12/02/2014
Mini Mangrove à saint Max
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14/04/2013
Dimanche à la campagne
Il s’est fait attendre, mais le voilà, le premier dimanche printanier…
Il se reconnaît bien sûr aux parures multicolores qui se trouvent partout, balcons et plates- bandes, parterres chamarrés des parcs, jardinières des centres commerciaux, pas de jaloux :
Ah, il devait être difficile de trouver une chaise libre dans les jardins publics cet après-midi !
Pour nous qui n’avons pas besoin des belles allées du Luxembourg pour aérer nos mines hivernales, il existe d’autres repères qui permettent d’anticiper la promesse de farniente…
— Pii pii pii tirlouit, pii pii pii tirlouit…
Dès potron minet, l’appel pressant résonne.
Est-ce dû au printemps tardif , il me semble que cette année le concert est encore plus insistant que d’habitude. Comme si la gent oiselle voulait rattraper le temps perdu.
Mais la véritable caractéristique d’un dimanche printanier à la campagne ne se limite pas aux chants des oiseaux, qui se fichent comme d’une guigne du jour de la semaine. Non, ce qui marque vraiment le dimanche à la campagne, ce n’est ni les cloches de la basilique appelant à l’office dominical, ni l’odeur des barbecue qui sont encore en stand-by, ce sont les bruits de tondeuses et de Kärcher qui sont entrés en action. Le premier dimanche de printemps n’est pas celui où l’on s’invite à partager le rosé et la côtelette grillée. À la campagne, il faut d’abord nettoyer, couper, gratter, frotter le mobilier de jardin…
En ville, les citadins se sont promenés.
Dans les campagnes, les ruraux ont briqué.
Vivement lundi, qu’on aille se reposer au boulot !
Demain, la colline nous sera rendue à l’écoute des tchii tchii pirlouit !
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27/04/2012
Au jardin de Mathis
Sans surprise, Mathis affiche volontiers ses préférences pour les petites sportives rouges
Ce mois d’avril justifie le dicton, bonnet et écharpe ne sont pas remisés, n’en déplaise aux optimistes qui ont déjà tout rangé… N’empêche, le jardin, lui, s’en porte à merveille !
Sur les petits lopins, point de lapins urbains mais cerfeuil, salades et radis manifestent une vitalité partagée avec les fraisiers.
Attention aux escargots, Mathis, les limaces attaquent !
Ce n’est pas faute d’efforts cependant :
Si ce n’était le froid humide, ma semaine sévrienne a été délicieuse, évidemment. Mathis progresse tellement vite, il faut se presser de savourer la fraîcheur de chaque étape ! Sébastien a dressé un catalogue de 32 mots ( admirez la précision) mais je suis certaine qu’une semaine après mon départ, d’autres apports sont venus enrichir le dictionnaire Mathis. Car, honnêtement, certains vocables jouent artistiquement d’une certaine approximation, que son entourage trouve charmante, mais qui nécessite la médiation d’interprète dès lors que le discours est porté sur la place publique…
- « Awa » dit mon petit-fils en me quittant vendredi dernier.
L’ondulation des doigts au bout de sa menotte renseigne la grand-mère attendrie sur l’adieu déchirant qui vient de lui être délivré.
20:04 Publié dans Blog, goutte à goutte, O de joie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mathis, jardin, avril, famille | | del.icio.us | Facebook | | Imprimer
02/11/2010
Villa de rêve ( 1)
La Villa Ephrussi de Rothschild
En ce long week-end pluvieux, je vous propose la visite virtuelle de deux minuscules royaumes de rêve ouverts sur la Méditerranée, deux Villas au sens romain du terme, où nous avons pu pénétrer début octobre, à l’invitation d’Edmond.
Nichées toutes deux entre Villefranche et Beaulieu, elles occupent chacune un promontoire, et il faut être esthète et curieux comme notre mentor de ce jour pour dénicher de tels sites. La morale de l’Histoire soulignera que parfois la fortune est bien dispensée, entre les mains de mécènes avisés et pertinents, capables de concevoir et d’ériger des édifices prodigieux, pour leur plaisir d’abord, pour la pérennité d'un raffinement offert à tous, la conservation des lieux étant depuis assurée par l'investissement d'associations culturelles dédiées.*
Quittant Nice vers l'est, la balade s'initie d'abord sur la moyenne corniche où nous marquons une halte pour capturer ce panorama époustouflant :
En abordant le Cap-Ferrat, notre guide reste vigilant car les indications qui mènent à la Villa Éphrussi de Rothschild sont discrètes, dissimulées en plein virage, comme pour préserver le mystère du paradis conçu par Béatrice de Rothschild, au début du XXème siècle.
