tuyau descende jusqu’au fond, afin d’éviter de brûler les baigneurs imprudents. Au bout de cinq minutes d‘échange, la température baisse progressivement jusque vers 40 °. GéO a alors calculé la rentabilité du système et programmé la mise en circulation tous les quarts d’heure, pendant cinq minutes. Dès le mois de juin, si le Mistral ne joue pas sa partie rafraîchissante, nous pouvons obtenir une température égale ou supérieure à 30° dans toute la piscine, ce qui provoque d’intenses discussions entre la tenante d’une tempérance agréable entre 26 et 30°, et le tenant du record qui voudrait bien jauger du Maximum qu’il peut obtenir. Vous jugez la gravité du débat …

Durant les mois d’hibernation, notre astucieux GéO a donc imaginé un moyen d’optimiser les résultats du système. En disposant chaque galette dans un caisson formé d’un cadre, tapissé d’un fond sombre plus résistant aux brûlures solaires que le film noir de l’année passée, puis en parachevant le dispositif par le couvercle d’une plaque de plastique transparent, épais d’un millimètre, notre inventeur pense conserver plus longtemps les calories emmagasinées. Il pourrait ainsi réchauffer plus rapidement les quatre-vingts mètres cubes de notre bassin. CQFD .


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Pour tous ceux qui seraient tentés par une installation similaire, GéO a publié sa recette sur le site suivant:http://www.autoconstruction.info/Chauffez-Votre-Piscine-avec-l,372.html

La piscine ouverte ce matin nous a réservé la surprise d’être bleue, comme si ce curieux hiver n’avait pas laissé aux algues le temps de proliférer. L’eau du bassin était à 11,6 ° à midi, en fin d’après-midi, le thermomètre affichait 13,1°. Voilà le point de départ.
Je ne manquerai pas de vous tenir au courant des suites et du moment exact où nous pourrons ressortir nos nageoires…
Sirènes d’Avril, quel programme !
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22/03/2008

Joyeuses Pâques !


Pâques, moment du renouveau , de la Renaissance pour les Chrétiens, nous arrive cette année, coïncidence intéressante, au moment d'une fête juive, Pourim et d'une fête musulmane, l'anniversaire du Prophète…
C'est aussi l'arrivée d'un printemps bien boudeur qui n'incite guère aux activités bucoliques…
Voilà qui suffit à m'inspirer le petit divertissement ci-dessous, à réserver à vos minots et qui me vaudra sans nul doute un hochement de tête circonspect d'Aurel pour son indécrottable gamine de mère… J'endosse!
Quant à GéO, vous imaginez ses haussements de sourcil et son sourire ironique:
"amuse-toi bien!"
Je me suis amusée, faites de même et sous la couette, au jardin ou au coin du feu, passez de Bonnes Fêtes de Pâques



06/03/2008

Le Mieux est l'ennemi du Bien

Surprise du jour, c’est pas raté !!!

Par cet hiver si doux, voilà un bon moment que les arbres fruitiers sont en fleurs dans notre belle vallée… Nous avons même dégusté les premières asperges produites par notre maraîcher local la semaine dernière. Le retour d’un froid relatif nous vaut bien l’inconvénient de ressortir les pulls, pas encore rangés au fond de l'armoire. Rien d’affolant en ce début Mars, néanmoins, certains producteurs de fruits ont manifestement redouté le regain des gelées matinales sur leur verger.

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Peut-être savez-vous qu’il existe un dispositif assez simple pour protéger les arbres en pleine floraison quand s’annonce un épisode glacial. Il consiste en une pulvérisation d’eau au moment du petit jour, l’écoulement continu du jet évitant la prise instantanée du gel sur les pétales, ou pire, sur les fruits en formation.

