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06/01/2016

À l'année qui s'ouvre…

 

2016, voeux

À mes souris-discrètes-et-fidèles

…Et au lecteur de passage

Je souhaite une multitude de projets

Un Arc en ciel d'émotions 

L' élan de l'Azur

et la Fantaisie

Pour ciel de lit.

Que cette année vous soit 

2016, voeux

Nos regards amicaux et tolérants

nos voix à l'unisson 

Nos lectures dynamisantes

nos échanges vivifiants;

Que l'Amour  nous grandisse

Que nos peines nous fortifient

Que nos soucis tombent dans l'oubli.

2016, voeux

 

 

05/01/2013

2013, à vos souhaits!


                       
D’abord, toutes mes excuses à vous, fidèles souris- lectrices (et lecteurs, pour ceux qui m’en font la grâce).  Il est coutume de ne pas franchir le passage  subtil du  millésime sans  présenter vite et bien ses vœux.  Permettez-moi de rattraper mon retard, histoire de rester dans des délais décents. Toute rituelle qu’elle paraisse, cette activité n’en est pas moins lucide et sincère.

               

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   Qu'elle  vous soit une année aérienne, que vos  soucis s’y pointent à pas menus, que vos corps et vos âmes s’ébattent en harmonie, que vos proches s’épanouissent à loisirs, que vos bulles affectives soient rayonnantes et pétillantes…

Pour le reste, l’environnement, les contingences économiques, politiques, sociétales, nous  ferons forcément comme avant: le changement de date n’affectera pas nos réflexes d’adaptation, nous nous accommoderons des contraintes en maugréant, nous contournerons nos difficultés avec courage et discernement, n’est-il pas ?


Mais s’il est un souhait primordial que je brûle de vous adresser, c’est surtout celui que chacun connaisse la Joie de vivre, l’Enthousiasme des rencontres stimulantes, l’Émulation des partages complices, l’Émotion des créations artistiques, quelles qu’elles soient… Que 2013  flamboie d’étincelles vivaces et magiques, où se consument allègrement la morosité, les replis identitaires, les peurs du lendemain et les vertiges réactionnaires !

 

Voilà,  en l’état, les vœux pour lesquels il m’a fallu une semaine de réflexion !

 

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Et  qu’à l’image de mon ciel provençal, notre avenir s’immerge dans cet azur profond, que nos pensées nous y portent sans effort ni artifice, comme une respiration  à l’amplitude naturelle, poussée de croissance mentale, once de spiritualité qui ouvrent nos yeux vers le bien-être, que dis-je le BIEN ÊTRE. Être juste bien, là où on est, au moment où on arrive.

Ça paraît simple à écrire,   au déboulé d’une lettre amicale, mais c’est un art difficile après lequel nous courons  tous et toutes dès la sortie de l’enfance. Il faut atteindre une sacrée maturité pour parvenir à poser nos encombrants bagages éducatifs, normatifs, cognitifs… D’abord, il faut prendre conscience du piège, la volonté de bien faire, qui s’impose très vite comme nécessaire. Il faut l’événement déclencheur, accident de vie qui remet tout en cause, ou rencontre opportune par un cheminement hasardeux.  Parmi ces circonstances fortuites, je me suis arrêtée sur une  chronique d’Alexandre Jollien qui explique limpidement ce qu’il appelle notre goût de la transcendance :

« À quoi bon les religions, si elles ne nous élèvent pas !

(…)

Au lieu de prophétiser sur une religion idéale, je dois me souvenir que, si déjà les adeptes des différentes traditions réalisaient à fond un dixième des trésors que leur spiritualité recèle, le monde serait véritablement transfiguré. La religion rêvée, pour moi, c’est avant tout celle qui se pratique, ici et maintenant. Certes, l’être humain reste ce qu’il est, rarement il se transcende tout à fait.  Cependant, suivre  le Bouddha, imiter le Christ, écouter l’appel de Mahomet, pour ne parler que de ces trois guides, rendrait assurément les terriens plus libres, fraternels et joyeux.

Hâtons-nous de mettre la pratique au milieu du village. Il s’agit aussi à mes yeux (…) de réhabiliter le goût de la transcendance et du respect de ce qui nous dépasse. L’homme n’est pas le centre du monde malgré sa fâcheuse tendance à tout juger à l’aune de ses représentations.

Au cours de son développement, Jollien ajoute : Dieu déborde, et de loin,   nos catégories mentales. (…) Je rêve de religions qui respectent pleinement l’autre, qui éveillent aux fraternités. (…) Les religions pourraient devenir une école de vie et de solidarité. Et enseigner la valeur inconditionnelle de chaque être vivant, nous décentrer, nous déplacer de notre tendance congénitale à l’égocentrisme. La transcendance demeure un sommet inconnaissable.

