Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

08/03/2010

Perles d’O pour courant d’amitié


Nous avons tous nos Palmarès Personnels qui valent au Panthéon de nos modestes existences autant que les médailles olympiques rudement gagnées ou les statuettes en bronze doré attribuées lors de cérémonies rutilantes de paillettes, de glamour et de discours mûrement préparés.

PICT0021.JPG


Nos Oscars personnels, nous les forgeons à l’aulne de nos Grands Moments, et cette année, au faste d’Hollywood, je prends le risque d’opposer la Félicité d’une soirée à Santeny.

PICT0006.JPG


Avez-vous remarqué comme les mauvaises nouvelles circulent plus rapidement que les informations agréables ? À suivre au jour le jour les journaux télévisés, la presse écrite ou la radio, le buzz se fait autour des catastrophes naturelles, des décès, des disparitions et des difficultés économiques et sociales.

Loin d’ignorer que nous vivons dans un monde cruel, je préfère quant à moi exposer les meilleurs échos qui fleurissent le cours de nos existences.

 

PICT0008.JPG

 

- And the winner is ?…

 

PICT0019.JPG

 

 

P1000094.jpg

 

Notre périple de la semaine dernière recélait donc des trésors de joie de vivre. En la matière, dès que j’ai découvert que notre programme comprenait une halte chez Éliane et André, je savais qu’il y avait encore de la convivialité dans l’air, des retrouvailles et des fous- rire en perspectives.

Et la surprise de découvrir quelles seraient les comparses présentes au rendez-vous…Car GéO peut se montrer peu disert, et observer une grève de la mémoire à discrétion, malgré mes subtiles tentatives d’investigation… J’ai compris vendredi que nous passerions par Brie, ce qui me paraissait une halte à minima, pèlerinage obligé de nos escapades parisiennes … Cette fois, On m’avait prévenu que je devais garder mes initiatives au frigo.

Et de fait, Elles étaient presque toutes là, malgré les vacances de février, prêtes à entonner d’une seule voix l’Alléluia sacré des amitiés :

 

PICT0034.JPG

 

Pour la circonstance pourtant, les ruses avaient vaincu mes supputations : Anne-Marie m’ayant assuré la veille qu’elle se consacrait justement à son fils lors de son passage exceptionnel en France, Laurence m’ayant convaincue du séjour chez sa mère à Golfe-Juan…

La tablée était riche pourtant de toutes ces présences amicales, que pour la circonstance je sors de l’anonymat et jette en pâture à la une des gouttesdo.

Ni Annick, ni Christelle et Marc n’échapperont aux éclaboussures de joie et à l’expression de ma reconnaissance pour leur présence chaleureuse. Quant aux instigateurs, André, Éliane et GéO, ils ne perdent rien pour attendre, comme on dit ici, ils s’en accampent ! Cependant qu'à mon tour  je pérore et m’escrime à remercier :

 

PICT0023.JPG

 

PICT0013.JPG
P1000105.jpg
P1000091.jpg

22/02/2010

Lecture passion et lecture partage

Début janvier, je vous faisais part des perspectives de collaboration sur le site  Le Hangar.

Question indiscrète: êtes-vous allés voir là-bas comme ça marche bien? Oh pas à cause de moi, bêtas que vous êtes, à vouloir me faire rougir ainsi… Non, le site est dynamique et fécond grâce à l'équipe réunie autour d'Hazel et de Novembre, les co-fondateurs. Ils ont fédéré une belle équipe de rapporteurs actifs dont les sujets se révèlent variés. Si les notes de lecture prédominent largement, vous pouvez découvrir des articles de fond sur les arts musicaux, graphiques et photographiques…Et cerise sur le gâteau, à l'heure où les poncifs sur la lecture et les jeunes ont entériné  les classiques  inaccessibles à la jeunesse, vous prendrez une bolée de littérature  comme au bon vieux temps en visitant le Hangar: Villiers de l'Isle-Adam, Maupassant, Mauriac et  Aragon, mais aussi des poètes  moins fréquents comme Mahammed Kaïr-Eddine. Les sujets sont ouverts à toutes formes et tous types d'expressions …

 

Et puisque le sujet de ce soir me porte à parler plaisir de lire, avez-vous remarqué le lien avec Lecture/Ecriture ?

