28/03/2011
A C L…
Comme chaque année, les prémices des beaux jours activent en nous des fourmillements. Les plus rationalistes d’entre nous mettent sur le compte des fameuses hormones ces désirs de changements, ce bouillonnement d’idées nouvelles, cet engouement d’activités renaissantes, voire même un regard soudainement critique vers nos silhouettes enrobées… Selon les âges, les goûts, les préoccupations fondamentales des uns et des autres, le Renouveau de la Nature sonne l’heure des branle-bas de combat dans la garde-robe, des régimes drastiques pour contrer l’invasion des bourrelets, des résolutions et des projets de villégiature…
Eh bien qu’on se le dise, pas pour moi !
Je me remets au travail !
Si, si, vous pouvez me croire. Enfin, quand je dis travail, le mot est un peu trop connoté. Nuançons : j’ai résolu de travailler davantage mon bon plaisir d’écrire. Vous voilà rassurés !
J’ai une petite théorie bâtie au fils de mes ans…Ma vision de la vie est que nous passons notre temps à faire des rencontres, qui influencent nos décisions et pèsent sur nos choix, ce qui oriente nos cheminements, qui nous poussent à aller ici ou là plutôt qu’ailleurs… Ce qui génère d’autres rencontres qui… Bref, le hasard et la nécessité se donnent souvent la main pour ménager au fil de nos destins des surprises. À nous de slalomer entre accidents et catastrophes, et de ne pas manquer de rebondir sur les trampolines à bonnes idées. Ma rencontre avec Christophe Forgeot au moulin des contes en décembre dernier m’est apparue appartenir à la seconde catégorie.
J’ai donc cheminé une partie de l’hiver sur l’idée d’intégrer un Atelier d’écriture, pour voir… Au mois de mars, l’activité a démarré à Néoules et ma foi, après deux séances, je conviens volontiers que l’expérience me paraît positive. Le fait de se réunir à cinq ou six personnes disposées à partager leur goût des mots et leurs envies d’écrire, de ménager des temps d’écoute attentive et réciproque alternant avec les défis de créations à vif, sur un thème imposé ou une structure modélisée, c’est amusant, revigorant pour les neurones. En fait, c’est l’exact pendant des séances hebdomadaires de gymnastique auxquelles je soumets mes articulations et ma musculature. (Parce que j’ai bel et bien une musculature, peut-être discrète, mais… réelle !)
Donc, grâce aux Ateliers de Création Littéraire ( ACL) de Christophe Forgeot*, j’entends bien, deux fois par mois, verser un peu d’huile lexicale dans les rouages de mon cervelet, asperger d’engrais mes lobes temporaux, colmater les fuites de mes synapses par injection de reviviscence grammaticale, ensemencer les friches de mes champs cognitifs, soumettre mon imagination à l’entraînement intensif d’exercices inventifs, fantaisistes ou techniques.
Bien entendu, je ne saurais manquer d’arroser mes gouttesd’o à cette source régénérante.
* À titre informatif et pour les souris intéressées par la démarche, le blog poétique de Christophe Forgeot figure ici http://christopheforgeot.artblog.fr/
Poète aux activités multiples, son parcours est disponible sur Wikipédia http://fr.wikipedia.org/wiki/Christophe_Forgeot
J’ ai également apprécié la page du site ci-dessous intitulée Être sensible.
