08/06/2009
Parfaits Cathares (5)
Le divertissement à Cucugnan nous ayant mis d’humeur guillerette, nous avons laissé le village accueillir ses marathoniens dominicaux, en nage, les traits tirés et la mine hâve, manifestement épuisés par cette course hors nature sur un terrain aussi accidenté.
Notre périple s’avérait tout aussi périlleux puisque nous approchions des Gorges de Galamus.
- Eh quoi, allez-vous rétorquer, vous cheminez en voiture, pas matière à fatiguer vos jambes… Alors ?
- Alors, demandez-donc à Mireille ce qu’elle en pense ! Elle vous dira combien elle considère comme insensée l’idée de parcourir volontairement, sans nécessité absolue, cette portion de route entre roches et abîme, sur une voie si étroite que deux véhicules ne peuvent se croiser…
Le fait est que le défilé de Galamus fournit l’occasion de quelques émotions, surtout si d ‘aventure, au détour d’un virage complètement aveugle comme ils le sont tous, le capot de la voiture s’en vient musarder près du nez d’un véhicule un peu plus gros… Pas d’autre solution alors pour l’un des deux conducteurs que de reprendre son dernier parcours en marche arrière jusqu’au premier refuge. C’est justement la manœuvre que Mireille redoute, tant elle en avait été impressionnée au cours d’une visite précédente. Heureusement pour notre équipée, il était encore assez tôt, ce dimanche matin, et la route des Gorges est restée peu fréquentée, le temps que nous traversions la zone délicate.
Au fond coule l’Agly, dont le bruissement des eaux agitées signale la présence, au fond de l’à-pic, cachée parfois par la densité de la végétation. É tonnant comme certains arbres persistent à pousser à l’aplomb des parois.
-
Au débouché, nous retrouvons avec plaisir la compagnie d’un vieux repère :
Tandis que votre narratrice, en tenue de survie comme vous pouvez le voir, se réchaufferait volontiers d’un bon café
Mireille, si vaillante, mérite une récompense
non, non, ce ne sera pas la cueillette des charmantes campanules au bord du précipice.
mais la découverte de quelques merveilles, qui colonisent les bas-côtés :
Nous découvrirons d’ailleurs en fin de journée d’autres orchis qui s’épanouissent aussi sur les terres audoises.
Pour l’heure, nous enchaînons au nord-ouest vers Puilaurens. Passant par Saint Paul de fenouillet :
Puis, longeant l’Aude tumultueuse, nous gagnons Axat.
Un déjeuner succulent à l’auberge de la petite ourse, malgré un patron un tantinet bousculé par son succès. Le village, à cheval sur la rivière et son affluent la Rebenty, ressemble déjà à un site de montagne, avec un habitat austère. L’auberge est rustique, mais la nourriture fort honnête et copieuse.
Retour aux outils du Parfait…Touriste, afin de faciliter le repérage de notre périple :
Nos forces retrouvées grâce au menu dégustation de la petite ourse, nous poursuivons par la N 177 vers Puivert.
Le site privé est en apparence bien conservé, mais nous sommes tout de même déçus par le rapport qualité-prix de la visite. Sans aucun élément pour apprécier le patrimoine présenté, le site paraît infiniment moins intéressant que Villerouge-Terménès que nous avons vu la veille.Parfait Cathare( 4)
Une vidéo en boucle présentée sous un appentis poussiéreux flatte le château d’avoir servi de décor naturel à de nombreux films. Je retiens surtout pour ma part le panorama somptueux que l’on mérite quand on a consenti à gravir les volées interminables de l’escalier en colimaçon, éclairées il est vrai par une guirlande lumineuse courant le long des marches. Astucieuse idée qui permet au moins d’entrevoir la suite des pierres usées sous nos pieds.…
À l’intérieur, quelques copies de tapisseries , quelques pièces de mobilier, quelques détails architecturaux …
Panorama sur la vallée, depuis la terrasse:
Le village de Quercorb, en contrebas, est riche quant à lui d’un écomusée qui révalorise la balade. Quelques salles permettent d’abord d'observer, en décor naturel, les scènes d’antan, sur fond de bruitages: vieux métiers et outils d’époque sont présentés intelligemment. Puis nous découvrons une vaste salle consacrée aux instruments de musique ancienne reconstitués et la diffusion d’un document ingénieux permet de saisir les épisodes du travail de reconstitution. http://www.quercorb.com/musee-du-quercorb/
Sur le chemin du retour, nous ferons encore halte à Arques, magnifique demeure bien sauvegardée :
La cascade de Mouthoumet nous surprendra en plein délire champêtre : sous la férule de Pierre , nous traquons les orchis magnifiques qui ont colonisé la campagne. :
les orchis militaire et leur casque, les ophrys jaunes, les pyramidaux qui pullulent aussi en Provence en ce moment, les orchis aceras homme pendu… Nous sommes éperdus d’admiration mais nos yeux saturent et se ferment bientôt devant tant d’extravagance naturelle…Il est temps de rentrer.
