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10/03/2011

Mimosa

 

Mimosa, les Maures, nature, provence

Mimosa, les Maures, nature, provence

 

 

Il en reste encore!

Les Maures se parent  d'or malgré l'annonce de plus en plus pressante du printemps.

Des collines entières s'exposent ainsi au soleil de Mars… On en redemande…

Seulement, les admirateurs naïfs doivent se méfier.

Ayant cueilli une pleine brassée des  perles odorantes, je l'ai payé de larmes brûlantes , nez suintant, maux de tête et migraine ophtalmique…

Terrible vengeance du mimosa volé aux pentes des Maures!

L'année prochaine, je saurai, croix de bois, croix de fer, si je mens… Je retrouverai les tourments de l'allergie…

 

04/03/2011

Ânodineries

Parce que , ce matin, l'air pétillait légèrement

Comme pour annoncer l'ébullition du printemps

J'ai chaussé mes pouces verts et sans décompte,

Rempoté les plantes à l'étroit dans leur pot d'origine.…

Évidemment, pour tout un chacun, l'activité est anodine

Et ne mérite pas une publication en grandes pompes!

Mais quand vous aurez pris le temps de contempler mes beautés,

Quand vos mirettes se seront chaviré sur leurs robes de fées,

Quand la délicatesse des pétales épanouis aura ciselé votre regard,

Alors,  vos neurones fatigués par l'agitation de la semaine écoulée

Marqueront la pause:  vendredi soir, il n'est pas trop tard,

Profitez de mes Damoiselles qui pour nous  se sont troussées.

 

 

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27/11/2010

Changement d'ambiance

À l'ouverture des rideaux de notre chambre, ce matin, petit face à face incongru avec une mésange ébouriffée qui battait des ailes à quelques centimètres des vitres. Aussi surprise qu'elle par l'apparition virevoltante, je n'avais en main que les pans du tissu…Pas le temps de chercher un appareil pour fixer la magie de la rencontre!

 

Mais ce n'était pas bon signe, oh non,  pas bon du tout, cette gymnastique matinale de nos hôtes à plumes; un petit zéro affiché au thermomètre extérieur sur le rebord de la fenêtre dans la cuisine, c'est l'indication d'une véritable froidure… Nous nous sommes donc empressés avec Géo de concasser quelques croquettes pour nos amis , à défaut d'avoir prévu les boulettes de graines habituelles.

Dans la matinée, ça a commencé par le grésil, grosse semoule glacée, d’abord discrète puis de plus en plus drue.
L’accalmie du déjeuner n’a pas duré. À l’heure du café, la terrasse était blanche à nouveau. Intrigué par le velouté spongieux de cette moquette, Copain n’a eu de cesse d’aller goûter cette nouveauté.

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Finalement, il est rentré bien vite se coucher au pied du maître, ou plutôt s’affaler avec lui devant la télé… Eh oui, GéO se relâche, et les règles établies s’oublient. Notre Copain est en train de conquérir les fauteuils du salon, et je ne donne pas longtemps avant qu’il réussisse à partager notre lit… Que se passera-t-il quand le petit nouveau sera arrivé ?


Tout à coup le Grand Déverseur s’est énervé : En quelques minutes, la saupoudreuse s’est emballée et le jardin a disparu derrière les flocons. Notre jardin est enfoui sous la neige, comme les trois quarts du pays. Le week-end dernier un soleil radieux nappait le Bonheur de nos enfants, cette semaine s’annonce couette …

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Petit bonus…

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Guss ou Garou ?
Qui aurait pu résister, franchement ???
 Honnêtement, j’étais un poil réticente, mais  GéO sait bien comment s’y prendre…



 

 

 

05/05/2010

Saints Glacés…

Lieux communs de saison abondent…

Ce matin, GéO s'est investi dans une petite enquête de fond, histoire de remettre à jour le dicton préféré de bien des jardiniers. Comme il a éclairé ma lanterne, je vous transmets in extenso* le fruit de sa recherche, cela vous permettra de patienter,  petites cigales alanguies qui attendez les prochains rayons du soleil pour chanter…

