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05/05/2010

Saints Glacés…

Lieux communs de saison abondent…

Ce matin, GéO s'est investi dans une petite enquête de fond, histoire de remettre à jour le dicton préféré de bien des jardiniers. Comme il a éclairé ma lanterne, je vous transmets in extenso* le fruit de sa recherche, cela vous permettra de patienter,  petites cigales alanguies qui attendez les prochains rayons du soleil pour chanter…

 

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*Une fois n'est pas coutume, j'applique un procédé  "copié-collé" guère courageux, et ne peux même pas citer mes sources. Honte sur moi, j' ajouterai le retour aux auteurs dès que possible, promis…

Voilà la source initiale des Saints de Glace, telle que publiée sur le site : http://www.bravopapi.com/

 

09/02/2009

L'aille en eau

 

Vous souvenez-vous qu'en octobre dernier je vous faisais part de nos constations concrètes concernant le cycle de sécheresse que subissait la région? (note goutte à goutte ô combien du 7 octobre 2008)

Nous sommes retournés hier sur les mêmes lieux, à la recherche des mimosas qui devraient commencer à pointer leurs odorantes boules jaunes. Las!, l'arrière pays est encore vert, à peine ponctué de minuscules bourgeons. Après l'étroite route en lacets qui permet de franchir la chaîne, il faut redescendre sur Plan de la Tour et La Garde Freinet, sur   l'autre versant,exposé au sud et à l'influence maritime, pour voir éclater les parures attendues. Alors la symphonie des couleurs rutile, d'autant que les versants arrosés font briller  toute la gamme de verdure: chênes verts, pins parasols, sous bois de cistes et fougères, pour que ressortent mieux les grappes alourdies des mimosas.

La surprise concoctée ce soir, c'est plutôt le spectacle suivant, après les pluies excessives de la  semaine dernière.   et mettre ces clichés en regard de ceux d'octobre.

272236445.JPG à gauche, niveau d'octobre, ci dessous, torrent de février

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GéO sur le plateau en octobre, marcherait sur les eaux, il en est bien capable, si sa Dulcinée ne le rappelait vigoureusement aujourd'hui…

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07/10/2008

goutte à goutte ô combien …

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Constat du jour dans un petit coin de la contrée que nous surveillons avec un intérêt tout particulier.
Il existe entre collines et mer une petite vallée particulière, peu fréquentée, à l’abri des regards car la route qui y mène est étroite et sinueuse, et pour tout dire, pas vraiment bien indiquée.

Nous l’avons découverte au hasard de nos vagabondages et ce matin, sur la route de Sainte Maxime, le ciel zébré et l’inspiration du moment nous ont poussés à bifurquer vers cette oasis.

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En vue du pont passerelle que nous avons baptisé le pont de Madison, il suffit de rater le virage et nous stationnons en contrebas, le long d’un curieux plateau rocheux micassé. Au soleil, la plate-forme étincelle. De l’autre côté du lit de la rivière, les ruines d’un moulin témoignent d’une opulence révolue, nous les avons maintes fois parcourues avec respect…

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Le site habituellement verdoyant est marqué à l’ouest par une retenue barrant tout le front de la rivière, créant un joli débord qui ruisselle sur la plate- forme et alimente une fosse profonde , juste à l’endroit où le moulin fut jadis bâti et nourri du courant ainsi renforcé. Cette eau affleurante use la roche et lui permet de lustrer ses pépites dans les rayons du soleil, d’où l’attrait irrésistible de cet endroit.
Mais aujourd’hui, le spectacle est désolant.
Le plateau nous offre son aridité brutale. Il ne reste rien de cette splendeur, sinon ce plateau nu, de rares bouquets d’herbes blanchies, les mousses brunies accrochées à la roche.
Ici GéO contemple le barrage asséché, rempart inutile veillant sur le lit tari.

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La fosse naturelle devant l’ancien moulin s’est vidée de l’essentiel de son eau. Il suffit de regarder les rochers de la faille pour retrouver le niveau habituel des eaux. Plus loin sur le plateau, quelques bois flottés se sont échoués lors du dernier orage, il y a déjà bien trop longtemps.

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Une plage est apparue, avant que l’Aille ne reprenne son cours minuscule, réduit à l’état de gué .
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Quelques anfractuosités des roches ont conservé un semblant de flaques.
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Et là, petit miracle du jour, la princesse du marais a pointé le bout de son nez… Regardez, c’est cadeau !

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30/05/2008

La piscine est en crue…

Il y a seulement quelques semaines, nous pleurions sur la sécheresse endémique et les fissures griffant la terre au sortir de l’hiver…

Je me suis largement répandue sur les promesses de prouesses nautiques que le dispositif ingénieux de GéO allait nous permettre, m’appuyant sur ma longue expérience de sept printemps pleins vécus ici, sur ce bout de colline provençale.

Et voici le cycle rompu, Dame Nature, en sa sagesse, sait ménager des ruptures. Elle nous a réservé le printemps le plus pluvieux que les indigènes maximinois aient connu, de mémoire trentenaire, bien sûr…

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GéO s’emploie à vider la piscine, j’ai eu le temps de fixer le niveau de l’eau : record absolu, les skimmers sont totalement submergés et GéO s’inquiète d’un éventuel débordement. Nous voici dans la situation paradoxale d’arroser un jardin saturé par les pluies drues de ces deux jours…

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Sur la bâche, les traînées de boue saharienne sont bien visibles à nouveau, malgré un nettoyage complet mercredi.

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Et notre ourson noiraud, poil hirsute sous la douche improvisée, me suit comme une petite ombre piégeuse, il contourne le grillage qui entoure la piscine et s’infiltre sous la haie de lauriers cerise, histoire de ne pas perdre de vue la maîtresse et son curieux œil noir…

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