Paradoxes (12/03/2009)
Paradoxes…
Des images qu’il ne faut parfois pas croire…
Des circonstances curieuses qui nous permettent de vivre des situations improbables…
À regarder les photos ci-dessous, où pensez-vous qu’elles ont été prises ?
- En Bretagne, c’est certain, tu as dû attendre une éclaircie, répondront avec certitude quelques langues acérées… Mais non, mais non, je vous donne d’autres indices…
Les palmiers giflés par le vent, se détachant sur le ciel lumineux des jours venteux, c’était dimanche dernier, à Sanary. La plage était recouverte d’une épaisse couche de varech, le ressac assombri par les suspensions en décomposition, une puissante odeur de mer évoquant les côtes d’un océan plus mouvant.
Je vous avais prévenus, il y a des images qui font semblant, il ne faut pas toujours s’y fier…
Celui qui était bel et bien là, en revanche, c’est notre Aurel, et c’est lui qui souligne le prochain paradoxe.
- Dis donc, si tu parles de nous sur ton blog, « ils » vont pas croire que t’étais-là ! Toi, d’habitude, t’es plutôt belles fleurs et petits oiseaux… Ben oui, la nature et les animaux, ça va trancher sur tes sujets habituels…
En effet, loin des escapades dans les collines et de la chasse aux espèces rares, Aurélien nous a invité dimanche à un divertissement qui le passionne. Il nous a emmenés assister aux séances d’essais de voitures de compétition, différentes catégories confondues. Le circuit Paul Ricard, au Castellet, organisait la première confrontation publique de réglages et Aurel n’aurait manqué ça pour rien au monde. Il m’a même attendri par son enthousiasme manifesté :
- Vous allez écouter les bruits des moteurs, c’est incroyable ces vibrations différentes et particulières…
Je suis sidérée et dois avouer ma perplexité : c’est un fait, une Porsche ne fait pas le bruit d’une Corvette, pas plus que le son de la Lola Aston Martin, la vedette attendue de la journée, ne produit le son d’un autre monstre de la même catégorie. Pour ma part, jusqu’à ce jour, j’ai eu tendance à identifier une voiture par sa couleur, comme il est fréquent chez les citoyennes de ma catégorie, honte à moi et à mes semblables… Aurélien ayant réservé nos entrées depuis Paris, nous voici donc partis de bon matin, ce dimanche, armés tous trois comme de véritables paparazzi. GéO à la caméra, Aurélien branché sur son Konica, votre narratrice indissociable de son Fuji…
Les tribunes étaient dressées face aux stand de réglages et ravitaillement, dans la ligne droite après la série de courbes de Bendor, du village et du virage du Pont, ce dernier très fermé , obligeant les voitures à ralentir fortement. Les moteurs ronronnaient crescendo sur la piste, avant de disparaître dans la perspective infinie de la piste, à notre gauche, vers la Verrière. Les spectateurs profitant des passages à l’enchaînement des trois virages, sur le côté est, puis l’accélération franche sur la portion de droite bordée par le public, avant de disparaître sur l’essentiel de la boucle. Seuls, les feulements différenciés des machines permettaient aux aficionados de déterminer :- C’est la Subaru, c’est la … Etc.
19:54 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : récit, écriture, nature, photos, voitures compétition, paul ricard, circuit | | del.icio.us | Facebook | | Imprimer