Ce site est incroyablement fourni en fiches de lecture, en auteurs, en textes. Depuis janvier, Sibylline a la gentillesse d'y héberger aussi quelques-unes de mes fiches, mais n'hésitez pas à aller y jeter un oeil: le nombre de références est quasiment illimité. Et les fiches des lecteurs-lectrices sérieuses et documentées. Un guide incontournable pour choisir…

 

19/08/2008

Aileen

Ce dimanche matin de la mi-août où le monde entier n’en finit plus de somnoler mollement, entre JO si lointains et désordres guerriers abscons…
À l’ouverture de ma boîte mail, pas plus de quatre ou cinq messages à l’affichage, mais une ligne, une seule, et j’ai compris avant même de l’ouvrir…
Au centre de cette courte liste, le nom de John et en regard, le prénom d’Aileen.

Aileen 1997-08155.jpg


Aileen est partie, sans souffrir longuement, à l’autre bout du monde. John me semble presque serein quand je l’appelle aussitôt, il m’offre cette très jolie phrase :
- Je ne suis pas triste pour elle, elle n’a pas vraiment souffert et il ne peut plus lui arriver de mal maintenant, je suis plutôt triste pour moi,… et ça ira…

Entre la mère et le fils, une jolie complicité, une compréhension malgré l’éloignement géographique et les renoncements multiples.

J’ai rencontré Aileen pour la première fois au cours d’une période personnelle bien sombre, et comme le monde n’est pas si mal fait, ce sont les circonstances qui apportent les amitiés les plus sincères et les plus authentiques. Aileen avait franchi la moitié du globe pour visiter John et Jean-Claude, notre rencontre s’est faite autour des maquereaux achetés trois francs six sous sur le port de Honfleur… Un été noir dans mon cœur, une illumination amicale et si légère, une compréhension intuitive, et tant d’humour…
Nos maquereaux sont devenus célèbres, l’emblème de ces vacances normandes, chaumière de Blanche-neige et jardin partagé avec les moutons poursuivis par Aurel et Olivier, comme les gigots ont dû être musclés cette année-là !

Mes pensées sont avec toi, avec vous, là-bas, à Concord West, Australia, juste une adresse pour mes cartes de voeux annuelles, pour elle la maison où elle a passé sa vie entière.


Sans trop chercher, j’ai remis la main sur ces deux photos de notre dernière entrevue dans mon petit paradis ozophoricien, deux petits témoins de cette chaleur amicale. Je les dédie à l’âme d’Aileen qui s’envole quelque part.

Farewell Aileen, I have been so glad to share your friendship, and getting warm up with your kindness.

Aileen 2 1997-08156.jpg


24/05/2008

Acclimatation

Notre famille s’est donc agrandie… Un événement, une joie, de la tendresse en bouffées excitantes …et une Grosse Bêtise, sûrement !

Il ne faut jamais regretter ses coups de cœur…
La première nuit, nous nous sommes tous deux éveillés à l’écoute des bruits, dans la cuisine contiguë, épiant malgré nous l’entente des deux animaux, leur besoin de sortir, les gémissements potentiels du chiot transplanté… Rien n’a justifié cette insomnie relative, si ce n’est la petite voix intérieure qui susurre « ce n’est guère raisonnable »…

Depuis trois jours, notre quotidien se ralentit considérablement, à l’observation attendrie de ce bout de zan noiraud, confirmé en bonne santé par la véto. Reste à parer aux multiples idées fantaisistes qui germent déjà dans l’esprit vif de notre explorateur. Les coins de nappes dentellisés, il n’a pas tardé à monter à l’assaut des fils électriques et sa présence à nos pieds dans le bureau n’est qu’un moyen transitoire de se rassurer, il y a tant de câbles tentateurs par ici ! Simple vérification tandis que je pianote ce rapide message, mais non, tout va bien, il s’est endormi entre les pattes de Zuko.

Le gentil Zuko s’est excité toute la journée de mercredi, à laver de sa langue vigoureuse cette peluche odorante de senteurs inconnues… À l’heure du souper, il s’est calmé et la soirée s’est déroulée dans une ambiance câline, presque Noël, nous nous sommes retrouvés à réveillonner dans la cuisine, ventre affectif de la maisonnée, avant de les installer là pour la première nuit.

