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16/05/2010

Échoué…

Impatiences et désagréments de ce printemps, décidément .

Pas de baignades encore, malgré le système de chauffage-piscine, inopérant sous le ciel couvert, bouillonnant d'orages …

Depuis deux jours, cependant, le soleil a recouvré quelques ardeurs…tempérées par un vent d’ouest glacé. Attentif malgré tout, GéO note ce matin 20,6° sous la bâche à bulles… Le vent a peu d’incidence sur les galettes de tuyaux noirs qui chauffent l’eau, à même le toit du Poulousse

Plus significatif encore, nos balades en mer sont au point mort. Hormis la sortie avec Philippe et ses enfants, les conditions météo ne sont guère motivantes.

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Ce beau Ketch drossé sur les écueils attire les regards.
S’il repose alangui sur les hauts fonds  bordant le cap des Sardinaux,  la manœuvre  n’a pas été volontaire, on s’en doute. À l’est de Sainte Maxime, cette pointe rocheuse sépare les plages de la Madrague de celle de la Nartelle et constitue, côté mer, un territoire poissonneux,  très fréquenté par les plongeurs et les pêcheurs. Le revers est qu’il reste  extrêmement dangereux pour la navigation, comme en témoigne le cliché Google, où les écueils se devinent à l’oeil nu, même vu du ciel.

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Nous y naviguons quelquefois, quand GéO est d’humeur pêcheuse… Mais nous connaissons la carte des hauts fonds et les multiples écueils qui saillent à peine de la surface. Parfois, c’est une simple crête d’écume qui signale la présence du rocher… Il s’agit donc de rester vigilant, surtout quand le bateau flotte en dérive. La moindre risée pousse la coque proéminente et le bateau glisse rapidement sans que l’effet soit perceptible autrement que par l’observation incessante des points de repères.

Dans le cas de ce voilier qui doit bien faire 26 mètres, nous ne pouvons que supposer qu’il mouillait  bien plus loin, sa quille lui interdit d’approcher trop près. L’équipage a-il  été surpris par le coup de vent ?  Défaut de vigilance, manœuvre  trop risquée, méconnaissance du relief côtier, la leçon est rude.
Au port, ce week-end de l’Ascension marque le retour d’une intense activité :  tous les plaisanciers fourbissent leurs équipements, les ponts ruissellent sous les balais brosses et les jets d’eau, les cales ouvertes exposent les moteurs gras et noirs… Je regarde avec circonspection le carré du Leyla, les équipets recouverts de la crasse grasse de l’hiver… Eh oui, malgré ce vent glacial qui fait mal aux oreilles, il va bien falloir retrousser nos manches et nous lancer dans l’astiquage. À force de faire comme si, le beau temps finira bien par nous rattraper!

26/03/2010

Signes avant-coureurs

Comme chaque année, nous guettons les signes annonciateurs de la délivrance…
Mais les frimas ont tant  étiré leur gangue sur la contrée que l’on n’y croyait plus.
Jusqu’à ce moment où la surprise opère à nouveau…

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Un juste frémissement de l’air,  une   soudaine envie de s’agiter  au dehors, d’oublier le confort du salon ou du bureau pour ramener enfin un peu d’ordre dans le gigantesque chantier du jardin abandonné aux délitements hivernaux et à la destruction inventive autant que méthodique de notre terrassier local…

Et puis, cette image de notre dernier retour de marché, association heureuse des mets d’hiver et des primeurs de notre terroir :

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Un rayon du jardin pour égayer le retour des amis-migrateurs, en l'occurence la visite de Jean-Claude et Josiane qui nous a réjouis…

 

 

 

 

Dernier signe définitif  annonçant la fermeture imminente de la  page hivernale: 
À Sainte Maxime, les ablutions de printemps ont lieu sur la cale sèche,
Les bateaux se font faire une toilette, sans pudeur
Ils exhibent leurs dessous sans fausse honte au ravalement annuel.
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Les opérations de Radoub ont débuté et diffusent dans l’atmosphère  humide un parfum étrange de peinture et de gelcoat dominant largement les senteurs habituelles de la ville.

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Maman les p’tits bateaux ont-ils des jambes ?
Eh oui, même des  roues, qui l’eût cru ?

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Pourquoi n’en profitent-ils pas pour s’échapper?

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