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30/06/2008

Prémices estivales…

L'été est arrivé brusquement, presque brutalement après le dernier orage précédant l'arrivée de Marie-Geneviève…

Avec ce séjour attendu, les festivités se sont tout à coup bousculées, comme si la chaleur avait attiré tout ce beau monde autour de la source de fraîcheur…

Le regard d'Anaïs pointe d'ailleurs l'appel à la piscine, ou au buffet, allez savoir, Anaïs ne recule jamais devant une bouchée , salé ou sucré, elle expérimente à plaisir tout ce qui se déguste.

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Mathis ne dément pas son attrait pour l'eau et les engins, il est à son affaire dans l'élément liquide, même si son mentor affiche quelques signes de fatigue, rien ne lui fait peur, pas même de transformer une des chaises longues en plongeoir…

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Les retrouvailles avec Marie-B sous les auspices d'une visite familiale, Marie et Inès n'ont pas boudé la piscine, nous non plus et la journée a passé bien trop vite à mon gré.

Et encore cet adorable petit Henry qui découvre avec ses parents et grands-parents les joies du grand bain associées aux plaisirs de la plage, à l'ombre. Zuko a volontiers cédé son poste d'observation, débordé par la foule dans et autour du bassin.

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Marie-Geneviève est repartie hier, abandonnant dans son sillage une petite touche de nostalgie et beaucoup de bons moments, souvenirs et échanges profonds, plongeon du bateau (!) et découverte de La Calabrette, petit restaurant de Nans les Pins.

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26/06/2008

Torpeurs…

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Que faire d'autre?
Les maîtres sont occupés, les visites se succèdent , il y a trop de monde pour nous …
Le perron du bureau offre un havre de calme
Quelques minutes volées où nous veillons sur la tranquillité des lieux…


Zuko prend tout de même quelques risques en accompagnant les maîtres au bord du bassin:

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Copain réfléchit , teste…
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La suite… il semble y prendre goût!

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17/06/2008

or-chidées or not -chidées

Depuis que Pierre a tenté de nous apprendre à repérer les Merveilles de la Nature , nous nous exerçons à garder nos yeux ouverts, et le travail n’est pas mince !
Samedi dernier, nous voici donc en route pour aller dîner chez un ami, sur une route que nous n’avions pas empruntée depuis fort longtemps. L’itinéraire est sinueux, la voie étroite bordée de talus abrupts et luxuriants, après ce printemps exceptionnellement pluvieux. Les coquelicots fleurissent partout, les genêts mêlent leurs ors vifs au rouge et vert, quelques chardons et asters sauvages complètent la palette, c’est un régal, à cette heure vespérale où la lumière illumine le tableau.
Tout à coup, je repère un mauve nettement plus vif, et signale à GéO les bouquets mirifiques qui tapissent le talus. Il ralentit, observant sur cette petite route déserte le spectacle qui s’offre à nous.

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Comme nous n’avions pas prévu l’appareil à portée de main, nous avons remis au lendemain les témoignages de ces découvertes, échafaudant entre-temps quelques hypothèses au vue des formes spécifiques de nos fleurs.


Nous sommes encore ignares, autant se servir d' outils modernes pour dégrossir le travail de repérage… Bien en prend à GéO, puisqu’en quelques clics avisés, il parvient à établir un tableau comparatif de nos découvertes.

La fleur colorée vivement et regroupées en grappes serrées : DSCF1744.JPG

la forme ensachée des pétales : DSCF1740.JPG

la tige particulière, ligneuse et lianescente, enserrée dans une gangue plate : DSCF1743.JPG

Foin de nos orchidées sauvages inconnues, espèce unique de ce biotope, découverte par GéOde, et que nous pourrions baptiser de nos délires !!!