En conclusion, le philosophe  nous invite à porter un regard  grand ouvert sur  nos réalités, «  à se dépasser dans la générosité, la contemplation et la vérité. Être religieux, en un sens, c’est se tenir proche du réel, renoncer à comprendre tout à fait, et s’émerveiller devant ce miracle quotidien : ouvrir chaque matin les yeux et regarder en face  et avec joie notre impuissance à résoudre le mystère. »

( Extrait d’une chronique du Monde des religions n° 55)

Sur ces mots  inspirés, je m’éclipse et retourne à mes lectures…

Bonne et heureuse  méditation à vous, merci de votre passage sur le gué de mes gouttes d’O.   

31/12/2010

BONNE ET HEUREUSE ANNÉE 2011

2010 VIT SES DERNIÈRES HEURES…

VIVE L'ANNÉE MORIBONDE, AVEC CE QU'ELLE A APPORTÉ DE JOIES ET D'ALÉAS!

OUBLIONS LES SOUCIS ET LES DÉSILLUSIONS…

QUE 2011 OUVRE À TOUS LES MEILLEURES PERSPECTIVES DE BONHEUR, D'ÉPANOUISSEMENT, DE SANTÉ À TOUTE ÉPREUVE, et j'en connais qui sont prêts à tenter le diable…

Un grand MERCI à toutes les petites souris qui passent et jettent un oeil sur mes gouttes d'humeur… Vos présences, relevées dans les stats me font chaud au coeur…

Et même si vous êtes là par hasard, prenez toutes mes pensées positives, ça ne peut que faire du bien…

Alors ce soir, amusez-vous, bambochez comme le coeur vous dit…

si vous êtes seuls, accordez-vous tendresse  et veillez sur vous, je suis certaine que vous le méritez!

À l'année prochaine… 

03/01/2010

À l'année qui vient

Une nouvelle année qui pointe le bout de son nez, et je perçois un frisson d’attente fiévreuse.

Que faut-il en attendre?

Augure-t-elle de bonnes nouvelles?

Ce chiffre tout rond est-il enfin le signe d’une décennie dynamique, d’un élan tout neuf, propice au glorieux fatum antique…

 

À l'heure des bilans autour de l'année défunte, combien parmi nous préfèrent occulter les traquenards et nouvelles défaitistes du front: les affaires qui s'affaissent, le climat qui s'affole, les extrémistes aux opinions radicales, l'intolérance et la misère…

Une année écoulée, un  plein panier de bonnes et mauvaises journées, nos esprits charnels préfèrent  adopter des limites claires pour le temps consommé. Et d’aucuns penseront in petto :« combien m’en reste-t-il ? »

 

Vaillant, le 1er Janvier s’est levé sur un jour grisou.

Le type même de la journée idéale consacrée à cocooner autour du canapé, occupés tout d’abord à profiter de ce temps mort pour reconstituer le nid initial. Nouvelles lectures sur les genoux, discussions alanguies sur les projets à mettre en route dès la rentrée, petites et grandes confidences intimes dévoilant un coin de nos désirs les plus ardents, puisque les plus secrets… L’intimité de la maison en ce jour pluvieux et venteux, dont le but avoué est de se remettre des agapes, prétexte pour mieux savourer ce moment de halte hors du décompte usuel de nos jours.

Et maintenant que nous avons savouré à cœurs repus la tendresse et la joie évidentes de vos présences, il nous reste une maison vide à combler de souvenirs d’étreintes et de regards complices. Un réfrigérateur à vider et des armoires à ranger. Des livres à lire, chouette, et des occupations à reprendre, retrouver le cours des événements, lier les envies d’avant et l’activité du monde courant.

Une nouvelle année ?

Une suite de Vie, de temps à consommer avec gourmandise, une envie de savoir à alimenter, et pour moi, un tout nouveau projet à mettre en train: Le hangar accueille mes fiches de lectures et plus si affinités… Le lien à droite est déjà actif, si l’envie vous saisit de parcourir les notes de ce site communautaire consacré à la littérature en particulier, mais ouvert à toutes formes d’art. Vous remarquerez, il me semble que le ton des articles est accessible et enthousiaste, frais et dénué de mercantilisme…

Il m’appartient d’ouvrir cette nouvelle page, de sortir de mon nid et donner un essor à ces fiches de lectures que quelques visiteurs de gouttesdo suivent régulièrement.…

Voilà un superbe moteur pour démarrer cette année nouvelle.

