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26/03/2010

Signes avant-coureurs

Comme chaque année, nous guettons les signes annonciateurs de la délivrance…
Mais les frimas ont tant  étiré leur gangue sur la contrée que l’on n’y croyait plus.
Jusqu’à ce moment où la surprise opère à nouveau…

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Un juste frémissement de l’air,  une   soudaine envie de s’agiter  au dehors, d’oublier le confort du salon ou du bureau pour ramener enfin un peu d’ordre dans le gigantesque chantier du jardin abandonné aux délitements hivernaux et à la destruction inventive autant que méthodique de notre terrassier local…

Et puis, cette image de notre dernier retour de marché, association heureuse des mets d’hiver et des primeurs de notre terroir :

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Un rayon du jardin pour égayer le retour des amis-migrateurs, en l'occurence la visite de Jean-Claude et Josiane qui nous a réjouis…

 

 

 

 

Dernier signe définitif  annonçant la fermeture imminente de la  page hivernale: 
À Sainte Maxime, les ablutions de printemps ont lieu sur la cale sèche,
Les bateaux se font faire une toilette, sans pudeur
Ils exhibent leurs dessous sans fausse honte au ravalement annuel.
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Les opérations de Radoub ont débuté et diffusent dans l’atmosphère  humide un parfum étrange de peinture et de gelcoat dominant largement les senteurs habituelles de la ville.

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Maman les p’tits bateaux ont-ils des jambes ?
Eh oui, même des  roues, qui l’eût cru ?

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Pourquoi n’en profitent-ils pas pour s’échapper?

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15/03/2010

Les Colombes de l'Amitié

Petit retour attendri sur le groupe d’où est née la note précédente :  L’Amitié n’est pas un don qui tombe du ciel comme une pluie printanière, encore que…  Comme tous les sentiments, elle a besoin qu’un ensemble de paramètres soient réunis, que les échanges soient réciproques et l’intérêt mutuel…

Or il se trouve que la dernière école où j’ai pratiqué possède cette singularité étrange : 
Aussi loin que remonte la mémoire des plus anciennes, le groupe des « instits » a toujours constitué une unité amicale, conviviale, joyeuse, animée d’une volonté de réussite collective. 


Grâce soit rendue à cette page de ma vie.  Mon arrivée dans notre petite école au cours des années 90,   chargée d’un bagage familial plutôt pesant, mais motivée par une furieuse envie de m’y caler pour construire quelque chose de différent. Quoi, je l’ignorais, je savais juste ce dont je ne voulais plus. Dès le mois de juin précédent mon ralliement à la cause Sainte Colombe,   l’accueil de l’équipe en poste s’est révélé extraordinairement chaleureux. Premier contact aux cafés croissants rituels du samedi matin, alors encore en vigueur, puis à la session de formation continue, à Nogent, où les conversations en  délire avec Anne-Marie ont renforcé mon enthousiasme…


Est-ce dû à l’école, à l’histoire spécifique de ce petit îlot  autonome dans une petite ville qui navigue entre campagne et grande banlieue ? Toujours est-il que de mémoire « d’instits »,   cette franche solidarité  y a toujours régné. J’apprends avec bonheur que l’entente des « nouvelles » semble largement aussi patente. … Neuf ans après mon départ, le rappel des Colombines lors de  nos retours est toujours aussi vivace, le rassemblement rayonnant du bonheur de passer quelques heures ensemble.

