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02/01/2008

Bonne Année

En attendant d’avoir le temps de mettre au point les notes prévues, j’adresse à tous mes lecteurs potentiels un plein panier de Chaudoudoux, ces pensées positives et chaleureuses qui permettent d’accéder au BIEN-ÊTRE…

Que 2008 soit pour vous une période d’Harmonie et de progression, quel que soit le domaine choisi. Que les contingences et les aléas s’allègent du poids de nos épaules, et que les mesquineries et tracas divers cessent de confluer tous en même temps !

À propos des Chaudoudoux, ce n’est pas une de mes inventions, mais je me suis souvent appuyée sur ce symbole pour alléger quelques conflits de groupes. Avec les enfants, ça marche bien, c’est parfois nettement plus difficile avec les adultes évidemment, mais on peut toujours se l’appliquer à soi-même. Ainsi le Bonheur n’étant guère plus stockable que l’électricité, peut-on se créer à la demande un petit cocon de bien-être en s’obligeant à savourer le moment où la machine à laver accomplit son programme et celui où hautetfort publie la note frappée directement sans déconnecter « inopinément » ! Oui, je sais, il vaut mieux saisir sur Word et copier coller, mais… Je me suis encore fait avoir ce matin ! Bon, le monde est presque parfait…

Voici une petite anecdote pour s’en convaincre. J’ai travaillé autrefois avec une religieuse formidable, que je nomme ici Michelle. Cette femme, dotée d’une force de caractère très positive, avait toutefois commis la lourde bévue d’entrer dans une congrégation et éprouvait d’énormes difficultés à assumer la vie communautaire et la règle monastique. Au point qu’au bout de quelques années, elle est tombée sérieusement malade. Après moult tergiversations la supérieure de son ordre a fini par lui accorder le droit de vivre SEULE dans une chambre de bonne modeste, mais Michelle eut alors l’impression de vivre dans un palace. Nous évoquions donc de temps à autre les difficultés rencontrées dans nos existences mutuelles et Michelle racontait volontiers comment elle se mettait en condition de survivre à ses angoisses :
- J’aime porter mes sandales sans chaussettes, j’aime éplucher ces tonnes de pommes de terre, j’aime me lever à l’aube, j’aime …
À se répéter inlassablement la litanie des « j’aime », elle en avait fait une prière, un soutien qui l’accompagnait tout au long de sa « corvée » et elle pensait ainsi « tenir le coup ». Quand l’une de nous prononçait la formule « j’en ai marre de… », Michelle nous rappelait sa recette.

Voilà qui me conduit à formuler encore une pensée « Chaudoudou » pour Ingrid Betancourt et tous ceux et celles qui partagent de par le monde des conditions de contraintes physiques ou morales, souvent conjointes. Qu’au-delà de la compassion réelle mais inutile que nous ressentons, les actions menées soient enfin plus efficaces que les ego démesurés des politiciens, et que les familles qui vivent le cauchemar de l’attente puissent toucher réellement le bout du tunnel.