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10/11/2008

À quel prix ?!

Dans moins d’une heure, enfin, On saura…
On saura qui a mérité cette année Le Prix Littéraire tant convoité.
On a beau savoir que l’enjeu véritable de la déclaration rituelle réside dans la guerre économique entre Grands Éditeurs, que tout est arrangé au cours de tractations où les œuvres des postulants n’ont pas le premier rôle, On imagine quand même, On voudrait croire que… Si, un peu quand même, Le Goncourt doit récompenser un écrivain débutant, un écrivain qui percevra la modeste rétribution et l’immense gloire qui lui est attachée pour pouvoir s’investir à fond dans sa vocation sans être obligé de partager son précieux temps dans l’exercice d’une profession nourricière.

Alors, cette année, je vois un véritable écrivain complètement débutant, qui mériterait bien l’obtention de ce fameux prix. Il existe, ce cas rarissime de postulant Goncourt, édité chez un des Grands ( Gallimard), il a beaucoup d’atouts en main ce Jean-Baptiste Del Amo, avec son éducation libertine. Dès le mois d’août dernier, les magazines littéraires l’ont remarqué et quasi sacré… J’ai dû attendre quinze jours pour que ma libraire locale se procure la seconde édition de l’ouvrage, et j’ai entendu nombre de critiques vanter la richesse de cette prose toute neuve. Oui mais voilà, entendu ce matin ce commentaire sur France-Inter :
- Parmi les quatre candidats retenus par le jury du Goncourt, Jean Baptiste Del Amo n’a que vingt-six ans, pour son premier roman, il est vraiment trop jeune…

Alors là, je reste pantoise… Décidément, on progresse ! Pourquoi faudrait-il que la valeur attende le poids des ans ?