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Anita l’a défini très justement : Sainte Colombe nous unit par la Bienveillance qui éclaire les regards.  Bienveillance constatée comme il se doit à l’égard des enfants qui nous sont confiés, et comme il faut bien s’aimer soi-même pour aimer autrui, Bienveillance fondatrice de l’esprit d’équipe. Les Colombines cultivent le don de l’Amitié, elles acceptent l’Autre comme elle est, et la somme de toutes les différences crée une harmonie spontanée où chaque personnalité  s’épanouit sans fard et sans retenue : l’humour distancié d’Éliane, la fraîcheur d’Anita, la fantaisie d’Anne-Marie, les éclats de rire de la blonde  Sylvie, la patience de Laurence, la discrète vigilance d’Alice, la pétulance de Brigitte… Tout cela mixés parfois aux accents décontractés d’Éric, le surveillant général, plutôt en charge du collège, mais toujours disponible pour nous dépanner.  Et puis, ce rite bien particulier qui n’appartient qu’à  notre brune Sylvie : chaque matin, elle se tient dans la cour, à l’endroit où les rangs sont en cours de formation…Naturellement, elle n’est jamais seule, parents, élèves ou collègues l’entourent déjà. À la manière d’un chef d’orchestre qui maîtrise à merveille sa partition, elle suspend la conversation en cours afin d’adresser un Bonjour particulier et quasi solennel à chaque nouvelle arrivante. Elle seule sait instiller dans ce seul mot, Bonjour, un message inscrit en filigrane qui se personnalise dès qu’il est propulsé  dans l’air, et se charge instantanément d’informations précises et pertinentes. Ce bonjour ferme et courtois sonne comme: « Je te souhaite une bonne journée ! – Où en es-tu ? -As-tu bien dormi ?  - Ta soirée d’hier a-t-elle été bonne ? - Tes soucis avec tes enfants sont-ils gérables ? - Comment te portes-tu, Toi ? »
On n’échappe pas à la vigilance d’une telle amie : alors, si  d'aventure, votre fiston de 16 ans  est ressorti pendant la nuit et que vous l’avez attendu avec angoisse,   si les factures arrivées au courrier de la veille vous donne des sueurs froides,   si la voiture menace ruine et que la voisine renverse les poubelles dans la rue,   si vous sortez de votre nuit chiffonnée par un mauvais sommeil,   vous confessez  le tout dans le minuscule espace-temps de ce bonjour devant les rangs à demi formés.
Un échange de regards, un bonjour attentif, un sourire bienveillant, la plus faible d’entre nous sait qu’au premier moment libre, elle trouvera dans la présence des autres le réconfort nécessaire…
Combien de café-récré ont donné lieu à de petits complots bienveillants pour venir en aide à telle ou telle que menaçait une détresse passagère ou un souci profond ?
Face à cette cohésion, nombreux sont les parents qui s’en félicitent, certains que les enfants bénéficient de cette entente jamais rivale,   si volontiers complémentaire.  Et si là comme ailleurs le monde n’est pas parfait, les solutions-miracle pas plus inspirées par les mânes de notre sainte patronne  que par le saint-esprit, au moins puis-je assurer sans mentir que chaque enfant confié y a trouvé sa place le regard bienveillant de nos Colombes de l’amitié.

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05/03/2010

L' Ange



Notre voyage- surprise de cette fin février s’est révélé une fois encore un retour aux sources du cœur : Le complot mené par Nouchette et GéO n’a peut-être pas pris la forme imaginée initialement par les compères, mais comme il s’agit d’une histoire d’Ange, il a bien fallu s’adapter aux conditions nouvelles.

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Notre Ange se porte bien. Il s’est fait tirer le portrait en multiples exemplaires; déjà photogénique, il multiplie les poses à l’envi,   mais conserve jalousement son mystère.
À  une certaine manière d’exiger le repos de sa mère,    je le soupçonne de veiller déjà sur ses parents… À tout le moins, Nouchette ne risque pas de commettre des excès de table, ni de bricolage…À moins d’établir son campement dans le coin toilettes  fleuri du   nouvel appartement…


J’adore l’idée que ma fille vit en co-location intra-utérine.


Cette pensée éveille une foule de souvenirs, de sensations plénières entre  euphorie exaltée et malaises diffus. Des bouffées de plénitude béate alternant avec ces spasmes vomitifs du petit matin, le dégoût soudain de certains mets succédant à une tenace fringale. Nous avons toutes connu ce sentiment décalé de n’être plus tout à fait l’unique Maître de notre corps, cette  l’obligation de se plier à des règlements intérieurs où l’on n’a pas son mot à dire… Vaille que vaille,   semaine après semaine, l’Ange établit son nid, creuse sa place au sein du ventre accueillant, pousse ce qui le gêne et commence à ériger une rotondité à peine perceptible sur la silhouette de sa génitrice. Comment expliquer ce sentiment de fierté à regarder ainsi évoluer celle qui reste ma Douce, et qui m’apparaît en songe comme l’Enfant Révélé qu’elle fut à mes yeux émerveillés?