.
17:24 Publié dans O de joie | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : récit de voyage, cathare, tourisme, photos, aude | | del.icio.us | Facebook | | Imprimer
14/04/2009
feuille-ton
Troisième épisode
L'enfant se présente bien, demain le travail sera achevé,
L'arbre s'offrira tout entier dans sa parure fraîche et scintillante.
Zen attitude, nous avonsretrouvé ici le soleil, les déjeuners sur la terrasse…
Quel scrupule nous conduit à écouter les cris des mauvaises herbes envahissantes, après les longues journées mouillées.
Curieusement, Copain n'a pas inscrit les pousses indésirables dans son programme de destruction massive.
À moi de m'y coller… Et ce soir, j'ai cent ans, épaules enclumées, dos ravagé…
19:29 Publié dans goutte à goutte | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photos, poésie, printemps, nature | | del.icio.us | Facebook | | Imprimer
13/04/2009
D'un jour à l'autre…
D'un jour à l'autre, d'un instant à l'heure suivante, il faut une certaine vacance d'esprit pour suivre le miracle renouvelé de l'accouchement des arbres.
Nous sommes témoins de ce travail silencieux, mais la plupart du temps, beaucoup trop occupés à nos besognes usuelles: ranger, manger, boire , bouger, parler…
Attentifs à nous-mêmes, nous oublions de prendre le temps nécessaire pour suivre l' évolution rituelle du Grand' Oeuvre de Dame Nature.
Bonne fille, je vous offre cet aperçu pour clôturer le wek-end pascal… En comparant les photos d'hier à celles de ce début d'après-midi, vous pouvez jauger la marche forcée de toutes ces cellules qui poussent…poussent…l'enveloppe du bourgeon pour déployer avant peu la délicate parure que s'est préparé le Mûrier Platane…
15:26 Publié dans goutte à goutte | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, photos, printemps | | del.icio.us | Facebook | | Imprimer
12/04/2009
Pâques… Printemps en vue?
Après ma longue fiche sur le dernier roman de Yasmina Khadra, Ce que le jour doit à la nuit, qui m' a enthousiasmée, j'ai envie de partager avec vous les promesses que prépare Dame Nature…
Puisque Pâques doit rester d'abord la fête symbolique de la Renaissance et du Pardon qui nous est offert, la Rédemption fondatrice du Christianisme, petit rappel innocent qui n'est pas sans mérite.
En accompagnement de vos réjouissances, je vous dédie juste une promesses de feuillage, sur fond d'ondées, pour illustrer un printemps comme je n'en avais pas encore vu en Provence…
L 'eau, la pluie, la vie et les fleurs.…
19:59 Publié dans goutte à goutte | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photos, pâques, printemps, fête, renouveau, vie | | del.icio.us | Facebook | | Imprimer
12/03/2009
Paradoxes
Paradoxes…
Des images qu’il ne faut parfois pas croire…
Des circonstances curieuses qui nous permettent de vivre des situations improbables…
À regarder les photos ci-dessous, où pensez-vous qu’elles ont été prises ?