http://membres.multimania.fr/mirra/poeForgeot.html
19:23 Publié dans Blog, goutte à goutte, Loisirs | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : écriture, atelier, acl, christophe forgeot | | del.icio.us | Facebook | | Imprimer
26/03/2011
Points de vue…
On sait combien les témoignages sont subjectifs…
Naguère, je vous contais les retrouvailles amusées de GéO et de sa première Dulcinée (première d’une longue liste, si l’on prête l’oreille aux légendes…), récit que j’avais intitulé Amours d’antan. Un petit clic sur ce titre joliment bleuté, et hop, mon point de vue de témoin particulier de l’événement réapparaît…
Depuis GéO s’est hasardé lui aussi sur les voies des concours webistiques. À l’occasion de la Saint Valentin, le site http://disnous.fr/ avait organisé un concours de nouvelles sur le thème des premières amours. GéO s’est amusé à rédiger SA version de cet épisode piquant et l’a adressé au site en toute discrétion. Or voilà que le jury a été sensible au charme de l’anecdote et notre GéO est récompensé, oui, oui, par une troisième place !!! Le plus beau de l’affaire est que nous attendons pour lors une récompense qui promet d’être concrétisé par un coffret de champagne au nom d’une certaine veuve bien connue des amateurs…
Ce succès de GéO nous réjouit et m’offre l’occasion d’une petite réflexion sur la subtilité des témoignages… Nous vivons chaque événement selon nos critères : caractères, sensibilités diverses, disponibilité et réceptivité, mais la manière de relater les faits dépend aussi de facteurs qui créent une différence subtile. Aussi m’a-t-il paru amusant d’ouvrir une rubrique à l’encre de… GéO , et de publier, avec son accord, son texte. Certaines d’entre vous, fidèles souris critiques, profiteront demain des gouttes de pluie promises pour jouer à comparer les deux versions. Et d’aucuns en profiteront pour souligner combien je m’égare parfois dans la menée de nos aventures … Mais moi, je ne gagne pas de champagne… Tout au plus ai-je droit à votre fidélité distinguée et votre considération assidue, et à mes yeux, ça n’a pas de prix !!!
À l’encre de … GéO
Premières amours
Août 1958, enfin les congés. Depuis une année que je travaille, les vacances scolaires ne sont plus que souvenirs. Je pars camper avec ma moto en Normandie où trois amis me rejoindront. Mais surtout, je suis heureux, je vais revoir Gilberte dont je suis tombé amoureux, il y a un an. Depuis nous avons commencé un échange épistolaire qui va devenir quotidien. Comme la distance et le temps abolissent progressivement toute retenue, nos écrits sont devenus parfois chauds et osés. Aussi, lorsque nous nous retrouvons face à face, nous avons l’étrange impression d’être en présence d’un être étranger, figé, totalement différent de celui avec qui nous avons correspondu si librement. Elle travaille cet été à l’épicerie du village et semble vouloir maintenir une certaine distance entre nous. Ce n’est pas ainsi que j’avais imaginé nos retrouvailles. Pourtant, c’est réel, nos relations se distendent. Cela me perturbe, mais j’espère que les vacances finies, nous reprendrons notre correspondance et que tout rentrera dans l’ordre.
Hormis cela, le mois passe comme un rêve. Nous sommes souvent rejoints par des amis du cru. Les journées comme les soirées sont animées.
Puis nous reprenons Gilberte et moi, nos écrits mais je sens bien que le cœur n’y est plus. Je profite d’un pont, en Novembre, pour faire un voyage express afin de la voir. Bien que prévenue, elle refuse de sortir de l’Hôtel où elle travaille. Il fait nuit. Face à la mer qui bat dans le port, devant la bâtisse éclairée, dans le froid et le vent qui me transperce, je la regarde une dernière fois, l’apercevant derrière une fenêtre du premier étage. La rengaine de Colette Renard “Tais toi, Marseille” me trotte dans la tête et ajoute à mon désespoir. Dans la pénombre elle m’observe sans un signe. Le cœur lourd, je me résous enfin à partir. Dès le lendemain, désespéré, je rentre à Paris. Nous ne nous reverrons jamais.
Ce fût mon premier chagrin d’amour.
Juin 2009. Avec mon épouse, nous envisageons un “pèlerinage” sur les lieux de notre jeunesse. Elle veut revoir les pêcheries de sa jeunesse et moi, ma Normandie. Nous trouvons sans difficulté une chambre d’hôtes dans une petite commune que j’ai bien connu. Notre logeuse, Michèle Vincent, est pour moi une parfaite inconnue. Pas un instant, je ne me doute que Gilberte se dissimule sous ce nom. Elle a changé de patronyme par son mariage, et de prénom pour reprendre celui de son mari décédé. Imaginez ma surprise lorsque, après m’avoir demandé si je connaissais le village, elle se fait reconnaître en m’avouant qui elle est ! Elle de son côté était persuadée de mon identité, n’ayant personnellement changé ni de nom, ni de prénom.