Ces admirables bosquets qui bordent les talus de Bras et ses environs, et nous n’en n’avons repérés qu’à cet endroit pour le moment, ce sont certainement des pois de senteur, sauvages évidemment, mais parfaitement répertoriés, identifiés…et cultivables dans tous les jardins de France et de Navarre…

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Et les véritables orchidées, me direz-vous, que deviennent-elles?
Notre petite dernière, la timide du fond du sous-bois, n'en finit pas de former sa hampe… La voici qui commence à peine à montrer son coeur et sa carnation, continuons de l'apprivoiser sans la déranger, si le dieu de nos canidés veut bien protéger sa faible constitution contre les jeux et les besoins de Copain

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09/06/2008

Petit Peuple

Repliés souvent à la maison ou au bureau pour cause de pluies orageuses, nous poursuivons notre observation assidue de l’adaptation de Copain à son nouvel habitat.

Tout d’abord, à la demande de sa « mère « de naissance, nous l’avons descendu au marché mercredi dernier. Apprendre la marche en laisse à ce petit chiot d’à peine trois mois, c’est une sinécure! D’autant que ce jour-là, Saint Max s’est mis en habit d’été et les allées recèlent de très nombreux obstacles. Passants distraits par les marchandises, femmes en grande conversation stationnant au beau milieu des travées (c’est une grande spécialité ici, faire salon debout, sans entendre les « pardon » qui réclament le passage), autres chiens de compagnie, habitués du parcours mais toujours curieux de reconnaissance quand passe un museau inconnu. Notre chevrière s’est montrée émue de retrouver son « Copain » et nous avons constaté qu’il l’avait instantanément reconnue. Ils se sont fait une sacrée fête !

Zuko et Copain sont maintenant parfaitement habitués à coexister, il arrive même que le petit dorme carrément dans les pattes de l’aîné, partageant leur espace sans difficulté. Chacun d’eux a sa gamelle personnelle, une grande pour Zuko, celle de diamètre plus modeste a été dévolue à Copain. Croyez-vous que le » petit bout de zan » soit le moins du monde intimidé par la taille impressionnante de l’Ancien ? Quand je m’approche avec les restes de nos repas à répartir, Copain saute sur mes jambes, réclamant par moult bondissements et frétillements de la queue l’accès prioritaire au plat prometteur… Il me faut insister :
–Zuko d’abord, Zuko, viens …
Notre bon gros benêt, toujours tenté par ce qui s’avale, s’avance, mais à notre grand étonnement, les manifestations du désir de Copain le freinent, et il cède la place. Il me faut alors pousser carrément le petit de côté, et parfois GéO doit intervenir pour que Zuko revienne à la dégustation… Pendant ce temps, je fournis au petit fripon sa portion, avalée en plein vol, si rapidement que le vorace se retrouve le nez dans la grande gamelle alors même que Zuko y tire encore sa grande langue au nettoyage appliqué des moindres traces de sucs.

