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27/08/2009

Il court, il court, l'été 2009…

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Des news de Bali où s’égaient Audrey et Seb, et on se régale de cet accompagnement visuel de nos  êtres chers sur la planète… Auparavant, on attendait plus ou moins les cartes postales, toujours délivrées quinze jours après le retour des vacanciers et leurs récits de vive voix. Aujourd’hui, on se voit moins, on vit loin les uns des autres, mais Google nous relie et éclaire les horizons lointains. À l’heure où je leur réponds, je constate que l’Indonésie est plongée dans la nuit, je découvre le style colonial des chambres d’hôtel, les moustiquaires moussantes autour des lits, la luxuriance des sites nommés sur le journal mailé, je me promène au fil de la souris sur les routes qui , du Nord au Sud de l’île, traversent les rizières… Du voyage dans mon fauteuil, l’esprit dans les étoiles…

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Tirtagangga

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hotel Apa Kabar


Étoiles que nous avons bien guettées  ici à saint Max, en compagnie d’Aurel et Jing. Les cieux d’août propices au passage des comètes, il est pourtant dommage que la clarté lunaire en ait parfois gêné l’observation. Mais la saveur des nuits commencées sur les transats autour de la piscine, dans l’obscurité du fond du jardin, après l’ultime bain nocturne,  à siroter l’Absacker de rosé ou une infusion digestive! La spontanéité de Jing, sa fraîcheur et sa joie de vivre, la sérénité de mon Aurel, leur bonheur évident dans cette parenthèse estivale ont paré leur séjour de souvenirs chaleureux et rieurs, comme un été d’Enfance Retrouvée, une insouciance originelle qu’on voudrait ne plus oublier.

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Illustration par l’Aïolli des familles que personne n’a boudé, entre la journée à Cap Taillat où j’ai repéré un poulpe joueur, et la balade en vélorail que nos tourtereaux ont voulu découvrir à leur tour. Un orage  plus tard, il a bien fallu se résoudre à rendre nos jeunes à leur vie parisienne, mais nos murs sont encore empreints de leur présence charmante.

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Ces effets de grêlons sur le jardin précipitamment abandonné pour rappeler que ce bel été assoiffe notre terre. Le jardin est devenu un réservoir de poussière sèche que les chiens soulèvent dans leurs jeux, pellicule terreuse qui recouvre les voitures, les plantes ternies par la déshydratation.  Aujourd'hui comme hier, Saint Max a été ignoré de la douche divine  et GéO ne sera pas dispensé d’arrosage demain…Mais avec le départ de Marie-Geneviève ce matin, on sent bien que l’été court à sa fin. Ce n’est pas encore visible, à part quelques rares feuilles jaunies dissimulées dans les ramures,  mais la tombée du jour se fait  plus rapide, le rafraîchissement  de l’aube oblige les dormeurs à remonter la couverture jetée au pied du lit, un petit je-ne-sais-quoi qui annonce que les vacanciers vont s’effacer de nos paysages… et nous laisser  leurs traces abandonnées comme ce cadavre de Murène que nous avons découvert à Taillat, gisant mollement dans un trou de la passe rocheuse où j’ai mené mon excursion.

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07/08/2009

Nuit étoilée

Une magnifique  nuit étoilée, dans la chaleur enveloppante de ce 5 août 2009, dévolue à l'écoute émerveillée d'une prestation brillantissime.

Ce sont deux étoiles qui s'installent aux claviers des pianos , et tirent des instruments embrassés des volutes musicales éblouissantes.

Martha Argerich et Nelson Freire se jouent des difficultés des oeuvres choisies.

Au milieu du parc du château de Florans, la scène installée sur un plan d'eau dresse un décor mirifique. Alentour, les platanes séculaires et les séquoïas gigantesques déterminent un rempart naturel de verdure. Les visiteurs se délassent à l'ombre afin de mieux se préparer à la soirée sublime qu'ils attendent.

 

La première pièce du répertoire est un opus de Johannes Brahms, "variations sur un thème de Haydn". Les premières notes disputent l'espace sonore à l'armée de cigales qui stridulent encore dans la chaleur de ce début de soirée. Le jour est à peine tombé, le ciel prend lentement des couleurs d'azur foncé, les papillons s'affolent dans le rayonnement des projecteurs, et les auditeurs attentifs se détendent à mesure que s'atténue la chaleur. Haydn versus cigales, on pourrait s'imaginer parasité par le rythme des insectes, mais l'oreille s'habitue rapidement et l'amalgame improbable s' accepte finalement. D'autant  que les deux virtuoses enchaînent le programme avec les danses symphoniques de Serge Rachmaninov, arrangées pour deux pianos. L'oeuvre est complexe, riche de sonorités résolument modernes, et le public se laisse envahir par l'extrême brillance de l'interprétation. Cette première partie s'achève sous les bravos enthousiastes et déjà le public manifeste sa gratitude .

