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09/12/2008

Petite Chronique animalière et végétale…

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La chronique Petit Peuple étant très souvent consacrée à Copain, ce qui inclut par force Zuco, il me semble juste, pour une fois, d’ouvrir avec cette photo de Gros Mimi dans sa posture préférée.
Et s’il est vrai qu’elle se tient plus souvent encore ventre en l’air, cette fois c’est le support de sa sieste qu’il faut considérer : Mademoiselle repose sur le toit de ma bonne vielle Saxo, comme tous les après-midi d’hiver. Elle a trouvé là un trône ensoleillé à sa hauteur, en position dominante, d’où elle nargue les chiens voisins, que le grillage retient dans leur jardin. Comme ils aimeraient la déloger et s’offrir une course à l’échalote! Impossible, elle se sait bien à l’abri et dort profondément sur la Méridienne improvisée, ses songes bercés par les aboiements inefficaces de Cliff et Jim.

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Abandonnant Gros Mimi à la délicatesse de ses rêves, nous sommes partis profiter de la douceur du temps dans la colline. Quand, au retour de notre visite aux chevaux qui habitent tout en haut , nos compagnons à quatre pattes s’éclipsent dans le foisonnement des buissons. Ils ne sont pourtant pas bien loin, en arrivant à la hauteur du renfoncement où ils ont bifurqué, nous les découvrons immobiles, nez en l’air, en position d’arrêt, ce qui, vous en conviendrez, est rare pour ces deux chasseurs de mouches…

Nos lurons ont repéré la silhouette d’un intrus sur le tronc de l’arbre couché.
Exténué ou blessé, le canard s’est installé sur ce lit de fortune, où il espère s’abriter des prédateurs. Il est rare ici de croiser des canards sauvages, mais il est vraisemblable qu’il s’agit d’un migrateur, à bout de forces, il ne s’est pas enfui à l’approche des chiens ni à la nôtre.
Pourra-t-il reprendre des forces et retrouver ses compagnons de volée ?

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Achevons ce petit tour de nos créatures familières par quelques clichés, témoignage de la coquetterie de L’Hibiscus Monstrueux :
Corolles épanouies, sa parure illumine toujours notre séjour. Leur pistil se dresse fièrement, deux jours durant, avant que les pétales n’entament une valse mortifère, ils se rétractent alors lentement, se vissent en une dernière spirale avant de s’abandonner jusqu’au sol, où je les recueille chaque matin. D’autres boutons ont alors éclos et l’Hibiscus Monstrueux jette de nouveaux feux dans notre décor.

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Et, puique nous sommes dans le vermillon, un dernier mot pour saluer ma Cendrillon, chaussée de rouge comme la Dorothée du Magicien D'Oz, et qui ce matin, sema sur les rails du métro sa pantoufle de charme. Elle me raconte dans un mail plein d'humour la nonchalance des employés de la RATP, si peu pressés de secourir les voyageuses aux pieds nus… Ah le service public , son efficacité et le charme de sa compassion… Je ne m'en vais pas vous narrer ici le détail de la mésaventure, Nouchette l'a si bien fait qu'il me semblerait maladroit et malhonnête de me substituer à son écriture… mais vous manquez un Grand Moment, croyez moi…

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