 

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*Une fois n'est pas coutume, j'applique un procédé  "copié-collé" guère courageux, et ne peux même pas citer mes sources. Honte sur moi, j' ajouterai le retour aux auteurs dès que possible, promis…

Voilà la source initiale des Saints de Glace, telle que publiée sur le site : http://www.bravopapi.com/

 

10/04/2010

Soleil à Callelongue

Un peu de soleil et de nature ne sauraient nuire à votre week-end…
Avec l’arrivée d’ Aurel hier, nous sommes partis à la recherche d’une denrée devenue fort rare…

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C’est dans l’ultime niche au bout du bout de Marseille que nous avons déniché une bonne brassée de provende provençale… Soleil, mer, paysage méditerranéen par excellence, assaisonné d’une pointe de vent, conditions idéales pour l’ escapade de notre parisien de service…

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Il fallait bien ça pour digérer notre déjeuner à «  La Grotte ».


Callelongue se cache au fond d’une calanque, hameau, village de pêcheurs devenu avec le temps un havre pour marseillais désireux d’échapper au trafic et au brouhaha de la cité phocéenne.

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De l’autre côté de la colline, c’est le large. Et les jours de grand vent, la mer frappe sans pitié la roche dénudée. Point n’est besoin d’une observation subtile pour constater que la végétation reste maigre sur le gros dos du rocher.

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Mais partout, l’ingéniosité humaine nous surprend : Observez les barques amarrées sur les flancs du port naturel creusé entre les berges de la calanque. Des rails y ont été aménagés pour permettre la mise en cale sèche des barcasses, les treuils assurent la manœuvre …

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26/03/2010

Signes avant-coureurs

Comme chaque année, nous guettons les signes annonciateurs de la délivrance…
Mais les frimas ont tant  étiré leur gangue sur la contrée que l’on n’y croyait plus.
Jusqu’à ce moment où la surprise opère à nouveau…

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Un juste frémissement de l’air,  une   soudaine envie de s’agiter  au dehors, d’oublier le confort du salon ou du bureau pour ramener enfin un peu d’ordre dans le gigantesque chantier du jardin abandonné aux délitements hivernaux et à la destruction inventive autant que méthodique de notre terrassier local…

Et puis, cette image de notre dernier retour de marché, association heureuse des mets d’hiver et des primeurs de notre terroir :

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Un rayon du jardin pour égayer le retour des amis-migrateurs, en l'occurence la visite de Jean-Claude et Josiane qui nous a réjouis…

 

 

 

 

Dernier signe définitif  annonçant la fermeture imminente de la  page hivernale: 
À Sainte Maxime, les ablutions de printemps ont lieu sur la cale sèche,
Les bateaux se font faire une toilette, sans pudeur
Ils exhibent leurs dessous sans fausse honte au ravalement annuel.
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Les opérations de Radoub ont débuté et diffusent dans l’atmosphère  humide un parfum étrange de peinture et de gelcoat dominant largement les senteurs habituelles de la ville.

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Maman les p’tits bateaux ont-ils des jambes ?
Eh oui, même des  roues, qui l’eût cru ?

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Pourquoi n’en profitent-ils pas pour s’échapper?

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02/02/2010

ΩCÉANS…

Voilà un moment que je n’ai partagé avec vous nos découvertes cinématographiques.
Comme beaucoup en décembre, nous avons été émerveillés par Avatar, mais le succès du film est tel que je n’ai éprouvé aucune urgence à vous encourager, vous faites probablement déjà partis et de loin de ceux qui se sont rendu à la grâce des créatures de James Cameron.

Ce lundi, nous avons plutôt choisi de partir admirer d’autres bêtes, toutes aussi superbes, mais nettement moins virtuelles : nous sommes allés visionner le film de Jacques Perrin et Jacques  Cluzeau : ΩCÉANS.