Je vous souhaite à vous tous ami(e)s du clavier et de la souris une année pleine de promesses et de tendresse, de désirs et d’émotions positives, de création et de réalisation…

 

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31/12/2008

Glissades…

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… Tandis que 2008 s'efface doucement de nos horizons, avec son cortège de bonnes et mauvaises nouvelles, ses Grands Moments et ses noires catastrophes, je vous souhaite à tous de clore la soirée en beauté, mousseux ou champagne, foie gras ou volaille, l'essentiel n'est pas dans l'étiquette mais dans le coeur…

Il y a des jours comme ça où les surprises abondent, et elles ne sont pas toujours belles et bonnes.
Combien d'entre vous sont assis sur des sièges éjectables, en attente de bilans, de nouvelles d'êtres chers trop loin ou trop malades?
Combien aussi sont ancrés dans une peine profonde, deuil et désespoir?

Il y a des jours où la Météo ne suffit pas à créer l'événement, même si les JT s'en régalent jusqu'à plus soif…

Avant donc la traditionnelle glissade vers l'année nouvelle, je vous souhaite à tous une soirée chaleureuse et une entrée somptueuse dans l'année nouvelle, un moral à toute épreuve pour résister aux cauchemars annoncés, un optimisme enraciné dans vos entrailles pour lutter contre la sinistrose ambiante et saper les discours des insidieuses Cassandres… Il est certain que l'avenir n'est pas rose, il est évident que les efforts attendus seront drastiques et durables. Et la Justice, dans ce remugle, sans doute souvent ballottée,bafouée, oubliée, remisée aux grandes Espérances. Mais tant qu'il y a de la Vie…

"Aide-toi et le ciel t'aidera…" , nous répétait à l'envi ma Grand-mère…
Commençons donc par vouloir être simplement bien dans nos charentaises ou nos basquettes, selon notre caractère, et nos têtes se réjouiront d'un lever de soleil, d'une pastachoute familiale, d'un coup de fil amical, du regard du chien couché à nos pieds…
C'est tout le mal que je vous souhaite du fond du coeur…
De 2008 à 2009, bon vent, bonne glissade et gare à vos patins !!!
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02/01/2008

Bonne Année

En attendant d’avoir le temps de mettre au point les notes prévues, j’adresse à tous mes lecteurs potentiels un plein panier de Chaudoudoux, ces pensées positives et chaleureuses qui permettent d’accéder au BIEN-ÊTRE…

Que 2008 soit pour vous une période d’Harmonie et de progression, quel que soit le domaine choisi. Que les contingences et les aléas s’allègent du poids de nos épaules, et que les mesquineries et tracas divers cessent de confluer tous en même temps !

À propos des Chaudoudoux, ce n’est pas une de mes inventions, mais je me suis souvent appuyée sur ce symbole pour alléger quelques conflits de groupes. Avec les enfants, ça marche bien, c’est parfois nettement plus difficile avec les adultes évidemment, mais on peut toujours se l’appliquer à soi-même. Ainsi le Bonheur n’étant guère plus stockable que l’électricité, peut-on se créer à la demande un petit cocon de bien-être en s’obligeant à savourer le moment où la machine à laver accomplit son programme et celui où hautetfort publie la note frappée directement sans déconnecter « inopinément » ! Oui, je sais, il vaut mieux saisir sur Word et copier coller, mais… Je me suis encore fait avoir ce matin ! Bon, le monde est presque parfait…

Voici une petite anecdote pour s’en convaincre. J’ai travaillé autrefois avec une religieuse formidable, que je nomme ici Michelle. Cette femme, dotée d’une force de caractère très positive, avait toutefois commis la lourde bévue d’entrer dans une congrégation et éprouvait d’énormes difficultés à assumer la vie communautaire et la règle monastique. Au point qu’au bout de quelques années, elle est tombée sérieusement malade. Après moult tergiversations la supérieure de son ordre a fini par lui accorder le droit de vivre SEULE dans une chambre de bonne modeste, mais Michelle eut alors l’impression de vivre dans un palace. Nous évoquions donc de temps à autre les difficultés rencontrées dans nos existences mutuelles et Michelle racontait volontiers comment elle se mettait en condition de survivre à ses angoisses :
- J’aime porter mes sandales sans chaussettes, j’aime éplucher ces tonnes de pommes de terre, j’aime me lever à l’aube, j’aime …
À se répéter inlassablement la litanie des « j’aime », elle en avait fait une prière, un soutien qui l’accompagnait tout au long de sa « corvée » et elle pensait ainsi « tenir le coup ». Quand l’une de nous prononçait la formule « j’en ai marre de… », Michelle nous rappelait sa recette.

Voilà qui me conduit à formuler encore une pensée « Chaudoudou » pour Ingrid Betancourt et tous ceux et celles qui partagent de par le monde des conditions de contraintes physiques ou morales, souvent conjointes. Qu’au-delà de la compassion réelle mais inutile que nous ressentons, les actions menées soient enfin plus efficaces que les ego démesurés des politiciens, et que les familles qui vivent le cauchemar de l’attente puissent toucher réellement le bout du tunnel.