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10/11/2013

Chut! Chloé dort…

Chut ! Chloé dort…

 

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Chloé 1 heure

Cette phrase, Mathis va certainement beaucoup l’entendre  dans les jours, les semaines, les mois qui viennent.  Pour l’instant, il en est à la découverte de « ma petite sœur », et la  famille se compose… Grand moment, à savourer sans modération.

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Chloé,  petite fée tombée (enfin !) du nid chaud et douillet qu’elle occupait presque abusivement depuis longtemps au gré de sa maman, est arrivée samedi à l’heure du zénith. Malgré la grisaille ambiante,  il faut croire que le choix de l’acmé du jour  prédisposera la demoiselle à un joli destin, un chemin lumineux et généreux.

 

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Chloé dort, Chloé s’éveille, entrouvre à peine les yeux l’espace d’un instant, elle découvre la lumière, les bruits, la fraîcheur relative de la chambre, le goût de sa maman, l’odeur de son papa, le gazouillis de la conversation de son grand frère, si fier !  

01/07/2012

Envol

In extenso, ou presque, les nouvelles du jour concernant nos oisillons:

Hier vendredi,

L'apprentissage porte ses fruits, les prisonniers (car maintenant ils font bien sentir qu'ils le sont) mangent seuls, ils vont à la nourriture qui leur est proposée et picorent correctement. Une fois rassasiés, les sorties intempestives hors du panier se multiplient avec plus ou moins de réussite dans les atterrissages. Certains sont en école de vol sous surveillance et ne sont pas trop effrayés.
Un courageux a parcouru un vol impeccable dans deux pièces consécutives sans rien accrocher et en se posant avec une amortie convenable. Premier breveté de vol il a été immédiatement libéré par temps favorable. Vol en extérieur probant destination les thuyas ( 25 mètres) retour moins réussi dans la vitre de la porte fenêtre sans dommage. Un séjour d'acclimatation dans le massif de fleur pour un petit repos bien mérité. La suite à la grâce de dieu...
 
 
Pour le moment, je ne dispose pas d' images illustrant l'exploit, mais  notre ami Jean-Claude promet d'en envoyer dès qu'il aura le temps… Patience, patience, amis souris-fidèles, notre feuilleton sauvetage déroule ses passionnantes étapes.
Bonne journée à tous et toutes.
 
 
 
 

30/06/2012

Oisillons ( suite)

Voilà une bonne semaine que je vous ai laissé languir sur le sort des orphelins de Montmeyan.

C’est cruel, je le reconnais.

Il est temps cependant que vous cessiez de m’en vouloir, je m’en vais ici même réparer cet oubli… Ou plutôt, je laisse la plume à celui qui est vraiment concerné, car depuis le début, il se consacre jours (et presque nuits) à ses adoptés, dénommés dorénavant les pioupious.

 

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En date du 22 juin, soit dès le retour, Josiane nous rassurait :

Les petits ont bien voyagé. Jean Claude prend très au sérieux sa condition de nounou.

Ils Grossissent bien.

Repas réguliers, nettoyage du nid. Le problème se pose pour l'envol. Question posée par Noémie!


  Le 24 Jean-Claude envoyait à son tour ces précisions :

Les enfants à plumes se portent bien.

J'adresse pour Odile les précisions du menu, quantité pour la journée de samedi soit 4 jours après le sauvetage:

6 grammes de céréales pour bébé +5 gr de jaune d'oeuf + 17gr de steak haché finement émietté 

ajout d'environ 35 gr d'eau pour obtenir une bouillie de farine de céréales de consistance optimum, collante juste pour retenir les miettes de steak.

Les 3 jours précédents le poids de steak ingurgité a été de 45 gr (de 8 à 12 gr /j )

Les photos jointes parlent d'elles mêmes.

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 Revue presque quotidienne, le journal des petits est tout de même très régulier :

Hier mardi 26 juin soit une semaine après leur sauvetage:

Les progrès sont fulgurants un téméraire s'est échappé, instinct, peur ou inconscience le vol fut de 6 mètres. L'oiseau s'est accroché au parpaing du garage naturellement comme à l'écorce d'un arbre, je l'ai récupéré sans difficulté et il n'a pas manifesté de crainte particulière. Par chance il a évité de sortir à l'extérieur la porte du garage étant ouverte. Une deuxième escapade pour un vol de 5 mètres a conduit le même je pense vers le coin de la pièce. Depuis je redouble de prudence afin de les garder encore un peu enfermés et de les "éduquer" au mieux avant le grand départ.

La couvée a dévoré comme jamais, 57 gr de nourriture au lieu de 37 gr la veille. Dans la soirée le menu a été agrémenté de graines et fruits secs (acheté en jardinerie).Le travail est conséquent, changement de litière 4 fois par jour, repas toutes les 2 heures, mais le résultat est là. Je fais en sorte qu'ils ne soient plus gavés en tendant le bec ouvert vers le haut mais qu'ils picorent en allant eux mêmes attraper les graines sur la palette, certains commencent à y parvenir.

 

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 Appétissant n'est-il pas?