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En réponse à notre attente, les images sont extraordinaires, émouvantes, étonnantes. La bande-annonce tient ses promesses… Le commentaire, très sobre, porté par la voix de Jacques Perrin, exprime simplement les intentions des réalisateurs :  en rappelant que l’ΩCÉAN reste le berceau de la Vie, les deux Jacques nous  convient à nous émerveiller des multiples formes que revêt l’aventure vitale : le film s’ouvre sur les varans des Galapagos, et nous embarque autour du globe dans une collecte d’images infinie.  Toutefois, le message ne se cantonne pas à une exploration béate : à travers le regard étonné et intrigué d’un enfant, (Lancelot Perrin), nous sommes amenés à considérer longuement la masse mouvante de la mer. Ce mouvement incessant s’amplifie de séquences consacrées à la force des vagues, à la montée tempétueuse des flots, en pleine mer, sur les rivages côtiers de falaises heurtées par un ressac  tumultueux, sur les creux démesurés qu’affrontent les bateaux de pêche et de secours… Nous pénétrons alors avec l’œil de la caméra sous la surface, pour jouir d’images tour à tour agitées ou apaisées de dauphins, de Dugong, d’otaries, léopard des mers,   espèces rares ou animaux mythiques, dont les images s’enchevêtrent sans liens… Des Calamars géants nous passons aux boules de chinchards sans logique apparente, si ce n’est le fil conducteur rappelé discrètement de temps à autre : la nature est maîtresse de l’organisation de la Vie, elle ne connaît ni conscience ni cruauté autres que la nécessité de maintenir sa propre existence, équilibre précaire qui joue depuis des millions d’années, bien avant l’apparition de l’homme… Inévitablement, la troisième partie du film nous confronte à l’action de l’Homme, des déchets humains constituant de véritables îles d’ordures larguées partout sur nos rivages et pis encore, jusqu’au fond des abysses, dans les coins les plus reculés, où des créatures quasi inconnues n’ont jamais  vu l’homme, mais côtoient les déchets de sacs plastique, poussés là par le hasard des courants.
L’œuvre est poétique, le regard se veut plus réaliste. La leçon écologiste s’inscrit de fait, parce qu’il n’y a plus moyen d’être aveugle.
Néanmoins, nous sommes sortis de la salle un tantinet désarçonnés : cette suite d’images merveilleuses récoltées aux quatre coins de la planète pourraient être un peu plus explicite. Le spectateur moyen ne peut résister à l’envie de recaler les espèces découvertes avec un minimum de renseignements géographiques auxquels les prédécesseurs de J Perrin et J Cluzeau  nous ont habitués : les films de Cousteau, les documentaires du National Géographic, les  films diffusés par la Cinq et Odyssée… Bref, en sortant de la séance, chacun se jette sur son atlas, son quid, Internet… Et justement, j’ai trouvé le site suivant :
http://oceans-lefilm.com/ qui vous permettra je l’espère de répondre à toutes ces questions : par exemple la première  interrogation qui nous a titillé durant notre dîner au retour : quelles différences entre lamantin et dugong ? Allez, un petit effort, vous gagnerez le droit de revoir les images…

http://www.futura-sciences.com/galerie_photos

 

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31/10/2009

L'envers du décor…


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Depuis Le Plan de la Tour, la descente sur Sainte Maxime s’effectue rapidement. Nous profitons d’abord du paysage en cinémascope, capté depuis la hauteur, largement ouvert sur le miroitement de la  baie. Le coteau  est ponctué de somptueuses villas et autres maisons coquettes, desservies par la route étroite qui traverse le massif des Maures.

La traversée du Plan de La tour est encore agréable, à cette saison, quelques touristes traînent aux terrasses des deux cafés encore ouverts.  L' Aïoli, le restaurant du centre ville, a fermé et sa terrasse déserte  annonce l’automne plus sûrement que les frondaisons des platanes.