- En Bretagne, c’est certain, tu as dû attendre une éclaircie, répondront avec certitude quelques langues acérées… Mais non, mais non, je vous donne d’autres indices…
Les palmiers giflés par le vent, se détachant sur le ciel lumineux des jours venteux, c’était dimanche dernier, à Sanary. La plage était recouverte d’une épaisse couche de varech, le ressac assombri par les suspensions en décomposition, une puissante odeur de mer évoquant les côtes d’un océan plus mouvant.
Je vous avais prévenus, il y a des images qui font semblant, il ne faut pas toujours s’y fier…
Celui qui était bel et bien là, en revanche, c’est notre Aurel, et c’est lui qui souligne le prochain paradoxe.
- Dis donc, si tu parles de nous sur ton blog, « ils » vont pas croire que t’étais-là ! Toi, d’habitude, t’es plutôt belles fleurs et petits oiseaux… Ben oui, la nature et les animaux, ça va trancher sur tes sujets habituels…
En effet, loin des escapades dans les collines et de la chasse aux espèces rares, Aurélien nous a invité dimanche à un divertissement qui le passionne. Il nous a emmenés assister aux séances d’essais de voitures de compétition, différentes catégories confondues. Le circuit Paul Ricard, au Castellet, organisait la première confrontation publique de réglages et Aurel n’aurait manqué ça pour rien au monde. Il m’a même attendri par son enthousiasme manifesté :
- Vous allez écouter les bruits des moteurs, c’est incroyable ces vibrations différentes et particulières…
Je suis sidérée et dois avouer ma perplexité : c’est un fait, une Porsche ne fait pas le bruit d’une Corvette, pas plus que le son de la Lola Aston Martin, la vedette attendue de la journée, ne produit le son d’un autre monstre de la même catégorie. Pour ma part, jusqu’à ce jour, j’ai eu tendance à identifier une voiture par sa couleur, comme il est fréquent chez les citoyennes de ma catégorie, honte à moi et à mes semblables… Aurélien ayant réservé nos entrées depuis Paris, nous voici donc partis de bon matin, ce dimanche, armés tous trois comme de véritables paparazzi. GéO à la caméra, Aurélien branché sur son Konica, votre narratrice indissociable de son Fuji…
Les tribunes étaient dressées face aux stand de réglages et ravitaillement, dans la ligne droite après la série de courbes de Bendor, du village et du virage du Pont, ce dernier très fermé , obligeant les voitures à ralentir fortement. Les moteurs ronronnaient crescendo sur la piste, avant de disparaître dans la perspective infinie de la piste, à notre gauche, vers la Verrière. Les spectateurs profitant des passages à l’enchaînement des trois virages, sur le côté est, puis l’accélération franche sur la portion de droite bordée par le public, avant de disparaître sur l’essentiel de la boucle. Seuls, les feulements différenciés des machines permettaient aux aficionados de déterminer :- C’est la Subaru, c’est la … Etc.
19:54 Publié dans goutte à goutte | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : récit, écriture, nature, photos, voitures compétition, paul ricard, circuit | | del.icio.us | Facebook | | Imprimer
11/03/2009
Verdon sous le vent
La visite d’Aurélien nous a ravis, comme toujours, d’autant que les nouvelles sont bonnes et chaleureuses. Vendredi dernier, le soleil s’est mis de la partie, malgré le vent coupant, glacial, l’envie nous est venue de prolonger l’album photos du Haut Var, au sud du département des Hautes-Alpes.
Passant par Quinson au-dessus des gorges, nous avons coupé ensuite la trajectoire de la rivière tumultueuse après Saint Laurent du Verdon. Le minuscule petit village possède tout de même son château, austère demeure carrée à deux étages, flanquée sur ses angles de quatre tourelles, fermée par un portail aussi impressionnant qu’inutile, au vu des restes anéantis de la clôture. N’importe, le village semblait endormi, replié sur lui-même comme un gros chat attendant la douceur du printemps à venir pour reprendre un peu d’animation.
Nous sommes alors descendus vers Artignosc, au nom évocateur de mousquetaire plus que d’oliviers, et c’est là que nous avons franchi à nouveau le Verdon. Les gorges se sont élargies et laissent filer l’eau verte entre les parois abruptes.