Richement dotée par sa naissance (1864) autant que par son mariage avec Maurice Éphrussi (1883), Béatrice de Rothschild a mis à profit son éducation et ses dons d’esthète, confiant à Jacques Marcel Auburtin, entre autres, la réalisation de ce petit palais particulier au milieu d’un immense jardin de sept hectares, qu'elle acquiert en 1905 sur la presqu’île de Saint Jean Cap-Ferrat. Il faudra cinq ans (1907-1912)pour finaliser ce projet hors pair, et la légende veut que la baronne Éphrussi en personne ait trié sur le quai de la gare de Beaulieu les chef-d’œuvres acquis à travers l’Europe pour enjoliver sa réalisation. Bien que peu connu sous ce nom, la luxueuse villa de Béatrice est baptisée Île de France, elle s’amuse en effet à comparer la forme de son terrain au pont d’un navire; elle pousse d'ailleurs la métaphore en obligeant ses jardiniers à porter des bérets semblables à ceux des marins, anecdotes révélatrices d'un esprit original et indifférent aux qu'en dira-t-on.
***
Les visiteurs découvrent l’entrée du bâtiment après avoir gravi une longue allée bordée de luxuriante végétation, que les regards des curieux dominent pour admirer la côte en dessous.
Un véritable petit palais Toscan, tel qu'il apparaît au détour de la cour ornée d'un faux puits… Au fond à droite, la rotonde qui abrite la salle à manger du restaurant…
À ce moment de l’année, le soleil est encore ardent et le déjeuner** dans les jardins permet de goûter l’ambiance du lieu, le raffinement délicat des extérieurs autant que l’élégance de l’architecture, illustrée par les teintes roses des murs soulignées d’embrasures et de colonnades blanches.
Le génie de l’architecte a dessiné un écrin de végétation original pour mettre en valeur l’édifice
La visite des appartements révèlent bien d'autres découvertes, nous sommes sidérés par la richesse des collections réunies par la baronne Béatrice, des porcelaines de Sèvres au mobilier créés par les ébénistes les plus réputés du XVIIIème siècle. Ses détracteurs lui ont reproché un art de vivre à la Marie-Antoinette, mais les admirateurs actuels des objets exposés ne peuvent que se féliciter de la création de collections aussi somptueuses dont voici quelques exemples:
les porcelaines :
le mobilier magnifique et la garde-robe d’apparat, dans une mise en scène qui illustre parfaitement le mot boudoir, tel qu'il se rencontre dans les récits de Dumas…
quelques tapisseries délicates, broderies ou décors muraux,
Les architectes ont veillé à permettre un large panorama sur la mer depuis les larges baies vitrées des salons de réception autant que de la chambre et le boudoir de la Baronne.
L’atmosphère de la chambre de la maîtresse des lieux comblerait d’aise plus d’un visiteur, tandis que le Patio intérieur, véritable reproduction des Palais italiens de la Renaissance, outre l'élégance de sa structure, offre une galerie de peinture sans pareille, exposant des oeuvres du XVème siècle dignes des plus grandes collections. :
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Notre visite se poursuit dans les jardins étagés sur le promontoire. Nous sommes accueillis justement par la bande sonore d’une valse viennoise, dont les accents entraînants commandent le jeu des jets d’eau…
Tandis que les tortues s’offrent une pause bain de soleil, notre valeureux photographe s'entraîne à marcher sur l'eau, question de foi, n'est-ce pas?