 

L'atmosphère se rafraîchit à peine tandis que nous arpentons les allées majestueuses du parc durant l'entracte. Simone trouve son bonheur en se procurant un enregistrement de Beethoven et Schuman à prix d'amis, qu'elle se promet de faire dédicacer à la fin du spectacle.

 

La seconde partie s'ouvre avec le concertino pour deux pianos de Dimitri Chostakovitch que j'ai beaucoup apprécié. Je me promets de chercher l'oeuvre pour l'écouter à nouveau à mon rythme. Le grand rondo en la majeur de Schubert me déçoit un peu.  Mais Franz Schubert n'est décidément pas le compositeur des démonstrations extravagantes. Il est le musicien de l'âme, celui qui murmure à nos oreilles son infinie compassion, sa joie intime, ses partages feutrés des émotions aussi vives que secrètes. Mon Schubert s'accommode mal d'une brillance Litztiennes, et je le reconnais mal dans cette version trop clinquante. En revanche, la Valse de Maurice Ravel achève brillamment la prestation.

 

Le duo Martha Argerich et  Nelson Freire  fonctionne avec humour et légèreté, comme si la tendresse qui les unit déterminait l'harmonie des touchés, la grâce des échanges, comme une suite de clins d'oeil complices qui enrobent les difficultés inouïes des oeuvres interprêtées. La magie opère et nous sommes sous le charme, il me semble que cette superbe soirée est passée en un éclair, le temps nécessaire aux comètes pour illuminer le ciel de nos nuits provençales.

Un  moment sacré, le souvenir d' une nuit étoilée de musique et d' amitié.

 

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18/07/2009

fê-stivales

Profitons de ce vent violent qui rafraîchit une atmosphère quasi caniculaire, dans notre contrée, car les nouvelles de nos nordistes à nous, les Insulaires Parisians, sont réfrigérantes. Je pense à Audrey et Seb qui espéraient que la maison avec piscine louée en Seine et Marne leur permettrait de peaufiner le hâle amorcé ici le week-end dernier…

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N’importe, je n’ai guère eu l’occasion de traduire ici les différents épisodes somptueux de notre dernier voyage en terres familiales. Voyage euphorique s’il en est, encadré par deux fêtes dédiées au Bonheur de la vie en couple.
Dimanche 21 Juin, la famille réunie autour d’Aurélien et Jing fêtait abondamment leur Joie et les promesses de ce bonheur encore très neuf… Pour la circonstance, Edmond avait dressé une table de fête à L’Atelier, et je m’amuse rétrospectivement  de me retrouver dans mon ancienne maison, certes décorée à foison d’objets qui n’ont jamais attendu mes petites mains pour reluire des feux de leur argenterie ! La place était rutilante,   le jardinet  abondamment fleuri, les amoureux radieux, les convives joyeux, la pluie attendue éclipsée par cet air de fête qui tournait les têtes autant que le délicieux champagne.

 

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La fête de clôture pour  ce périple familial n’a pas été moins belle. Cette fois, c’est le couple aguerri de Nicolas et Olivia,   dix-sept  ans de vie commune, deux beaux enfants déjà en grande partie élevés, que nous célébrions d’un mariage mûrement réfléchi, abordé avec la sérénité des voyageurs au long cours qui s’offrent une halte pour  resserrer les liens, faire le point, fixer à nouveau le cap, renforcer l’équipage du sourire des proches: jolie fête en vérité.

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Romantisme des photographies, Olivia  s’est offert  selon ses propres mots,  une robe de Sissi : miroir mon beau miroir, dis-moi bien comme je suis heureuse, susurre- moi ces mots  magiques qui feront à jamais de cette soirée mon phare pour les jours à venir.

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Et ce 27 Juin, jour festif s’il en est, encore marqué par deux célébrations plus discrètes. Me comprendrez-vous si je vous confie à quel point le fait de souhaiter leur anniversaire de visu, de tatu, de bisous charnels à nos passeurs du  jour, Philippe à Conches franchissant allègrement 41, et Marie- Jeanne, retrouvée heureusement pour fêter le bonheur nuptial de son fils aîné.
Merci à Sandrine pour ses clichés dans la lumière dorée : «  nous sommes deux sœurs… »

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Que de délicieux souvenirs ce week-end estival a déposé dans nos mémoires, moments partagés, cheminement des conversations, de la franche gaîté insouciante à l’intime des mémoires familiales, des rires éclatés autour de la piscine et du buffet abondant à l’accueil privilégié dans vos demeures … Encore de Grand Moments à préserver …
Un fê-stival!