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Au réveil ce matin, la température sur la fenêtre de la cuisine avoisinait les 4°, ce qui représente un petit zéro au milieu du jardin. Nous sommes descendus un peu plus tard en ville, et la température extérieure affichée par l’ordinateur de bord s’élevait déjà à 6 °. Encore frisquet en milieu de matinée, mais le soleil voilé promettait de doubler la mise d’ici deux heures. Nous abordons donc la départementale qui mène au centre ville, quand mon regard se fige sur l’aspect spectral du verger que longe notre route. Le temps que j’interpelle mon chauffeur pour signaler cette étrangeté, nous étions passés. GéO, vous le savez, n’est jamais en retard pour s’informer et nous rebroussons chemin au premier rond-point, pour constater que je ne me suis pas trompée : une gangue de glace a saisi les branches des arbres au milieu du verger, formant des stalactites impressionnantes et destructrices…

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Vous pouvez le constater, les dégâts sont considérables, les branches cassées nombreuses, et comme je n’ai pris les photos qu’après notre retour, vers midi, entre-temps la température ambiante avait atteint alors les 10 ° et la fonte des glaçons était avancée. L’effet général est donc atténué, mais sans doute serez-vous comme nous atterrés pour ce malheureux arboriculteur, qui n’imaginait pas à quel point son dispositif déclencherait la catastrophe. Inutile de préciser que partout ailleurs, les arbres ont bonne mine et ont résisté sans difficulté au friselis du gel matinal.

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Eh oui, le progrès est parfois bien …redoutable, le Mieux est l’ennemi du Bien, merci à ma grand-mère de m’avoir enseigné ce début de sagesse…

04/03/2008

Alerte aux processionnaires !

Avec la douceur de ce début Mars, nos activités horticoles se réactivent. GéO a entrepris d’améliorer encore son chauffage de piscine, je reviendrai ailleurs sur ses astuces et leur mise en place.
Ce matin, il entrouvre brusquement la porte du bureau où j’essaie de mettre un peu d’ordre, et m’enjoint de descendre séance tenante :
- Lâche tout de suite ce que tu fais et suis-moi !
Faute d’explications complémentaires, je quitte derechef la pièce et suis mon guide, du rythme alerte et militaire qu’il m’impose, jusqu’au bord de la piscine. GéO stoppe d’un signe du bras notre avancée, et notre petit escadron tombe en arrêt sur un mince ruban ondulant sur le pavement. Issu de la plate-bande gazonnée qui borde la piscine, celui-ci se dirige manifestement vers la bâche bleue qui recouvre le bassin durant la morte-saison.

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En remontant la bande sinueuse vers sa source, nous découvrons au milieu de l’herbe maigre un amas grouillant tout à fait répugnant, réel danger mortel pour notre petit peuple. L’année dernière, la petite chienne de nos voisins a été sauvée de justesse par Lydie, la véto de St Max. Bambou n’avait pu résister à la tentation de jouer avec le serpent ondoyant qui traversait le terrain et fort heureusement Marie-Ange s’était immédiatement alerté en l’entendant gémir, bavant de la mousse. Depuis, nous y sommes attentifs et la première réaction de GéO a été d’enfermer Zuko sur la terrasse, afin de lui éviter pareille mésaventure.