Petite halte bien méritée, avant de gagner la Joliette aménagée, où nous tombons sous le charme de la femme au bain :
Nous quittons ces lieux enchantés, jetant un dernier regard sur le pavillon qui garde l’entrée de ce petit royaume issu d’un conte de fées moderne :
* Depuis 1991, la Villa Ephrussi de Rothschild est restaurée et mise en valeur par l'Académie des Beaux-Arts de l'Institut de France, qui l'a achetée et gère ce patrimoine. De plus amples renseignements sur le site:
http://www.villa-ephrussi.com/fr/ephrussi/
** il est en effet possible de se restaurer à la villa Ephrussi, soit dans la vaste salle à manger en forme de rotonde, largement éclairée de hautes baies vitrées, soit dans les jardins, à l'ombre de pergolas charmantes. Les mets proposés sont simples mais exquis, et la cave peut attirer les amateurs de dégustation sans pièges: les bordeaux sont livrés de Gironde et proposés à des prix sans concurrence pour ce genre de crus… Inutile de préciser que nous n'avons pas boudé notre plaisir…
12:52 Publié dans Blog, goutte à goutte, Sources, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : journal de voyage, villa ephrussi de rothschild, saint jean cap ferrat, collection d'art, architecture, palais, jardin | | del.icio.us | Facebook | | Imprimer
05/05/2010
Saints Glacés…
Lieux communs de saison abondent…
Ce matin, GéO s'est investi dans une petite enquête de fond, histoire de remettre à jour le dicton préféré de bien des jardiniers. Comme il a éclairé ma lanterne, je vous transmets in extenso* le fruit de sa recherche, cela vous permettra de patienter, petites cigales alanguies qui attendez les prochains rayons du soleil pour chanter…
16:17 Publié dans goutte à goutte | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, climat, jardin, journal | | del.icio.us | Facebook | | Imprimer
02/05/2009
Tout arrive à point…
Certaine habitante du Nôôôrd me faisait remarquer gentiment hier, que je n’avais guère donné de nouvelles de la piscine, ce printemps. Pour cause !
Nous étions sous l’eau depuis si longtemps que l’idée ne nous était pas venue qu’on pouvait encore avoir envie de se baigner… Bronzage et baignade n’étaient décidément plus les deux attraits de notre campagne !
Néanmoins, et sans mentir…On peut se vanter d’avoir eu du muguet ici pour le 1er Mai ! Eh oui, la preuve, ce brin miraculé, seul survivant des pieds que j’ai patiemment implantés depuis mon arrivée dans ce coin de paradis, année après année sur nos cailloux sauvages.
Et merci à Simone, à qui j’ai adressé hier le virtuel porte-bonheur, de me signaler qu’il est doublement rescapé… Non seulement il persévère malgré les années de sécheresse, mais il a même échappé aux dents de la bestiole noire qui pourrit tous nos efforts horticoles…Enfin, sur ce sujet, exagérer n’est pas mentir, certes, mais les » efforts » sont devenus virtuels. À force…On a des excuses!
Donc, jeudi après midi, après s’être longuement réchauffé au coin ensoleillé de la terrasse, GéO, déguisé en lézard adorateur de RA, notre Géo donc, s’est senti mu d’une soudaine envie: dévoiler l’onde de sa bâche bleue et l’offrir directement aux rayons de l’astre du jour, histoire de lui souhaiter la bienvenue… Il ne faudrait pas qu’il se carapate à nouveau dans le Nord, celui-là, il boude le Sud depuis trop longtemps.
Je vous la livre d’abord en l’état, à peine découverte de sa couverture d’hivernage.
Le robot mis en œuvre aussitôt a dégagé un chemin qui a le mérite de mettre en évidence l’état de la tisane !
Hier, l’ensemble était déjà plus appétissant, mais encore un peu trouble. Il faudra attendre quelques jours pour que le traitement de l’eau lui restitue sa clarté.
Tout vient à point…Même dans la nouvelle Normandie Provençale.
Eh oui, vous ne rêvez pas, la température affichée est idéale pour les Scandinaves!
Euh… pour nous, il paraît urgent d'attendre encore une bonne dizaine de degrés…On va être raisonnable, n'est-ce pas?
Aujourd’hui, les couleurs se sont azurées, la parfaite et rassurante transparence n’est certes pas encore atteinte, mais le tableau entrevu en vaquant à nos occupations a pris un petit air d’été… Ça vous tente, hein ???
12:21 Publié dans goutte à goutte | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : été, piscine, jardin, nature | | del.icio.us | Facebook | | Imprimer
26/11/2008
Des-trou-ktor !!!
Destrouktor a encore jardiné !
La nuit dernière l’a bien inspiré et deux rosiers ont trinqué.