Ces deux-là ont encore six mois pour s’accoutumer à la solidarité physiologique, puis il leur faudra apprendre la séparation organique… Avant l’ultime moment de la confrontation face-à- trois-faces.  Parce que le Père a aussi son mot à dire, son envie de protection, d’intervention, sa projection personnelle ; qu’attend un futur Papa quand il assiste, médusé et impuissant aux nausées de sa bien-aimée transformée d’un coup en marmotte revendiquant d’habiter  jour et nuit sous la couette ?  Il s’attendrit sûrement devant les métamorphoses, simultanément patient et curieux, attentif aux angoisses qui pointent et aux étapes incontournables. La séance photo de la première échographie représente la première entrée en contact,   un rendez-vous concret où l’Ange revêt d’un coup une existence propre, il a un physique,   certes encore un peu flou, des attitudes, des sursauts marqués quand la technicienne blasée secoue son antre.


Effets paradoxaux du progrès, cette surveillance vidéo lui vole son intimité : elle anticipe considérablement la prise de contact, elle répond à des questionnements  qu’elle a suscités : Le squelette est vérifié, les doigts décomptés, le crâne examiné, les membres inspectés, les mesures normalisées. Dans la nuit des temps, les femmes enceintes n’avaient aucun moyen de contrôle sur le mystère de la Vie auquel elles participaient, souvent involontairement. Cette formidable  avancée technologique ouvre l’affreuse boîte de Pandore du perfectionnement.
Que ma Douce vive sa grossesse sereinement me paraît une finalité nécessaire et suffisante pour préparer de beaux jours à cet Ange qui vient à nous. Je n’ai pas de meilleur vœu à formuler pour accompagner mon enfant parvenu  à l’étape même de notre première rencontre.


Une si belle aventure…

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29/01/2010

Le Nid

D'abord, tu ne sais pas  où te conduis le courant violent qui t’entraîne.
Tu coules en aveugle le long des parois chaudes et humides.
Tu pénètres en conquérant pressé, ou en intrus intimidé
Dans cet antre inconnu où tu te sens pourtant déjà attendu.
Il te manque une part de toi-même. Tu l’ignores, mais tu guettes…

Tu guettes, comme le miroir attend son modèle,
Comme le jour poursuit la nuit, comme la soif désire l’onde tiède.

Tu n’existes que dans l’Ignorance Magnifique.
Tu t’y loves, tout te paraît alors si tranquille.
La chambre t’enveloppe d’obscurité chaleureuse
Tu roules sur toi-même au sein du magma prodigieux.

Tu roules à l’infini comme une bille ivre
Tu roules et t’enroules dans la paroi mouvante…

Dès lors tu épouses l’enveloppe voluptueuse
Qui t’appelle et t’attache en son sein
Un flux  bienfaisant s’infiltre et te traverse
Déversant en  rythme voluptueux l’Énergie vitale.

L’Énergie t’aspire et te respire comme un souffle
Cette cadence déjà résonne comme  la vibration initiale.

Sans hâte, sans crainte, sans doute, tu abreuves tes forces
Tu frémis et te gonfles à chaque vague.
Il n’est pas temps encore pour toi de compter
Tu viens juste de trouver l’arrangement sublime
Au fond de ton nid, tu t’es offert la Vie.


22/01/2010

Chimène

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Chimène avait du coeur,
qu'elle a distribué avec  ardeur
si volontiers donné à sa maîtresse
qu'aujourd'hui Simone est en détresse.


Une grande  pensée pour mon amie
Ce vide soudain,  erreur de la vie
Chimène a accompli sa destinée
Entre tes bras, son souffle a décliné.

Chimène avait du coeur
Une robe  soyeuse, un regard d'or
Un sillage d' élégante prestance.
Votre duo douillet, belle constance…

Fidélité, Amitié, Tendresse
Années  partagées en franche liesse
Compagne innocente des abandons
Chimène restera un très beau don.

26/11/2009

Amitié et amitiés

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Un peu kitsch, ce bouquet  composées de roses de Novembre ?
Sûrement, mais je les ai trouvées belles et nobles, entièrement vouées à l’éclat de leurs couleurs, à l’épanouissement de leurs corolles denses et parfaites … La couronne constituée par tous ces pétales m’offre l’évocation idéale du sentiment éprouvé lors de la visite d’Annick, Florence et Alice à la maison, voilà une dizaine de jours.
Observez la structure particulière des pétales :   leur entrelacement illustre l’enchevêtrement des relations amicales au long d’une existence. Belle image de l’Amitié et des amitiés qui entourent et protègent nos cœurs de vie.

