26/03/2010
Signes avant-coureurs
Comme chaque année, nous guettons les signes annonciateurs de la délivrance…
Mais les frimas ont tant étiré leur gangue sur la contrée que l’on n’y croyait plus.
Jusqu’à ce moment où la surprise opère à nouveau…
Un juste frémissement de l’air, une soudaine envie de s’agiter au dehors, d’oublier le confort du salon ou du bureau pour ramener enfin un peu d’ordre dans le gigantesque chantier du jardin abandonné aux délitements hivernaux et à la destruction inventive autant que méthodique de notre terrassier local…
Et puis, cette image de notre dernier retour de marché, association heureuse des mets d’hiver et des primeurs de notre terroir :
Un rayon du jardin pour égayer le retour des amis-migrateurs, en l'occurence la visite de Jean-Claude et Josiane qui nous a réjouis…
Dernier signe définitif annonçant la fermeture imminente de la page hivernale:
À Sainte Maxime, les ablutions de printemps ont lieu sur la cale sèche,
Les bateaux se font faire une toilette, sans pudeur
Ils exhibent leurs dessous sans fausse honte au ravalement annuel.
photo
Les opérations de Radoub ont débuté et diffusent dans l’atmosphère humide un parfum étrange de peinture et de gelcoat dominant largement les senteurs habituelles de la ville.
Maman les p’tits bateaux ont-ils des jambes ?
Eh oui, même des roues, qui l’eût cru ?
Pourquoi n’en profitent-ils pas pour s’échapper?
12:58 Publié dans goutte à goutte | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : journal, écriture, printemps, nature, sainte maxime, bateaux | | del.icio.us | Facebook | | Imprimer
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