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02/05/2009

Tout arrive à point…

Certaine habitante du Nôôôrd me faisait remarquer gentiment  hier, que je n’avais guère donné de nouvelles de la piscine, ce printemps. Pour cause !
Nous étions sous  l’eau depuis si longtemps  que l’idée ne nous était pas venue qu’on pouvait encore avoir envie de se baigner… Bronzage et baignade n’étaient  décidément plus les deux attraits de notre campagne !

Néanmoins, et sans mentir…On peut se vanter d’avoir eu du muguet ici pour le 1er Mai ! Eh oui, la preuve, ce brin miraculé,   seul survivant des  pieds que j’ai patiemment implantés depuis mon arrivée dans ce coin de paradis, année après année sur nos cailloux sauvages.

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Et merci à Simone,   à qui j’ai adressé hier  le virtuel porte-bonheur, de me signaler qu’il est doublement rescapé… Non seulement il persévère malgré les années de sécheresse, mais il a même échappé aux dents de la bestiole noire qui pourrit tous nos efforts horticoles…Enfin, sur ce sujet, exagérer n’est pas mentir, certes, mais les » efforts » sont devenus virtuels. À force…On a des excuses!

Donc, jeudi après midi, après s’être longuement réchauffé au coin ensoleillé de la terrasse, GéO, déguisé en lézard adorateur de RA, notre Géo donc,   s’est senti mu d’une soudaine envie: dévoiler l’onde de sa bâche bleue et l’offrir directement aux rayons de l’astre du jour, histoire de lui souhaiter la bienvenue… Il ne faudrait pas qu’il se carapate à nouveau dans le Nord, celui-là, il boude le Sud depuis trop longtemps.

Je vous la livre d’abord en l’état, à peine découverte de sa couverture d’hivernage.

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Le robot mis en œuvre aussitôt  a dégagé un chemin  qui a le mérite de mettre en évidence l’état de la tisane !

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Hier, l’ensemble était déjà plus appétissant, mais encore un peu trouble. Il faudra  attendre quelques jours pour que le traitement de l’eau lui restitue sa clarté.
Tout vient à point…Même dans la nouvelle Normandie Provençale.

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Eh oui, vous ne rêvez pas, la température affichée est idéale pour les Scandinaves!


Euh… pour nous, il paraît urgent d'attendre encore une bonne dizaine de degrés…On va être raisonnable, n'est-ce pas?
Aujourd’hui, les couleurs se sont azurées, la  parfaite et rassurante transparence n’est certes pas encore atteinte, mais le tableau entrevu en vaquant à nos occupations a pris un petit air d’été… Ça vous tente, hein ???

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14/04/2009

feuille-ton

Troisième épisode

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L'enfant se présente bien, demain le travail sera achevé,

L'arbre s'offrira tout entier dans sa parure  fraîche et scintillante.

Zen attitude, nous avonsretrouvé ici le soleil, les déjeuners sur la terrasse…

Quel scrupule nous conduit à écouter les cris des mauvaises herbes envahissantes, après les longues journées mouillées.

Curieusement,  Copain n'a pas inscrit les pousses indésirables dans son programme de destruction massive.

À moi de m'y coller… Et ce soir, j'ai cent ans, épaules enclumées, dos ravagé…

 

 

13/04/2009

D'un jour à l'autre…

D'un jour à l'autre, d'un instant à l'heure suivante, il faut une certaine vacance d'esprit pour suivre le miracle renouvelé de l'accouchement des arbres.

Nous sommes témoins de ce travail silencieux, mais la plupart du temps, beaucoup trop occupés à nos besognes usuelles: ranger, manger, boire , bouger, parler…

Attentifs à nous-mêmes, nous oublions de prendre le temps nécessaire pour suivre l' évolution rituelle du Grand' Oeuvre de Dame Nature.

Bonne fille, je vous offre cet aperçu pour clôturer le wek-end pascal… En comparant les photos d'hier à celles de ce début d'après-midi, vous pouvez  jauger la marche forcée de toutes ces cellules qui poussent…poussent…l'enveloppe du bourgeon pour déployer avant peu la délicate parure que s'est préparé le Mûrier Platane…

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Du soleil plein les yeux et le coeur, mes tulipes rescapées des désastres relevés chaque jour grâce à l'imagination infinie de Copain…
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12/03/2009

Paradoxes

Paradoxes
Des images qu’il ne faut parfois pas croire…
Des circonstances curieuses qui nous permettent de vivre des situations improbables…

À regarder les photos ci-dessous,   où pensez-vous qu’elles ont été prises ?