Jusque-là, rien n’annonce le constat qui s’impose dès que, au niveau du hameau Les Mûres, nous rejoignons la DN 98 qui longe  toute la côte nord de la baie. La route est défoncée en plusieurs endroits et les barrières de sécurité le disputent aux engins de chantier affairés à la remise en état de l’asphalte… La circulation s’organise en sens alternés, ce qui ne facilite guère la sortie des entreprises à midi. Mais qu’importe, difficile de ne pas remarquer les magasins aux vitrines maculées, les stockages de caravanes sens dessus dessous, les esplanades bourbeuses  où s’étendent ordinairement les entreprises, le long des ruisseaux souvent à sec… Les roseaux couchés, les sacs de plastique éventrés flottent au vent dans les branchages, à deux mètres de hauteur… Témoins désolants du désastre renouvelé.

À échanger avec nos connaissances de Sainte Maxime, tous sont effondrés par cette double catastrophe « dont il vaut mieux ne pas parler »… Traduire, ne pas prendre le risque de dissuader les   touristes belges et nordistes  de venir profiter des derniers rayons de l’automne flamboyant. Car sous l’azur retrouvé, on peine à croire qu’il y a moins d’une semaine, le ciel s’est  déversé là avec une pareille violence…

Un mois avait à peine suffi à panser les plaies*, nettoyer les rez de chaussée envasés, dégager les véhicules chamboulés, traînés sur des centaines de mètres… Acheter de nouveaux réfrigérateur, lave-linge, équipement électroménager et matériel indispensables aux activités professionnelles autant que domestiques…

Pourquoi tant de haine de la part de cieux d'ordinaire plus riants ?

D’aucuns murmurent déjà que les travaux de la route du col, la D 25, n’y sont pas pour rien.
On suppose que les grosses buses installées pour drainer les pentes des Maures et éviter l’arrachement de la chaussée nouvellement élargie ont accentué la densité des ruissellements. Les eaux furieuses ont convergé sur les mêmes barrages sauvages organisés par les amoncellements de détritus divers, débris végétaux, carcasses de voitures, d'électro-ménager  et autres gravats balancés au petit bonheur au fond des ravins.…
Ainsi, grands travaux et négligence humaine conjuguent leurs efforts pour faire payer le prix fort à la communauté  qui s’est établie là où les terrains sont les moins chers : l’ancien marécage herbeux, devenu zone d’activité …
À observer la carte hydrographique, il est aisé de constater combien la région est arrosée de multiples petits torrents côtiers, le plus souvent complètement taris, mais rapidement en crue dès que les orages éclatent.

 

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Les assurances honoreront-elles leurs engagements une seconde fois ?
Les pouvoirs publics reconnaîtront-ils leur part de responsabilité dans l’aménagement de la région ?
Les citoyens qui se délestent si volontiers de leurs encombrants percevront-ils leurs responsabilités individuelles ?
Questions pour le moment sans réponses, mais  il faudra bien que des mesures soient envisagées et réalisées avant une troisième vague de pluie… Nous ne sommes qu’en début d’automne.

Sur la mer flottent encore des débris végétaux charriés par les flots déchaînés du Préconil. On peut distinguer la traînée boueuse du courant se mêlant à la mer turquoise… Je vous épargne la purée végétale  flottant sur les eaux stagnantes du port, mais vous convie à découvrir une nouvelle île dérivante à proximité, îlot d’arbres arrachés à la terre. On  ne peine plus  à imaginer les obstacles encombrant les eaux de la baie…

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Pour aller plus loin sur ce sujet, voici  le lien avec le site sur les risques de crues dans le Var.

http://www.var.pref.gouv.fr/ddrm/spip.php?article65#

Comme je ne souhaite pas influencer votre  week-end de Toussaint par un point de vue trop pessimiste, haut les cœurs, je vous laisse sur l’image d'un pont tendu entre ciel et terre, entre territoire et spiritualité, un nuancier de baumes dispensé par le Grand Bienfaiteur…
Après le Pluie…Vient le temps des émerveillements.

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* Pour mémoire, une première "  déclaration de catastrophe naturelle "a été demandée par le maire de Sainte Maxime après les pluies diluviennes du 15 au 20 septembre dernier, il y a donc tout juste un mois.