Réfrigérés par la bise, nous ne nous sommes guère attardés, gagnant un plus au nord Baudinard et le panorama dégagé qui s'offre à la sortie du village. J'ai connu Baudinard il y a presque quarante ans maintenant,et c'est le village du haut var qui me semble avoir le plus changé. La municipalité a retroussé ses manches et éclaté son budget pour polir ses vieilles pierres, encadrer la circulation sur la grand-rue, aménager deux parkings à chaque extrémité de la commune. Confort, calme et sécurité sont maintenant les atouts du village qui a toujours regretté de ne pas tremper ses pieds dans le Lac de Sainte Croix tout proche. Dans les années 70, il fallait tout entreprendre pour profiter de la manne touristique que d'autres sites recevaient comme un don du ciel. Bauduen, Sainte Croix, Les Salles se sont retrouvés sur les berges de la retenue créée par l'édification du barrage EDF sur le Verdon, les habitants de Baudinard ont regardé comme une injustice les camping et les auberges qui ont fleuri à neuf kilomètres! Du coup, le village est devenu "mignon" comme une carte postale, mais il a perdu son caractère de village de montagne, avec ses maisons hautes serrées les unes contre les autres pour se protéger du vent glacial, ses ruelles pentues et mystérieuses, où les habitants à l'année se gardaient de répondre aux interjections joyeuses des rares estivants de l'époque. De nos jours, la municipalité subventionne les initiatives qui attirent les touristes et elle a contribué à l'ouverture des deux restaurants qui accueillent gentiment et agréablement les affamés en balade.
C'est d'un des parkings aménagés que j'ai capté ces photos de crépuscule que j’ai plaisir à vous offrir:
Voilà l'instant merveilleux où le crépuscule nous a cueillis. Les nuages ont d'abord filtré la luminescence du soleil, les couleurs se sont enchantées, rose, orange, violacées, le festival s'est très rapidement illuminé avant de sombrer derrière la barrière de la Sainte Baume, au loin. Et cette sainte Baume qui veille sur Saint Max, s'achève brutalement au bout d'un à-pic gigantesque, caractéristique du Mont Aurélien, justement…
19:06 Publié dans goutte à goutte | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : récit, carnet de visite, photos, provence, hautes alpes | | del.icio.us | Facebook | | Imprimer
04/03/2009
Haut Var, suite sans fin…
Aujourd'hui la Provence s'est à nouveau réveillée sous un ciel d'averses...
Je profite donc de ce repli hibernatoire pour ouvrir vos écrans à ces quelques images du paysage de Haute Provence... Celle de Giono et de ses rudes paysans, celle dont les estivants ne profitent jamais puisqu'ils parcourent ces hauts plateaux quand les températures moyennes flirtent avec la barre symbolique du 30°C.
Sur les voies qui mènent aux défilés du Verdon, le musardeur peut emprunter divers parcours, qui offriront tous des points communs : les routes serpentines, les villages en haut des pitons, signalés par les campaniles ferronnés et leurs places cernées de Platanes, dénudés encore à cette période. Et puis, au détour d'un virage, on débouche sur un plateau, l'horizon s'ouvre brutalement sur la barrière montagneuse, et son panachage de nuages et de neige.
Au débouché de Montmeyan, par exemple, le spectacle est toujours aussi étonnant. On a beau savoir que le fond du décor est à soixante ou quatre-vingts kilomètres, on a toujours envie de tendre la main pour caresser les cristaux qui luisent là-haut. Ensuite, que l'on monte sur Quinson ou que l'on choisisse le ruban droit d'asphalte qui mène par Régusse, on sait qu'on va perdre de vue quelques instants la trame rocheuse, mais les dinosaures pierreux guettent notre avancée et nous rattrapons rapidement leurs silhouettes endormies, figées contre le bord du cadre.
Parfois, le maquis dévoile de nouvelles coiffures, brossées par l'âpreté du vent, tandis que les roches dénudées filent à la poursuite du saupoudrage neigeux bravant l'évaporation.