Gros-Mimi en revanche se montre d’un abord nettement plus réservé, voire encore très distant. Il nous est arrivé d’intervenir en entendant les grincements et crachotements peu amènes qu’elle profère contre l’inconscient diablotin. Un matin, nous entendons d’abord un « kaï, kaï » urgent de Copain, tandis que par la vitre de la porte de la cuisine, je vois la petite boule noire se faufiler entre Zuko et la porte, passage très étroit car le berger s’allonge habituellement sur ce seuil, au plus près du contact des maîtres. Intriguée, je m’approche, imaginant dans un premier temps que Zuko s’est défendu contre le harcèlement câlin de son compagnon. Que nenni ! À l’opposé de la terrasse, Gros-Mimi s’est dressée sur la desserte du barbecue, fixant les deux chiens sans la moindre aménité! C’est la première fois que j’observe un regard félin aussi pugnace. Elle vit plutôt placidement, indifférente à tous, sauf à son maître adoré et à Zuko, son frère de lait pratiquement, qui peut tout lui faire, en particulier de longues grosses liches sur le cul, en toute intimité et sans fausse pudeur… À cet instant, nous sommes loin de telles privautés, Gros-Mimi a arrondi son dos, gonflé ses poils déjà impressionnants au naturel, elle fixe méchamment la porte et les deux carpettes velues allongées devant. L’avertissement donné sans frais, oublieuse de sa remarquable corpulence, Mimi bondit sur le sol et entreprend une véritable marche d’assaut vers nos deux compères. Le spectacle est impressionnant : d’une patte à l’autre, le tonnelet tricolore roule à la suite de sa belle tête léonine, la queue redressée, les oreilles pointées en avant, le regard fixé tel un grappin sur la cible… Laquelle geint et contourne son protecteur au fur et à mesure de l’avancée, cherchant manifestement une voie de sortie plus sécurisante. Dans son affolement, il ne pense pas à nous derrière la vitre, mais envisage manifestement de gagner les marches et l’accès au jardin, où GéO a déjà assisté à une jolie course à l’échalote comme celle qui se prépare.
Ce qui nous sidère, c’est la stratégie manifeste des belligérants! Autant Zuko reste serein face à la charge qui se rapproche dangereusement,( il nous semble entendre le tambour rouler tandis que les zébrures du pelage ondulent vers l’objet de la vindicte), autant la « victime » s’affole et gémit, confrontée à deux nécessités urgentes : soit il s’enfonce sous les dalles de la terrasse et se cache sous le carrelage, soit il prend son envol et se propulse dans le jardin, loin des griffes et dents ennemies. Au lieu de ces miracles escomptés, ce sont les maîtres qui jouent aux dieux lares, protecteurs du plus faible et restaurateurs de la Pax Familiae. Il est temps, Copain affolé a uriné sous lui, et Zuko n’en manifeste aucune gêne. Dans l’histoire, il l’a joué neutre.


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Dimanche matin studieux au bureau, j’entreprends de remplir les papiers de suivi de ma commande Wonderkitch’ de la veille. Eh oui, comme je « travaille », il faut bien suivre le mouvement, autant m’en débarrasser le matin pour suivre allègrement une finale Nadal- Federer que j’escomptais plus combative… Installée à mon bureau, je trie et recompte chèques et bulletins de commande, quand le petit bout de museau noir se glisse entre mes jambes, tandis que mon fauteuil s’ébranle sous les efforts du coquin pour se hisser sur mes genoux. J’ai compris ce qui m’a séduit chez Copain, ce comportement complice et sans complexe, à parité avec l’humain, il appartient à l’espèce des communicants. Zuko possède aussi cet art de la conversation, de regards enamourés en liches soufflées à l’oreille, comme Vulcain et Cannelle. La plus exigeante, mais aussi la plus personnelle demeurant sans conteste Eurydice et ses causeries impossibles à interrompre, elle savait exprimer tout ce qu’elle avait sur le cœur sans nous laisser loisir de s’échapper…
Bref, voici mon Copain installé sur mes genoux et mettant son grain de sel dans mes papiers. Doux moment dont il faut profiter bien vite, car au rythme où il dévore ses portions et au vu des photos sur les sites consacrés au dogue du Tibet, ce ne sera pas jouable très longtemps…
Un dernier mot pour souligner comment l’éducation se transmet naturellement par l’imitation : Copain singe parfaitement les attitudes et postures de son aîné, et nous sommes toujours amusés de contempler les deux compagnons, Laurel et Hardy de la maisonnée, alignés dans la même attitude…
Rien ne décourageant notre curieux, par imitation sans doute, car pour l’appel de la nature, il est encore trop tôt, le voilà qui s’approche sans bruit de Gros-Mimi abandonnée sur la terrasse, et se met à lui appliquer le traitement de faveur emprunté à Zuko : profitant de la queue en panache de notre demoiselle, il entreprend ce que nous appellerons donc un nettoyage du fumet… La belle, habituée, se laisse faire, détendue, profitant de l’instant, …Jusqu’au moment où elle tourne la tête pour remercier son bienfaiteur. La réponse est rapide, instinctive : sa patte se détend et le polisson penaud se rétracte, non sans gémir sous l’effet du piquant de la griffe… Qui s’y frotte s’y pique, il n’est pas si aisé de s’installer en vainqueur dans le cœur de Gros-Mimi !


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http://wwwtibetanmastiff.fr/
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