Et ce sont les retrouvailles... cinquante-deux ans ont passés...
Voilà, l'histoire est ré-écrite et la suite a été super sympa, l’accueil si naturel de sa part et de celle de son compagnon Dominique, la soirée passée tous les quatre ensemble dans leur jardin et tous ces souvenirs. Une étape qui restera gravée dans notre mémoire comme une plongée dans notre jeunesse.
19:34 Publié dans À l'encre de …, Blog, Conte-gouttes, goutte à goutte | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : écriture, nouvelles, jeux, témoignages, subjectivité | | del.icio.us | Facebook | | Imprimer
23/03/2011
Modestes Violettes
Violettes si modestes que l’œil du promeneur s'oblige à détecter parmi l’amas de feuilles mortes dans la colline…
Je me souviens à peine de ces poèmes destinés à nos mémoires enfantines, les « leçons de morale » qui débutaient chaque journée scolaire dans les années 1950… La République d’alors avait à cœur de transmettre à ses enfants le sens des Vertus au même diapason que le Catéchisme du jeudi, parmi lesquelles la modestie s’imageait par la discrète apparition de ces tapis mauves…
Mais si l’œil se prend à observer la délicatesse de leur composition, il apparaît que le Créateur n’a pas négligé de les doter d’attraits raffinés et complexes: composition des pétales, couleur, odeur, saveur, rien ne lui manque…
Sous l’Azur retrouvé, la balade du jour nous permet d’adresser à nos lointains amis Pierre et Mireille un petit clin d’œil en forme d’orchis sauvage avec cet exemplaire d’ himantoglossum robertianum* que le maquis de notre colline conserve jalousement d’année en année
Celles-ci émergent fièrement du tapis roux, et leurs hampes se hissent à hauteur de regard, histoire de bien claironner l’installation du Printemps. ouf !
Quel que soit l’emblème choisi, les couleurs pavoisées, j’aime la traque aux cadeaux sauvages que Dame Nature concocte inlassablement… Pourvu que l’Humain se souvienne des leçons anciennes et retrouve assez de sagesse et de modestie pour lui témoigner respect et sauvegarde !
* N’allez surtout pas me croire si savante, si je me permets de lui donner son nom c’est que j’ai autrefois pris copie des leçons de l’ami Pierre…
18:11 Publié dans Blog, goutte à goutte | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : nature, écriture, fleurs sauvages, respect de la nature | | del.icio.us | Facebook | | Imprimer
16/03/2011
Radio- Babil Temps Mort!
Waoh!!! Depuis le week-end dernier, , je sens bien que sous l'afflux des nouvelles apocalyptiques, où le sordide le dispute à l'Angoisse et à la sidération, nous sommes plombés par les vidéos du Désastre polymorphe qui tournent en boucle sur tous les écrans. Après un bref premier moment de fierté pour la résistance des bâtiments et le légendaire stoïcisme des Japonais, le développement de la catastrophe, les images cauchemardesques des vagues balayant le littoral nous laissent un goût de défaite. Compassion, désir d'apporter du soulagement, impuissance terrible face à l'ampleur des mauvaises nouvelles qui tombent aussi dru que la pluie sous notre ciel provençal. Une envie soudaine de crier s'empare de nos gorges:
- Temps mort!
Je n'ai aucun pouvoir sur Mère Nature, aucun recours contre le spectre de la Radioactivité s'acharnant sur une terre qui l'a déjà bien subie en d'autres temps, aucune stratégie de soins pour soulager ces victimes de plus… Alors je vous propose une nouvelle petite halte sur ce monde mystérieux et tellement éphémère…
Prenez donc encore une petite dose de Radio Babil, émise par un orateur débordant de fougue. Six mois déjà, et son discours s'organise en onomatopées, encore un rien confuses parfois… Mais en prêtant l'oreille, vous y entendrez peut-être la ligne directrice d'un discours pas si fou… Pas plus menteur en tous cas que ceux qu'on nous délivre si largement de ci de là…
La tribune est modeste, je vous l'accorde, mais en dépit de son aspect un tantinet domestique, notre Tribun n'épargne aucun effort pour transmettre sa Joie de vivre… Ça fait du bien, ça apaise, ça vous revigore le moral. Laissez-vous faire, pas de crainte de surdosage ni d'irradiation… Et je vous en souhaite même la contagion, c'est dire!