Le cirque entrevu avant l'arrivée aux Salles
Nous redescendons alors vers le lac de Sainte Croix,sur la berge sud-est, dans sa poche extrême vers Aiguines et décidons d'une halte aux Salles du Verdon, territoire ancestral de transhumance, comme en témoignent ces moutons de pierre, déposés là en hommage à un style de vie qui ne veut pas disparaître, et que la lente réflexion des hommes parviendra peut-être à maintenir, malgré les mouches, les odeurs, les ralentissements du trafic...
Admirez le soleil dorant ces croupes familières
Et le niveau du lac,étonnamment haut pour les habitués des berges en basses eaux :
Tandis que, gardien d'un troupeau intemporel, GéO médite sur le frémissement des risées, quelques voiliers s'aventurent...
Je me suis laissé rattraper par le monde moderne,
Sur la route du retour, les évolutions d'un drôle d'oiseau captent notre attention
Nous bifurquons alors vers Valensol, et je vous laisse sur ces images sidérantes,
19:12 Publié dans goutte à goutte | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : provence, neige, photos, journal, poésie, écriture | | del.icio.us | Facebook | | Imprimer
02/03/2009
Aups, nez en l'air et truffes dans l'assiette…
Le mois de Février est un mois chargé d’émotions successives, c’est Notre mois.
Entre l’anniversaire de GéO et le mirifique week-end que je vous ai conté hier, nous avons eu la joie de recevoir Anita, Christophe et leurs trois muses adorables. Quel plaisir d’assister à l’éclosion des jeunes pousses en les retrouvant ainsi de loin en loin…
Satisfait de retrouver notre calme après les ardeurs dépensées en rituels festifs, GéO a concocté pour ma journée, jeudi dernier, un petit raid au pays de la truffe. Chez nous, en Provence (notez ici l’apparition insidieuse d’un nous cocardier…), Le Marché aux truffes, c’est à AUPS qu’il se trouve. Les pépites noires s’échangent encore à prix d’or de Novembre à Février sur la place de la collégiale Saint Pancrace, la seule église de France, à ma connaissance qui porte toujours sur son frontispice la devise LIBERTÉ ÉGALITÉ FRATERNITÉ. … Témoignage insolite du vécu régional, aux rapports complexes entre laïcité et patrimoine religieux, l’inscription de la devise nationale a été apposée en 1905, lors de l’application de la loi de séparation des biens de l’Église et de l’état. Un siècle plus tard, ne voyons-nous pas ressurgir le débat, élargi à d’autres influences religieuses certes, mais toujours aussi vivace et viscéral.
Panorama à la sortie d'Aups : ne dirait-on pas un paysage toscan ?
Aups demeure une magnifique petite cité du Haut Var. Au-dessus de Barjols et ses multiples fontaines, le pays du Verdon est parsemé de villages haut perchés, où persistent les vestiges de périodes anciennes. L’Histoire reste écrite dans les pierres, comme dans beaucoup de provinces. Nous nous sommes amusés à dénombrer quelque treize tours, campanile et clochers visibles depuis la route de Régusse d’où l’on surplombe une bonne partie du site. Après une halte gustative à L’Aiguière, minuscule restaurant dont la spécialité est, bien entendu, la brouillade aux truffes, fort généreuse en pépites savoureuses, nous avons parcouru un moment les rues tortueuses du centre, avant de reprendre la voiture, profitant de l’ensoleillement pour fixer sur nos objectifs quelques vues du panorama.
Petit coup d'oeil sur la façade du fameux Couvent des Ursulines, qui abrite de nos jours le musée de peinture Simon Segal,
et le jardin du prieuré qui recèle encore le tombeau des ducs de Blacas.
Prises au hasard de notre promenade, voici encore quelques vues de la ville qui témoignent du pittoresque de la bourgade : le lavoir, la demeure bourgeoise et son cadran solaire, très coloré.
Les rues et passages
Quand on sait combien l’eau est précieuse dans ce beau pays, le lavoir, la fontaine accolée et sa place représentaient sans nul doute le lieu des rencontres obligées de toutes les activités.
16:16 Publié dans goutte à goutte | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : aups, visite du haut var, truffes, monuments, photos | | del.icio.us | Facebook | | Imprimer