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- En Bretagne, c’est certain, tu as dû attendre une éclaircie, répondront avec certitude quelques langues  acérées… Mais non, mais non, je vous donne d’autres indices…

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Les palmiers giflés par le vent, se détachant sur le ciel lumineux des jours venteux, c’était dimanche  dernier, à Sanary. La plage était recouverte d’une épaisse couche de varech, le ressac assombri par les suspensions en décomposition, une puissante odeur de mer évoquant les côtes d’un océan plus mouvant.

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Je vous avais prévenus, il y a des images qui font semblant, il ne faut pas toujours s’y fier…

Celui qui était bel et bien là, en revanche, c’est notre Aurel, et c’est lui qui souligne le prochain paradoxe.
- Dis donc, si tu parles de nous sur ton blog,   « ils » vont pas croire que t’étais-là ! Toi, d’habitude, t’es plutôt  belles fleurs et petits oiseaux… Ben oui, la nature et les animaux, ça va  trancher sur tes sujets habituels


En effet,   loin des escapades dans les collines et de la chasse aux espèces rares,   Aurélien nous a invité dimanche à un divertissement qui le passionne. Il nous a emmenés assister aux  séances d’essais de voitures de compétition, différentes catégories confondues. Le circuit Paul Ricard, au Castellet, organisait la première confrontation publique de réglages et Aurel n’aurait manqué ça pour rien au monde. Il m’a même attendri par son enthousiasme manifesté :
- Vous allez écouter les bruits des moteurs, c’est incroyable ces vibrations différentes et particulières
Je suis sidérée et dois avouer ma perplexité : c’est un fait, une Porsche ne fait pas le bruit d’une Corvette, pas plus que le son de la Lola Aston Martin, la vedette attendue de la journée, ne produit le son d’un autre monstre de la même catégorie. Pour ma part, jusqu’à ce jour, j’ai  eu tendance à identifier une voiture par sa couleur, comme il est fréquent chez les citoyennes de ma catégorie, honte à moi et à mes semblables… Aurélien ayant réservé nos entrées depuis Paris, nous voici donc partis de bon matin, ce dimanche, armés tous trois comme de véritables paparazzi. GéO à la caméra, Aurélien branché sur son Konica, votre narratrice indissociable de son Fuji…

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Les tribunes  étaient dressées face aux stand de réglages et ravitaillement, dans la ligne droite après la série de courbes de Bendor,  du village et  du virage du Pont, ce dernier très fermé , obligeant les voitures à ralentir fortement. Les moteurs  ronronnaient crescendo sur la piste, avant de disparaître dans la perspective infinie de la piste, à notre gauche, vers la Verrière. Les spectateurs profitant des passages à l’enchaînement des trois  virages, sur le côté est, puis l’accélération franche sur la portion de droite bordée par le public, avant de disparaître sur l’essentiel de la boucle. Seuls, les feulements différenciés des machines permettaient aux aficionados de déterminer :-  C’est la Subaru, c’est la … Etc.

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Au-delà de la piste, les spectateurs avaient également pleine vue sur les stands de réglages. Inutile de préciser que le ballet méticuleusement réglé des mécaniciens présentait également un  attrait incontournable pour le public, surtout quand une des voitures vedette s'y arrêtait!!! À suivre  les conférences inaudibles qui s'y tenaient, chacun dans les tribunes imaginait les remarques, les ordres, les hypothèses envisagées…
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Un grand merci enfin à l'Auberge du Camp du Castellet, pour la générosité de son entrecôte et l'amabilité de son accueil… Les fervents de compétition automobile y sont reconnus et gâtés à tel point qu'aucun de nous trois n'a pu dîner, malgré la balade nez au vent qui a suivi.
Notre reporter en chef a commis sa vidéo sur You tube, http://www.youtube.com/watch?v=7p78tU-zfK0&feature=em...

Vos reporters en action:
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10/02/2009

coeurs de soleil

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Un peu  de soleil accroché sur les arbres, dans la trouée d'azur…

La route s'ensoleille entre ces murs fébriles.

Corpuscules  aériens agités par le vent, les haies odorantes jalonnent notre périple.