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Ce week-end éclair nous a permis d'accueillir Annick, en coup de vent, mais je lui sais gré de nous l’avoir accordé. J’ai toujours connu Annick en train de courir, de se démener pour trouver une solution aux multiples problèmes que rencontre toute mère de famille qui roule en solo.  Toutefois, au cœur même de ses soucis, Annick a souvent procédé en discutant,  en confrontant ses ressentis et  ses angoisses aux avis de ses amies. Son esprit ouvert lui permet d’apprécier les divergences ou les similitudes de situations, de se forger sa vérité, quitte à affronter les conséquences de ses choix. Ce qui me touche en elle est sa volonté combative de positiver et d’avancer… Son honnêteté intellectuelle et sa lucidité, que j’ai retrouvées intactes, bien que nous n’ayons plus eu l’occasion d’échanger ainsi depuis plusieurs années.
Autre bonus du week-end, Annick était accompagnée de Florence et d’Alice, les cadettes de la fratrie, que j’ai comptées jadis parmi mes  élèves.  L’amitié née en cette période est largement payée de retour : il est touchant et  agréable de retrouver à l’âge adulte  les jeunes femmes  et de les écouter exposer leurs projets et leurs plans d’avenir. Que de chemin parcouru ! Elles ont atteint l’orée de leur maturité, et m’ont impressionnée par leur vision pragmatique du futur. Leur confiance en la vie, c’est à leur mère qu’elles la doivent. Merci donc à l’Amitié pour leur passage à Saint Max.

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L’Amitié  est pour la plupart d’entre nous le meilleur ressort du sentiment d' exister, l' appréciation d' épaulement dans les mauvais jours,  l' exaltation par le partage des moments heureux. Qui ne rêve de prolonger à l’infini cette fusion  extra-sexuelle du lien  à l’autre que l’on croit avoir vécu à l’adolescence ?
Avoir été pensionnaire, c’était dans mon cas personnel, avoir noué des attaches privilégiées avec mes congénères… De fait, à l’autre bout de la chaîne de vie, ces amitiés de jeunesse n’ont pas survécu à l'érosion du temps, aux éloignements physiques et aux divergences de cheminement.
Les amitiés adolescentes sont éphémères, elles durent le temps nécessaire à la sortie du nid  et s’effacent souvent à la confrontation des choix amoureux …
Que sont devenues Jacqueline, Viviane, Michèle et les autres ?

C’étaient mes amitiés de jeunesse, et après elles, d’autres figures ont occupé mes pensées, d’autres rencontres ont partagé mes discussions, d’autres personnalités ont construit le réseau de mes amitiés. À leur tour, l’une après l’autre, elles se sont fondues dans la brume du passé. Elles sont entrées au musée des amitiés révolues.
Toute  amitié non entretenue devient fleur fanée.
Les premières amitiés étaient si entières que je croyais qu’elles dureraient à tout jamais.
Les amitiés de l’âge adulte n’étaient pas moins sincères sur le moment, mais  j’ai toujours su, malgré les nombreuses barrières qui ont bloqué la formulation de l’aveu, qu’elles étaient des amitiés opportunistes, puisqu’elles étaient liées à nos couples, à l’évolution de nos familles. Ces amitiés-là  fonctionnaient comme un interminable labyrinthe de miroirs, où de dîners en week-end campagnards, des vacances partagées aux sorties courantes, les échanges se bornaient à se renvoyer indéfiniment l’image du même épanouissement consensuel.

Les premières amitiés étaient abruptes comme les chrysalides que nous étions. Les secondes se sont raffinées par l’enregistrement de codes sociaux.  Les premières se sont évanouies dans un espace indéfini, entre la fac et la mise en couple. Les secondes se sont fondues dans le brouillard opaque levé à l’heure des dissensions et du divorce. Quelques promesses d’amitiés sincères à la saveur embarrassée au moment d’être proférées. C’est qu’il est particulièrement malaisé de  soutenir un seul  membre d’une équipe qui se désunit. Ces amis-là ont généralement rompu  les amarres, sans heurts, sans reproches et sans larmes, juste par défaut de présence.