Enfin, trinqué n’est certes pas le mot qui convient le mieux à l’état sec et nu des squelettes que GéO a ramassés sur le dallage de l’allée …
L’Animal, il sait bien quand il a commis un crime es-plantes, à sa façon de quitter en biais les lieux où gisent ses dégâts, truffe basse et regard en coin, la queue rentrant sous les fesses…
« Pas de doute, il y a de la rouste dans l’air », se dit-il.
Effectivement, cinq minutes plus tard, l’équipage est de retour sur la terrasse :
De la porte-fenêtre de la cuisine, j’ai pleine vue sur la scène où se trame l’acte trois du moment.
Zuco ouvre le train, aux grognements du maître, il a deviné la suite des événements.
GéO gravit d’un pas solennel les trois marches, la mine résolue, le verbe rare, il ouvre la porte de la chaufferie, s’empare de la laisse.
Le petit noiraud, suiveur allègre, a déjà oublié les imprécations du flagrant délit, il interprète d’abord le geste comme un signe de balade. L’heure précoce ne le trouble nullement, comme les scouts, il est toujours prêt.
C’est la suite qui lui convient un peu moins…
Le voilà dûment ramené au bord du trou.
- Qu’est-ce que c’est, ça ? gronde le Maître furibard.
Et de lui mettre la truffe dans le cratère tout neuf où gisent les deux minables corps du délit… Deux minuscules pousses de rosiers nains qui s’efforcent de grandir sur la plate-bande devant la cuisine. Fait rare, les racines ont été proprement dégagées de la terre, on jurerait qu’il a pensé m’aider à les déterrer en vue d’un hivernage improbable…
- Oui, ben, tu ferais bien de les réinstaller tout de suite…
Donc notre Copain s’est pris deux coups de badine sur l’arrière-train, sanction accompagnée du bruit nécessaire et suffisant pour renforcer l’idée de châtiment…
Cinq minutes plus tard, les deux moignons ont repris leur place initiale, et l’optimisme de GéO me met en garde :
- Si tu ne les protèges pas, c’est pareil demain !
Comme le rouleau trouvé pour dresser la barrière protectrice est basse sur pattes, il fallait renforcer la clôture et éviter que ma palissade naine ne constitue un nouvel appât au jeu.
Voilà pourquoi, jusqu’à la nuit tombée, j’ai transporté des pierres, comme un forçat du jardinage.
Réconfortante, Marie-Ange, la voisine, nous regarde œuvrer par-dessus la haie :
- Ne vous en faites pas, il faut bien compter dix-huit mois avant que cessent les sottises, regardez Cliff, il va sur ces deux ans, ça commence à aller mieux, mais il s’attaque encore aux draps qui sèchent !
Boudi, j’espère que Destrouktor n’a pas entendu…
Les rescapés
L'innocent
18:16 Publié dans goutte à goutte | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : animaux domestiques, éducation, jardin, plantes, dégâts | | del.icio.us | Facebook | | Imprimer
05/08/2008
Des fleurs en prison
Des plantes alignées derrière les barreaux, comme des malfaisantes, ou des animaux de zoo, en quête de visiteurs, quel triste spectacle…
photo 193 196
Et pourtant, c’est la solution pour les protéger des attaques sournoises de … Copain, le mal nommé. Car en ce qui concerne sa relation au monde végétal, l’animal n’est ni tendre ni respectueux de la vie d’autrui !
Rien que pour la matinée d’hier, on décompte 3 morts : un petit Tamaya, un luxuriant Chalenchoe qui aimait la chaleur, le pauvre Darling*, et enfin un Arôme que je ne désespérais pas d’amener à une nouvelle floraison…Requiem in pace
Leur malheur trouve chez GéO une rapide consolation :
-- Bon, au moins, on verra un peu plus clair dans le séjour cet hiver !
Ce qui distingue l’esprit des hommes de l’âme des femmes, c’est le côté pratique, voilà sans doute la réponse à mon émoi d’hier.
Malgré la rouste qui lui a été administrée, notre fouisseur -fossoyeur se porte bien et ne s’offusque même pas des interdits qui jalonnent sa route… Il trouvera bien vite d’autres victimes, le voilà surpris à contempler les tuyaux d’alimentation du circuit de chauffage …
Vous remarquerez les oreilles qui commencent à se redresser, surtout le matin. La malice s’échappe par le haut sans doute.
* in english in the text, of course!!!
12:05 Publié dans goutte à goutte | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, fleurs, animaux domestiques | | del.icio.us | Facebook | | Imprimer