Ce matin mercredi:

Réveil à 9 heures, ils ont couché dans le noir et braillent mollement. Leur comportement est tout autre, ils s'ébrouent à qui mieux mieux, sautent au haut du panier, étendent leurs ailes et se nettoient. Désir de voler pour toute la troupe, plusieurs vols spontanés avec un atterrissage raté derrière la roue de la remorque qu'il a fallu démontée pour récupérer l'apprenti pilote. 

La main et le bras qu'ils sont habitués à voir ne les dérangent pas outre mesure. Je pense que demain il faudra les lâcher, malheureusement il est prévu pluie et orage...chaque chose ne son temps. 

Je vais les affamer un peu pour qu'ils apprennent à picorer seuls si possible, j'ai bon espoir les débuts étant encourageants.

 


 

jeudi 28

Les repas tardifs comme je le disais hier ont permis d'obliger mes assistés à se bouger, ils prennent la nourriture sur la palette de bois en picorant violemment.

Mais à peine restaurés leur souci est de prendre le large, ils doivent s'ennuyer dans le panier et comme ils volent et sont robustes je crois bien que demain sera le jour de la grande évasion à l'air libre.

 

 

Nous attendons maintenant la grande scène de l’envol…

 

20/06/2012

B.A du jour


 





 



 

Visite hier de Jean-Claude et Josiane, nos amis qui se partagent ordinairement entre Châteauneuf et Montmeyan.

 

Profitant de la fermeture hivernale de la maison, une nichée s’est installée dans la cheminée de la hotte  de cuisine. Josiane, un peu incommodée à l’idée d’élever les passereaux aux vapeurs  de poêlée et autres fritures, a demandé à son doux et ingénieux époux d’étudier le transfert de la petite famille. Derechef, Jean-Claude s’est attelé à ce nouveau problème, il a entrepris de libérer le manchon du conduit. L’opération lui a permis d’observer la couvée  et de dénombrer huit petits becs affamés. En  attendant de solutionner le problème, il a remis les choses en l’état, du moins le pensait-il.

 

Hélas, en rentrant de ses occupations extérieures, Josiane  ne peut que constater l’accident. Près de la porte fenêtre fermée, un cadavre gît déjà tandis que l’autre parent s’agite encore malgré sa patte cassée.  Malgré les soins que nos deux amis essaient de lui porter, l’oiseau meurt à son tour.

 

Triste histoire, dure leçon de vie.

 

Jean Claude s’en veut déjà de n’avoir pas mieux raccorder les tuyaux, Josiane regrette son absence de la cuisine au moment où les oiseaux, ayant perçu l’intervention de l’Homme , se sont affolés et ont essayé de trouver une nouvelle issue.

 

Cependant,  dans le conduit ouvert, les  oisillons réclament à grand cris leur subsistance !

 

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Jean- Claude se souvient à propos que GéO a déjà élevé et sauvé un petit merle et quelques poussins dans une vie antérieure. Ils décident donc de descendre à Saint Max une partie de la nichée. Un des oisillons s’est évadé, Jean- Claude reconstitue une partie du nid dans un bol, et  nous voilà autour des rescapés.

 

Un premier essai de nourriture avec une cuillerée de graisse d’oie agrémentée de graines de pavot moulues. Les becs se tendent avec avidité vers la subsistance.

 

Mais GéO a une autre idée. Notre amie Simone apporte régulièrement des jaunes d’œufs durs pour compléter la soupe de Copain et Guss.  Deux boules écrasées, additionnées de brisures de riz cuites dans un bouillon de carottes ; salade et légumes verts,  l’ordinaire de notre petit peuple cuisiné avec amour par un maître expert. Et voilà une provende parfaite pour restaurer la couvée.

 

Comme des bébés, au fur et à mesure qu’ils sont repus, nos oisillons s’endorment. Trois heures plus tard, digestion accomplie, les cris d’alarme retentissent à nouveau.

 

Je ne sais si Josiane et Jean-Claude ont passé une nuit complète, mais je les imagine ce matin bien occupés avec leurs orphelins adoptés. La famille s’agrandit…

 

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 Pardon aux lecteurs du début de journée: l'intégration de la petite vidéo initiale n'a pas été simple!

Si d'aventure l'image reste noire ou immobile, voire vide, dites-le moi, j'essaierai d'intégrer le fichier sous un autre format… Mais c'est dur quand on n'est pas geek, ouf!

10/11/2011

Décrue

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Une semaine de tempête sur nos têtes.

Une semaine de pluie et de  vent,   bourrasques et orages, nous n’en demandions pas tant pour accepter la ronde des saisons.

Une longue semaine grise et humide, un ciel de plomb pour tout horizon.

Et dessous nos pas, la terre enflée.

Habituellement lézardée par l’absence d’eau,   la terre d’ici est  sèche, durcie par le manque, comme un cœur en souffrance.

Au deuxième jour, cette  terre est déjà malade. Elle refuse d’avaler la potion.

-  C’est trop, dit-elle, trop pour moi.  Mon régime est chamboulé, j’ai besoin de m’habituer, de prendre l’humidité à petites goulées, sans me presser.