Et pour faire bonne mesure, je vous livre en prime une touche de tendresse.
Ça ne se refuse pas, n'est-ce-pas?
12:48 Publié dans Blog, goutte à goutte, O de joie | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : radio, babil, photos, tendresse, joie de vivre | | del.icio.us | Facebook | | Imprimer
10/03/2011
Mimosa
Il en reste encore!
Les Maures se parent d'or malgré l'annonce de plus en plus pressante du printemps.
Des collines entières s'exposent ainsi au soleil de Mars… On en redemande…
Seulement, les admirateurs naïfs doivent se méfier.
Ayant cueilli une pleine brassée des perles odorantes, je l'ai payé de larmes brûlantes , nez suintant, maux de tête et migraine ophtalmique…
Terrible vengeance du mimosa volé aux pentes des Maures!
L'année prochaine, je saurai, croix de bois, croix de fer, si je mens… Je retrouverai les tourments de l'allergie…
19:53 Publié dans Blog, goutte à goutte | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mimosa, nature, provence, massif des maures | | del.icio.us | Facebook | | Imprimer
06/03/2011
Oscars, Césars, Ciné-fête-arts
- C’est maintenant que tu te réveilles ? La grande distribution des étoiles, c’était la semaine dernière … Ce qui est fait a été bien fait, aujourd’hui, il faut passer à autre chose
- L’esprit d’escaliers, vous répondrai-je…
Inévitable me concernant… La première fois que j’ai lu cette expression, vers mes 15 ans, je crois, noyée dans les Confessions de l’ami Jean-Jacques si je ne me trompe, j’avais été frappée par la justesse de l’image : c’est toujours après coup que vient la bonne réplique, le juste argument…Et concernant le Net, à l’aune des médias contemporains, la réactivité est impérieuse : rapidité, efficacité… Inanité. Plus l’information brille, plus elle est éphémère. Alors pour le sujet du jour…
D’abord, la semaine dernière, nous avions d’autres chats personnels à fêter.
Et puis, si les récompenses distribuées l’ont justement été, si elles sont vraiment méritées, pourraient-elles s’évanouir de nos mémoires en une semaine à peine ?
Certes non, d’autant que pour une fois, nous avions vu les films gagnants et les choix des professionnels nous réjouissent, tant il est vrai que la programmation de ce début d’année recèle d’oeuvres ordinaires, banales, bancales.
Je ne reviens pas ici sur les Césars, concernant des films plus anciens, qui ne sont plus à l’affiche.
En revanche, sur la dizaine de films que nous avons vus en janvier –février, incontestablement, le discours d’un roi a retenu mon attention et mon admiration. Ce n’est pourtant pas un film très facile, mais il est intelligemment construit, et recèle des valeurs auxquelles on ne s’attarde plus guère dans la majorité des productions grand public. Black Swan pour sa part paraît plus brillant et fascinant, mais l’interprétation de Natalie Portman nous emporte dans un vertige halluciné qui ébranle fortement nos imaginations.
Alors, si d’aventure, vous avez loupé la séance, sans négliger le petit avant-goût des bandes-annonces disponibles où vous savez, je vous ai préparé un encas à ma façon, histoire de définir quelques bonnes raisons de fréquenter les salles obscures.
Black swan
La fêlure du visage de l’actrice ne cache aucune ambiguïté. Le film pourrait être sous-titré: choisir de perdre l’innocence ou la vie. L’écrin du synopsis est le ballet, écrin magnifiant et amplificateur de la Beauté, du dépassement de soi, et son revers, le monde de la scène fourmillant de rivalités sordides, de désillusions cruelles, la férocité de l’âge, la tolérance zéro en réponse à tout pas de travers. La danse classique, rêve de toutes les petites filles et cauchemar de nombre d’entre elles quand elles ne comptent pas dans le cercle restreint des élues. Avec cynisme, Darren Aronofsky construit pour son héroïne Nina (Natalie Portman) un univers feutré, entre les cours du New York City ballet et l’appartement que Nina partage avec sa mère (incroyable Barbara Hershey). Celle-ci projette sur sa fille ses ambitions déçues, et naturellement nous devinons rapidement que Nina n’a pas eu de choix. La jeune femme doit à tout prix obtenir enfin un premier rôle, avant que l’âge ne la condamne irrémédiablement à l’anonymat du corps de ballet.