La cohabitation semble réussie, Gros Mimi conserve néanmoins une prudente réserve : elle tolère les bondissements soudain de la boule hirsute, mais du plus loin possible.
Copain devrait être débaptisé, né en 2008, il pourrait s’appeler DARK, ou son extension Dark Vador, Darky, ou même Darkos, pour coller à l’actualité. Droopy ou Derrick, Dragon pour le souffle épique ou Doudou comme le suggère amoureusement Mélissa notre petite voisine de dix ans qui s’attendrit et me confie :
- Moi, dès que j’ai dix-huit ans, je me prends un chien rien qu’à moi !
Allez savoir, pour GéO, Copain est le compagnon attendu parmi le petit peuple de la maisonnée. Ce prénom semble emblématique de sa destinée. Pourquoi pas ? Copain tu es, Copain tu restes…



22/03/2008

Joyeuses Pâques !


Pâques, moment du renouveau , de la Renaissance pour les Chrétiens, nous arrive cette année, coïncidence intéressante, au moment d'une fête juive, Pourim et d'une fête musulmane, l'anniversaire du Prophète…
C'est aussi l'arrivée d'un printemps bien boudeur qui n'incite guère aux activités bucoliques…
Voilà qui suffit à m'inspirer le petit divertissement ci-dessous, à réserver à vos minots et qui me vaudra sans nul doute un hochement de tête circonspect d'Aurel pour son indécrottable gamine de mère… J'endosse!
Quant à GéO, vous imaginez ses haussements de sourcil et son sourire ironique:
"amuse-toi bien!"
Je me suis amusée, faites de même et sous la couette, au jardin ou au coin du feu, passez de Bonnes Fêtes de Pâques



02/01/2008

Bonne Année

En attendant d’avoir le temps de mettre au point les notes prévues, j’adresse à tous mes lecteurs potentiels un plein panier de Chaudoudoux, ces pensées positives et chaleureuses qui permettent d’accéder au BIEN-ÊTRE…

Que 2008 soit pour vous une période d’Harmonie et de progression, quel que soit le domaine choisi. Que les contingences et les aléas s’allègent du poids de nos épaules, et que les mesquineries et tracas divers cessent de confluer tous en même temps !

À propos des Chaudoudoux, ce n’est pas une de mes inventions, mais je me suis souvent appuyée sur ce symbole pour alléger quelques conflits de groupes. Avec les enfants, ça marche bien, c’est parfois nettement plus difficile avec les adultes évidemment, mais on peut toujours se l’appliquer à soi-même. Ainsi le Bonheur n’étant guère plus stockable que l’électricité, peut-on se créer à la demande un petit cocon de bien-être en s’obligeant à savourer le moment où la machine à laver accomplit son programme et celui où hautetfort publie la note frappée directement sans déconnecter « inopinément » ! Oui, je sais, il vaut mieux saisir sur Word et copier coller, mais… Je me suis encore fait avoir ce matin ! Bon, le monde est presque parfait…

Voici une petite anecdote pour s’en convaincre. J’ai travaillé autrefois avec une religieuse formidable, que je nomme ici Michelle. Cette femme, dotée d’une force de caractère très positive, avait toutefois commis la lourde bévue d’entrer dans une congrégation et éprouvait d’énormes difficultés à assumer la vie communautaire et la règle monastique. Au point qu’au bout de quelques années, elle est tombée sérieusement malade. Après moult tergiversations la supérieure de son ordre a fini par lui accorder le droit de vivre SEULE dans une chambre de bonne modeste, mais Michelle eut alors l’impression de vivre dans un palace. Nous évoquions donc de temps à autre les difficultés rencontrées dans nos existences mutuelles et Michelle racontait volontiers comment elle se mettait en condition de survivre à ses angoisses :
- J’aime porter mes sandales sans chaussettes, j’aime éplucher ces tonnes de pommes de terre, j’aime me lever à l’aube, j’aime …
À se répéter inlassablement la litanie des « j’aime », elle en avait fait une prière, un soutien qui l’accompagnait tout au long de sa « corvée » et elle pensait ainsi « tenir le coup ». Quand l’une de nous prononçait la formule « j’en ai marre de… », Michelle nous rappelait sa recette.

Voilà qui me conduit à formuler encore une pensée « Chaudoudou » pour Ingrid Betancourt et tous ceux et celles qui partagent de par le monde des conditions de contraintes physiques ou morales, souvent conjointes. Qu’au-delà de la compassion réelle mais inutile que nous ressentons, les actions menées soient enfin plus efficaces que les ego démesurés des politiciens, et que les familles qui vivent le cauchemar de l’attente puissent toucher réellement le bout du tunnel.