03/07/2009

Mimi

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Compagne familière de la maisonnée,

Membre active de notre  Petit Peuple

Mimi nous a joué ce matin un surprise pas drôle du tout.

Elle a profité de l'obscurité  pour s' éclipser dans la nuit étoilée…

D'un coup, sans signe précurseur, sans adieu déchirant,

Si ce n'est notre sidération quand GéO l'a trouvée,

Cachée derrière ma Saxo, allongée dans l'herbe folle.

 

Si souvent nous l'avions taquinée pour sa silhouette rebondie

Combien de caresses son pelage chamarré a recueillies…

Mademoiselle préférait les Hommes, son maître avant tout,

Aurel aussi auquel elle distribuait ses faveurs…

Personne n'est parfait, pas même Mimi.

De ses acolytes à quatre pattes, elle avait saisi les manies

et s'arrangeait fort bien de leur compagnie.

Ce soir, notre Royaume est dépeuplé

Mimi s'en est allée…

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15/06/2009

Petite chronique estivale


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Inaugurer la chronique de l’été 2009 avec ce bouquet, chaleur des sentiments en harmonie avec l’été qui s’est installé enfin dans notre région.
Samedi, nous avons renoué avec les soirées terrasse qui mordent  insensiblement  sur la  nuit, quand les discussions s’enroulent  autour de la tablée avec un enthousiasme communicatif où le rosé, qui coule de source, joue sans doute un tout petit rôle,  sans que la moindre fraîcheur rappelle les convives à l’heure avancée…   Tout à coup, quelqu’un lance un « mais vous savez qu’il est deux heures passées ? » et on se dit alors qu’on pourrait enfiler le petit pull de coton qui est resté avec les affaires de piscine… Car ici, on se déplace avec le panier, le sac, le balluchon si vous préférez, mais on vient avec son maillot, c’est la coutume.  
La soirée a été magnifique. Et on a eu du mal à se quitter, tant il faut apprécier ces parenthèses de bien-être. Alors, on a recommencé le lendemain, chez les copains…  Mais il y en a un qui apprécie un peu moins ces allés- venues : Comme il s’ennuie quand les maîtres s’absentent ainsi.

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Qui pourrait résister à la supplique qu'exprime ce regard ?

Bien que Zuko s'y montre  complètement insensible,

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Ce qu’il aime, lui, c’est partager  le jeu.
Copain nous a maintes fois montré qu’il pouvait jeter tout seul le joujou dans l’eau pour le plaisir de plonger à sa recherche. Mais ce grand communicant sait dire combien il est indispensable que le maître s’y colle aussi… L’été, ce sera comme ça, désormais :

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04/03/2009

Haut Var, suite sans fin…

Aujourd'hui la Provence s'est à nouveau réveillée sous  un ciel d'averses...
Je profite donc de ce repli  hibernatoire pour ouvrir vos écrans à ces quelques images du  paysage de Haute Provence... Celle de Giono et  de ses rudes paysans, celle dont les estivants  ne profitent jamais puisqu'ils parcourent ces hauts plateaux quand les températures moyennes flirtent avec la barre symbolique du 30°C.

Sur les voies qui mènent aux défilés du Verdon, le musardeur peut emprunter divers parcours, qui offriront  tous des points communs : les routes serpentines, les villages en haut des pitons, signalés par les campaniles ferronnés et leurs places cernées de Platanes, dénudés encore à cette période. Et puis, au détour d'un virage, on débouche sur un plateau, l'horizon s'ouvre brutalement sur la barrière montagneuse, et son panachage de nuages et de neige.
Au débouché de Montmeyan, par exemple, le spectacle est toujours aussi étonnant. On a beau savoir que le fond du décor est à soixante ou quatre-vingts kilomètres, on a toujours envie de tendre la main pour caresser les cristaux qui luisent là-haut. Ensuite, que l'on monte sur Quinson ou que l'on choisisse le ruban droit d'asphalte qui mène par Régusse, on sait qu'on va perdre de vue quelques instants la trame rocheuse, mais les dinosaures pierreux guettent notre avancée et nous rattrapons rapidement leurs silhouettes endormies, figées contre le bord du cadre.

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Parfois, le maquis dévoile de nouvelles coiffures, brossées par l'âpreté du vent, tandis que les roches dénudées filent à la poursuite du saupoudrage neigeux bravant l'évaporation.

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Le cirque entrevu avant l'arrivée aux Salles

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Nous redescendons alors vers le lac de Sainte Croix,sur la  berge sud-est, dans sa poche extrême vers Aiguines et décidons d'une halte aux Salles du Verdon, territoire ancestral de transhumance, comme en témoignent ces moutons de pierre, déposés là en hommage à un style de vie qui ne veut pas disparaître, et que la  lente réflexion des hommes parviendra peut-être à maintenir, malgré les mouches, les odeurs, les ralentissements du trafic...