 

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09/12/2008

Petite Chronique animalière et végétale…

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La chronique Petit Peuple étant très souvent consacrée à Copain, ce qui inclut par force Zuco, il me semble juste, pour une fois, d’ouvrir avec cette photo de Gros Mimi dans sa posture préférée.
Et s’il est vrai qu’elle se tient plus souvent encore ventre en l’air, cette fois c’est le support de sa sieste qu’il faut considérer : Mademoiselle repose sur le toit de ma bonne vielle Saxo, comme tous les après-midi d’hiver. Elle a trouvé là un trône ensoleillé à sa hauteur, en position dominante, d’où elle nargue les chiens voisins, que le grillage retient dans leur jardin. Comme ils aimeraient la déloger et s’offrir une course à l’échalote! Impossible, elle se sait bien à l’abri et dort profondément sur la Méridienne improvisée, ses songes bercés par les aboiements inefficaces de Cliff et Jim.

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Abandonnant Gros Mimi à la délicatesse de ses rêves, nous sommes partis profiter de la douceur du temps dans la colline. Quand, au retour de notre visite aux chevaux qui habitent tout en haut , nos compagnons à quatre pattes s’éclipsent dans le foisonnement des buissons. Ils ne sont pourtant pas bien loin, en arrivant à la hauteur du renfoncement où ils ont bifurqué, nous les découvrons immobiles, nez en l’air, en position d’arrêt, ce qui, vous en conviendrez, est rare pour ces deux chasseurs de mouches…

Nos lurons ont repéré la silhouette d’un intrus sur le tronc de l’arbre couché.
Exténué ou blessé, le canard s’est installé sur ce lit de fortune, où il espère s’abriter des prédateurs. Il est rare ici de croiser des canards sauvages, mais il est vraisemblable qu’il s’agit d’un migrateur, à bout de forces, il ne s’est pas enfui à l’approche des chiens ni à la nôtre.
Pourra-t-il reprendre des forces et retrouver ses compagnons de volée ?

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Achevons ce petit tour de nos créatures familières par quelques clichés, témoignage de la coquetterie de L’Hibiscus Monstrueux :
Corolles épanouies, sa parure illumine toujours notre séjour. Leur pistil se dresse fièrement, deux jours durant, avant que les pétales n’entament une valse mortifère, ils se rétractent alors lentement, se vissent en une dernière spirale avant de s’abandonner jusqu’au sol, où je les recueille chaque matin. D’autres boutons ont alors éclos et l’Hibiscus Monstrueux jette de nouveaux feux dans notre décor.

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Et, puique nous sommes dans le vermillon, un dernier mot pour saluer ma Cendrillon, chaussée de rouge comme la Dorothée du Magicien D'Oz, et qui ce matin, sema sur les rails du métro sa pantoufle de charme. Elle me raconte dans un mail plein d'humour la nonchalance des employés de la RATP, si peu pressés de secourir les voyageuses aux pieds nus… Ah le service public , son efficacité et le charme de sa compassion… Je ne m'en vais pas vous narrer ici le détail de la mésaventure, Nouchette l'a si bien fait qu'il me semblerait maladroit et malhonnête de me substituer à son écriture… mais vous manquez un Grand Moment, croyez moi…

13/11/2008

Bolets à toutes les sauces…

Revenons à nos bolets, dont GéO souligne la sortie tardive. Mais la douceur persistante et l’humidité ambiante, relative ici comme toujours, suffisent sans doute à expliquer cette récolte inattendue.
L' espèce de champignons la plus commune ici , et la plus recherchée, n'a rien à voir avec l'objet de nos explorations. Ce sont les lactaires délicieux, surnommés sanguins, mais nous n' en sommes pas très friands, bien que les provençaux clament leur qualité gustative. Ils sont souvent préparés en conserve, avec du vinaigre et des herbes, ce qui leur confère une consistance caoutchouteuse et une saveur saponite, nous préférons les laisser pour les véritables amateurs .

Nous nous concentrons donc sur les bolets. Faute de trouver les trop fameux « cèpes de Bordeaux », dont nous avons recueilli un seul exemplaire il y a trois ou quatre ans, nous nous rabattons sur d’autres sous-espèces de bolets qui restent assez goûteux quand ils sont préparés convenablement :

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: en coupe, on distingue bien le bleuissement instantané de la chair, dès qu’il y a blessure ou coupure. C’est assez impressionnant.


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les bolets subtomenteux : ce sont ceux que nous trouvons le plus fréquemment ici, dans le jardin en particulier. À noter le pied ventru et veiné de rouge, assez facile à identifier.

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: le bolet de satan, assez reconnaissable par sa couleur . Ceux –ci viennent de la région, mais ils semblent bien plus rares.

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Ceux-ci ont été répertoriés par GéO comme Bolet Quelet. Leur pied est moins renflé et plus lisse que celui du subtomenteux.