Quand le chorégraphe Thomas Leroy ( Vincent Cassel) décide à la fois d’évincer Beth Mac Intyre ( Winona Ryder), la danseuse étoile tellement admirée mais vieillissante, et de monter Sa version du lac des cygnes, la troupe frémit et bruisse. Toutes les postulantes se jaugent et s’évaluent. La rivalité se lit sur les visages juvéniles, la jalousie se devine aux regards croisés dans les interminables couloirs de l’institut. Nina est toujours seule, oppressée par la nécessité d’être la meilleure, elle n’a pas d’amies. Par une pirouette du destin, voilà que le Maître Thomas, après bien des hésitations, lui confie le double rôle de la princesse ensorcelée en cygne. La gageure est redoutable ; si le chorégraphe ne nourrit aucun doute sur le talent de Nina à incarner le cygne blanc, il craint qu’elle ne parvienne à exprimer la sensualité perverse de son double noir. Dès lors Nina doit louvoyer sur un terrain miné de toutes parts: dépourvue de confiance en elle, oppressée par l’exigence maternelle, la perversité ambiguë de Thomas, elle vit mal la perfidie de Lily (Mila Kunis). Mais la meilleure ennemie de Nina, c’est elle-même. Nous suivons alors de miroirs en vitres réfléchissantes le cheminement de la ballerine vers l’accomplissement de son rôle.
Darren Aronofsky possède un talent fou pour disséquer et exposer les troubles de l’âme. L’année précédente, il nous montrait le sulfureux Mickey Rourke en lutte pour sa réhabilitation dans the Wrestler. Cette fois, il utilise la terrible discipline de l’art de la danse pour décortiquer minutieusement la lente aspiration de la jeune femme par son rôle. Il émane une telle tension des scènes que le spectateur perd, aux côtés de Nina, le fil de la réalité. Des images aux effets redoutables, obscurité, grisé, éclairage glaçant, miroirs à l’infini où les reflets deviennent autonomes, blessures aux mains, aux pieds, transformations physiques, hallucinations envoûtantes, le spectateur halète avec elle, tremble pour elle, espère qu’elle parvienne à reprendre pied…
Le ballet final nous étourdit. L’émergence du Cygne noir, royal par l’expression de sa souveraineté sensuelle suffira-t-il à vaincre les démons de Nina ?
À vous d’aller vous perdre dans les dédales du sortilège, mais à coup sûrs ce film appartient à la catégorie des films à voir et à revoir, ne serait-ce que pour la fabuleuse métamorphose de Natalie Portman.
19:46 Publié dans Blog, goutte à goutte, Loisirs, Sources | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma, oscars 2011, black swan, natalie portman, darren aronofsky | | del.icio.us | Facebook | | Imprimer
04/03/2011
Ânodineries
Parce que , ce matin, l'air pétillait légèrement
Comme pour annoncer l'ébullition du printemps
J'ai chaussé mes pouces verts et sans décompte,
Rempoté les plantes à l'étroit dans leur pot d'origine.…
Évidemment, pour tout un chacun, l'activité est anodine
Et ne mérite pas une publication en grandes pompes!
Mais quand vous aurez pris le temps de contempler mes beautés,
Quand vos mirettes se seront chaviré sur leurs robes de fées,
Quand la délicatesse des pétales épanouis aura ciselé votre regard,
Alors, vos neurones fatigués par l'agitation de la semaine écoulée
Marqueront la pause: vendredi soir, il n'est pas trop tard,
Profitez de mes Damoiselles qui pour nous se sont troussées.
19:40 Publié dans Blog, goutte à goutte, Loisirs | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : écriture, photos, fleurs, orchidées, nature | | del.icio.us | Facebook | | Imprimer