Au troisième jour, la tourmente redouble.  Obstinément, de son réservoir percé, l’eau se déverse sans cesse sur le sol saturé.

 Sous  les torrents improvisés, les chemins se perdent. La pente des sentes accentue l’ardeur du flot, la terre  diluée dévale, chargée de pierrailles, comme si la colline décidait de couler vers la plaine.

En bas, les champs disparaissent à leur tour. Plus de racines, plus de vignes,   plus de  limites entre routes et fossés, un vaste lac s’étale.

 

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On pense à Noé.

Des histoires de naufragés remontent, on imagine la colline émergeant lentement des rives d’une mer primitive,   ponctuée d’oiseaux abasourdis ébouriffant leurs plumes aux rivages boueux… L’homme  des crêtes se terre en attendant l’éclaircie.

Ceux du bas sont moins heureux.  Eux n’ont plus d’abri. L’eau s’est invité dans leurs demeures, leurs chambres et leurs salons. Mais elle n’arrive pas claire comme la pluie. La crue qui envahit les maisons s’est gorgée de boue, de pierres,   de poussières. L’onde pure s’est ruée en fange hostile, bourbier glacé qui anéantit tant d’efforts passés, tant de rêves  chèrement réalisés.

 

Enfin, le ciel a épuisé ses réserves ;  lentement, la pluie a reflué.

Sous la lumière engourdie d’une aube renouvelée, la pluie a  fini par cesser.

Un soleil  jouvenceau balaie les nuages, sa clarté timide se penche sur  les marécages. 

Les pieds dans l’eau encore, mais la tête au soleil, les ceps de vigne attendent des jours meilleurs.  Les routes de la plaine retrouvent le tracé du macadam, la terre déglutit les dernières gorgées de  sa tisane  automnale.

 

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Demain, il faudra nettoyer.  Demain il suffira d’ébrouer les résidus de boue,   de balayer les amas de vase, de repousser le limon dans  le lit  des rivières… Demain, le soleil luira sur les terres de Provence  rendues à leur vraie Nature.

 

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05/11/2011

Déluge et petit peuple…

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C'est vrai qu'ici c'est le déluge…

Depuis dix ans que je suis installée sur ce bout de colline, je n'avais jamais affronté une telle douche céleste…

Bourrasques et trombes d'eau depuis trois jours pleins, les chemins n'y résistent pas, les vignes de la plaine sont ennoyées, la piscine déborde régulièrement, …et nous affrontons vaille que vaille les mille et une malices du vilain  lutin de la maison : plomberie défaillante, velux fuyant, séjour ruisselant…Et chauffage lymphatique jusqu'à l'éclipse. Cette semaine restera marquée par les pannes en chaîne… À tel point que GéO ne s'énerve même plus…

 

Il en est deux toutefois qui  apprécient la situation… 

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22/10/2011

Hotel ***

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Les nuits fraichissent, même sous nos étoiles varoises.

D'ailleurs, les gifles du Mistral ont crûment porté un sort aux espérances nautiques des profiteurs du Sud.

La semaine dernière, GéO se vantait encore des séances piscine partagées avec Copain et Guss, 

C'en est bel et bien fini, cette fois.

Fraîcheur nocturne, c'est aussi portes ouvertes à notre petit peuple , nuitées au chaud dans la cuisine,

au plus près des maîtres…

Soit, mais GéO avait mieux dans sa besace de bricoleur:

Ses mains habiles ont bâti un abri contre la bise.

Copain s'y est faufilé sans hésiter.

Guss s'est montré déconcerté, il a pointé le nez d'abord, pas encore décidé.

 Mais quelques croquettes prestement lancées ont eu raison de ses réticences.

Les voilà installés dans un  hotel*** rutilant.

 

09/08/2011

Occupée !!!

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Fidèles-souris-lectrices, ai-je besoin de vous expliquer plus avant les raisons de ma désertion aoûtienne?

Mathis nous régale de sa constante bonne humeur, mais je ne sais plus où j'habite… Comme toutes mes "collègues" du Club Mamies, je vis à la minute présente. Mais quel régal!

Je ne veux évidemment pas même penser au vide de la maison , la semaine prochaine. Profitons du moment, c'est formidable.  Avec l'aide d'un gentil baby-sitter occasionnel, Alex assure quelques intermèdes de garderie, le temps de courir au Poulous chercher les légumes du jour ou d'étendre une des lessives quotidiennes…

Monsieur Mathis est fort occupé lui aussi à conquérir la marche et la station debout. Il s'entraîne à franchir tous les seuils de portes , bras chargés d'une lourde locomotive jouet en bois, et surtout il se relève seul, sans prendre d'appui, en deux temps. Puis il guette nos applaudissements.

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Nos deux p'tits pensionnaires s'entendent à merveille. Alex ( 12 ans) fait preuve de patience et d'attention. En témoigne cette partie de ballon où Mathis ( 11 mois aujourd'hui!) nous surprend en lançant vraiment la balle à son partenaire.

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