Je me souviens d'un ami qui définissait ce syndrome en figurant son cercle relationnel sur une soucoupe. Lui se situait au centre de sa sous-tasse, il occupait franchement l’espace plan nécessaire à l’équilibre du récipient. Autour, sur la porcelaine incurvée qui entoure le fond, les gens tournaient  sur un  manège en forme de toupie : tantôt proches du centre, grâce à l’attraction centripète des sentiments passionnés, puis par la force centrifuge des événements sociaux, propulsées vers l’extérieur avec le reflux des histoires achevées. Un beau jour, chacun d’entre nous  pouvait atteindre le bord de l'assiette et disparaître dans l’abîme de l’oubli…

Les véritables amis, celles et ceux qui traversent les courants existentiels et se maintiennent près du centre, sont ceux que l’on rencontre en Pays de  Solitude , sinon de détresse. Chacun peut reconnaître son cercle véritable quand les liens perdurent aux chagrins, aux déménagements, aux errements professionnels et affectifs. De ma période parisienne, je me réjouis des attaches toujours vaillantes avec mon Trio Sensible, même si les entrevues sont devenues rares, elles résonnent toujours du même vibrato. Grande Richesse. De la page construite dans ma-maison-au-bord-de-la-forêt,où ce Trio a joué aussi sa partition, je peux me vanter aussi de quelques amarres solides… D’autres se sont usées avec le temps, certaines ont des pics d’émergence, comme si la marée haute les recouvrait pudiquement pour mieux les mettre à jour, bien au sec, en période de basses eaux :  La vie avec ses nombreux va-et-vient… Mais il ne faut jamais rien regretter, de nouvelles rencontres se sont produites, d’autres visages occupent les multiples pétales de mes roses… Ce bouquet de novembre, c’est un livre de l’amitié qui se feuillette à loisirs.…en marche vers  l’automne personnel  qui me guette, il sent encore très bon.

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27/09/2009

Poule mouillée…

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À 23°5, Copain est toujours aussi téméraire et plonge allègrement à la poursuite du Joujou.

Vous remarquerez la prudence de Zuko!

Quant à nous, les heureux humains qui lançons patiemment  le joujou , nos réactions sont mitigées. Mais comme l'été semble revenu, il ne faut rien lâcher et nous finissons par y aller, serrant les dents et  les poings pour lutter contre la chair de poule.

Dans cette occasion, je  me dis qu'il s'en faudrait d'un rien pour devenir l'illustration parfaite de la poule mouillée!

Alors je me lance sous les moqueries de GéO et du Destrouk'tor qui me narguent.

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02/09/2009

Copain chien amphibie

Dans la catégorie Bête de Gévaudan, portrait du jour :

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Honte à moi sur toute la ligne, durant l’été, j’ai omis de vous tenir au courant des frasques du  Destrouk’tor noiraud. Toujours débordant d’affection envers quiconque passe à portée de ses démonstrations  intempestives, il adore fourrer sa truffe frémissante dans les conduits de nos oreilles. Et puisque nos organes de l’ouïe l’inspirent, il lance ensuite de petits souffles derrière le lobe de nos oreilles, remonte enfin vers les commissures de nos lèvres en une bonne série de léchouilles tendres… Ainsi débarbouillés, il ne nous reste plus qu’à l’accompagner au bain pour le rituel  joujou-piscine, autre variante du joujou-jardin qui finit par lasser …

Depuis l’an dernier, les joujoux ont changé de corps. Finies les baballes en mousse ou en latex. Un grand nombre de balles de tennis ont rendu l’âme en quelques secondes, GéO a résolu de passer au produit de grande résistance, et dont le renouvellement ne nous coûte rien : bouteille de Salvetat et de Vichy font parfaitement l’affaire. Avant de rejoindre la poubelle de tri, elles ont droit désormais à un détour par la case joujou, le recyclage, c’est économique et écolo…

Cet après-midi, donc, séance piscine selon le rituel établi :

Après quelques plongeons au milieu du bassin pour récupérer l’objet lancé, voici une petite séquence photo concernant les intenses activités du chien et de son maître.
Vous constaterez sans peine que Copain est parfaitement amphibie et pratique sans fatigue l’art de l’apnée:

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Promis, juré, il ne se fera plus avoir !

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