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Admirez le soleil dorant ces croupes familières

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Et le niveau du lac,étonnamment haut pour les habitués des berges  en basses eaux :

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Tandis que, gardien d'un troupeau intemporel,   GéO médite sur le frémissement des risées, quelques voiliers s'aventurent...

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Je me suis laissé rattraper par le monde moderne,

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Sur la route du retour, les évolutions  d'un drôle d'oiseau captent notre attention

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Nous bifurquons alors vers Valensol, et je   vous laisse sur ces images sidérantes,

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11/01/2009

Récréation

Malgré les turbulences météo, l’actualité dramatique en Palestine et les sempiternelles mises en garde contre la crise ( loin de l’acception Coluche, et sa manière de prononcer LAA CRIIISE !suivi d’un borborygme difficile à imiter, approchant plus ou moins un MGUEUH) il me paraît essentiel de ne pas remiser de sitôt les douceurs des moments vécus pendant la bienvenue Trêve de confiseurs.
Dans notre cas, outre les échanges divers avec les amis et la famille nichée au loin, la journée avec Simone et Denis, les souvenirs chaleureux d’un Bon Moment en excellente compagnie… S’en est suivi le séjour d’Audrey et Sébastien, tendresse et retrouvaille, bonne humeur, cocooning, confidences et gâteries, sur fond musical jazz manouche : Thomas Dutronc, Renan Luce et la BO de Vicky Cristina Barcelona, décontractant, émoustillant, ludique .

Et puis, passées les agapes, le beau temps froid mais sec a permis les grandes balades dans la colline pour dégourdir autant nos digestions pesantes que les pattes du petit peuple. Chacun exerce ses talents, Seb inaugure la belle laisse toute neuve et s’entraîne drastiquement au « Pas Sauter ! ». Il y met du sien, prononce distinctement, s’applique à transmettre fermeté et constance dans ces deux petits mots, mais il faut bien avouer que le résultat demeure aléatoire. Reste alors à pratiquer l’art de l’esquive : effacer les épaules, pivoter la taille et glisser rapidement en arrière afin d’éviter la charge de la brigade légère, en l’occurrence l’expression de l’affection et de la reconnaissance de Copain. Le tout sans cesser d’afficher la détermination du Maître Chien qui ne s’en laisse pas conter…

Par contre, le « halte -assis- pas- bouger », ça marche nettement mieux. En témoignent ces photos, regardez comme Zuco et Copain sont attentifs :

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1,2, 3 Soleil
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31/12/2008

Glissades…

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… Tandis que 2008 s'efface doucement de nos horizons, avec son cortège de bonnes et mauvaises nouvelles, ses Grands Moments et ses noires catastrophes, je vous souhaite à tous de clore la soirée en beauté, mousseux ou champagne, foie gras ou volaille, l'essentiel n'est pas dans l'étiquette mais dans le coeur…

Il y a des jours comme ça où les surprises abondent, et elles ne sont pas toujours belles et bonnes.
Combien d'entre vous sont assis sur des sièges éjectables, en attente de bilans, de nouvelles d'êtres chers trop loin ou trop malades?
Combien aussi sont ancrés dans une peine profonde, deuil et désespoir?

Il y a des jours où la Météo ne suffit pas à créer l'événement, même si les JT s'en régalent jusqu'à plus soif…

Avant donc la traditionnelle glissade vers l'année nouvelle, je vous souhaite à tous une soirée chaleureuse et une entrée somptueuse dans l'année nouvelle, un moral à toute épreuve pour résister aux cauchemars annoncés, un optimisme enraciné dans vos entrailles pour lutter contre la sinistrose ambiante et saper les discours des insidieuses Cassandres… Il est certain que l'avenir n'est pas rose, il est évident que les efforts attendus seront drastiques et durables. Et la Justice, dans ce remugle, sans doute souvent ballottée,bafouée, oubliée, remisée aux grandes Espérances. Mais tant qu'il y a de la Vie…

"Aide-toi et le ciel t'aidera…" , nous répétait à l'envi ma Grand-mère…
Commençons donc par vouloir être simplement bien dans nos charentaises ou nos basquettes, selon notre caractère, et nos têtes se réjouiront d'un lever de soleil, d'une pastachoute familiale, d'un coup de fil amical, du regard du chien couché à nos pieds…
C'est tout le mal que je vous souhaite du fond du coeur…
De 2008 à 2009, bon vent, bonne glissade et gare à vos patins !!!
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