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Comme on peut l’observer sur les photos, la chaîne produite par les processionnaires est exemplaire : elles se tiennent l’une à l’autre en alignement régulier et parfait, comme les maillons d’un collier, par un mince fil de soie qui les maintient en contact. Pour en savoir davantage sur les mœurs de ces redoutables visiteuses, et apprendre à s’en défendre, je vous convie à vous connecter sur le lien ci-après, qui me semble très clair et précis.
http://jpgallou.free.fr/chenilles.html.
JP Gallou recommande de détruire les œufs dès la ponte en fin d’été, ou les larves tant qu’elles colonisent les branches basses des pins qui les hébergent, ce qui est possible donc plus tôt en saison. À Saint Gilles la semaine dernière, nous avons trouvé un de ces nids sur la branche basse d’un petit pin, et Daniel, se munissant de pinces métalliques, a pu déloger le nid et le détruire dans la foulée. Ce matin, il n’est plus temps manifestement, et notre surprise n’est pas tant de contempler la colonne que de constater comment elles émergent de leur nid souterrain. Il faut porter un regard attentif sur le pourtour du monceau principal pour distinguer « l’accouchement » des chenilles, qui se créent chacune leur propre trou d’émergement. Comment s’est constitué le premier regroupement de centaines d’individus tel qu’il apparaît sur la photo, je ne sais pas. Mais je suis fascinée par le frémissement de la surface de terre, prélude à la sortie d’insectes beiges minuscules, ailés me semble-t-il et munis de pattes, qui se faufilent rapidement au milieu des brins de végétation, laissant surgir à leur place la chenille, en position verticale, qui s’extirpe en quelques convulsions, d'où me vient l'image d’accouchement . Une fois que l’insecte s'est hissé hors de son trou, impossible de distinguer l’orifice de sortie ! Voilà ce qui m’ébahit le plus, cette émergence ex-nihilo, disparition totale des traces. Si vous n’êtes pas miraculeusement présent au bon moment, rien ne pourra vous laisser deviner leur présence ; D’ailleurs, depuis combien de temps habitent-elles au bord de la piscine, elles aussi ? Si j’en crois JP Gallou, ce pourrait être un cas de colonisation clandestine à longue durée, et de penser que nous avons marché pieds nus sur ce gazon hirsute pendant tout l’été puis l’automne, alors qu’elles étaient peut-être tapies juste en dessous me fait frémir !

Impossible de laisser ces bestioles poursuivre leur chemin, quel que soit leur but, et les pulsions qui guident leur errance. Notre ami Hans a été l’an passé victime de leur pouvoir urticant, faute d’avoir porté des gants de jardin au moment du nettoyage de printemps. Il a souffert de démangeaisons et de brûlures conjonctives pendant plusieurs semaines, nous ne prendrons pas ce genre de risques. Comme GéO l’a déjà imaginée, notre solution passe par le feu. Impressionnant et barbare, mais efficace.
Au garage, GéO remplit une bouteille d’alcool, munie d’un bec de sa fabrication. Je confectionne une torche dans une feuille de papier journal, et nous nous préparons à allumer ce mini- bûcher expiateur. Sur le pavement autour de la piscine, la colonne s’enflamme très rapidement, et nous assistons, peu fiers, à l’agonie de nos ennemies qui se tortillent lamentablement sous l’effet des flammes. Implacable, GéO arrose le gros nœud qui continue de grossir de minute en minute : il y a là-dedans plus d’une centaine de ces chenilles qui, dans une immense cohue, s’apprêtent à rejoindre leurs congénères.

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Bourreaux méticuleux, nous entreprenons de ratisser et balayer le carnage, et c’est alors que nous constatons la poursuite de l’invasion. À mesure que nous nettoyons l’herbe de ces cadavres, les frémissements annonciateurs de nouvelles « naissances » reprennent et sur un périmètre élargi, les sentinelles émergent, ouvrant la voie à de nouvelles créatures boudinées dans leur robe larvaire. À cet instant, dans ce jardin méditerranéen à peine éveillé de son assoupissement hivernal, naît un sentiment complètement dissonant, une sorte de vécu « gore », l’attaque des processionnaires contre le monde résolument civilisé et policé de vos amis GéOde. Serons-nous vainqueurs des affreuses intruses ? Pour mettre fin à cet insoutenable suspens, rendez-vous dans les prochaines rubriques jardinages…

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14/02/2008

Saint Valentin, évidemment…

Avant de vous lâcher pour un petit moment, puisque Mireille et Pierre nous attendent,
et les vagues de l'Océan chanteront pour nous…
De Nantes à Saint Gilles en passant par…
Voici une petite distraction concoctée rien que pour vous, les fidèles et les autres, ceux qui découvrent par hasard ou par on-dit…

Jouissons donc des jours et des heures qui nous sont donnés
de l'amour , de l'amitié
et de tout ce qui peut se partager .

À bientôt.