Reste encore le bolet du Loup que nous avions également repérés sur le plateau de Fox Amphoux:
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Pour clore ce petit aperçu de nos cueillettes locales, petit panorama de notre provende:

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12/11/2008

Champignons…

L’automne ici s’installe posément, il s’octroie des étapes, dresse son décor à touches furtives. Les jaunes timides des plants de vignes ont achevé de virer au roux alors même que les ceps se dénudaient. Le mûrier platane sur la pelouse pleure encore son feuillage, à larmes comptées, sans ardeur. Les brouillards matinaux ne sont porteurs d’aucune gelée, et si GéO a rentré nos monstrueuses plantes d’intérieur avant son départ pour la Seine et Marne, aucune urgence ne gâte la floraison du Datura au bout de la piscine. Mais sous un bouquet de chêne vert, j’ai trouvé hier un bolet tout rond, chamois au pied veiné et ventru, qui me faisait de l’œil. Du coup, nous sommes partis en chasse dans la colline.

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Mais il est difficile de partir en promenade sans nos deux pensionnaires.
Nous voici donc sortis du sentier pour visiter un peu le maquis qui s’étend derrière les maisons, sans pousser notre exploration trop loin car les chasseurs locaux observent une curieuse coutume : ils font entendre leurs armes dans le couvert le matin de très bonne heure, respectent la trêve de la sieste, puis ils reviennent à l’heure des vêpres, quand les enfants quittent l’école et que le jour commence à décliner. Il y a là une logique qui m’échappe, mais le fait est récurrent et nous surveillons nos chiens du coin de l’œil tout en fouillant du regard, entre les pieds des cistes, le sol tapissé de feuilles mortes et de bouquets de thym.

Alors que quelques spécimens de bolets ballottent déjà dans mon pochon, nous sommes avertis d’une rencontre imminente par le tintinnabulement de clochettes qui semble monter vers nous. Copain et Zuco tournent autour des maîtres depuis le début de la balade, plus préoccupés de nous garder groupés et de humer profondément les touffes de plantes sauvages qui leur racontent sans aucun doute bien des nouvelles du maquis. Le temps de réaliser que les grelots appartiennent sans doute à d’autres chiens baladeurs, voilà deux superbes lévriers afghans qui franchissent le sommet du sentier et descendent élégamment dans notre direction. Immédiatement, nous poussons chacun notre cri de ralliement :
- Zuco, aux pieds! crie GéO
- Copain ici ! crie ma voix…
Que croyez- vous qu’il arrive alors?
Zuco, docile, entreprend tout de suite un demi-tour sur sa trajectoire… Et Copain, victime brutale d’un accès de surdité, se laisse emporter par sa curiosité, apparemment bien indifférent à mon autorité naturelle. Le sifflement impératif du maître ne produit pas davantage d’effet sur son désir de sociabilité…
- Allons saluer ces nouveaux amis, se dit-il, peu soucieux de répondre à nos appels.
Dans l’autre camp, les réflexions ont certainement la même nature, car les deux échalas aux pelisses immaculées exécutent un démarrage immédiat parfaitement synchronisé. Copain est impressionné, il infléchit instantanément sa course et prend momentanément la tête du train, objectif FUIR. En un éclair, les trois canidés ont disparu de notre champ de vision, nous laissant pantois devant le maître joggeur un peu lent pour ses chiens turbos.

Le joggeur s’excuse, il n’imaginait pas…Nos appels restent vains évidemment, il faut donc suivre le convoi, malgré notre retard avéré. GéO reste en arrière-garde, accompagné du fidèle Zuco … Toujours armée de mon pochon à champignons, j’embraie sur les traces du coureur de maquis et nous remontons le sentier en suivant la direction approximative du premier convoi. Le Joggeur se montre plus véloce, il accélère et me laisse rapidement en arrière. Au débouché de la fourche, il m’attend toutefois pour me signifier qu’il a entrevu une ombre noire sur le chemin de gauche et qu’il pense que c’est mon ratier. Ses champions ont poursuivi vers la plaine qui rejoint le versant de Seillon, droit devant. Ouf, Copain le malin a réussi sa diversion et bifurquant vers les maisons et le parcours habituel qu’il connaît bien.
D’ailleurs, je remonte cette allée depuis quelques secondes à peine quand j’entrevois au loin la petite boule noire qui galope ventre à terre dans ma direction… Il a eu si peur qu’il me saute dans les bras, et passe le reste de la promenade à sauter sur mon ventre, implorant du regard la protection de l’embrassade maternelle. Je ne sais qui a eu le plus peur de nous deux, mais je crois bien que notre Copain a reçu hier une petite vaccination anti-fuite…

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