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14/11/2012

Les mots plumes

J’aurais voulu que mes mots plumes

Dressent  remparts contre les brumes.

La parole est caprice,

Fenêtre ouverte sur  cicatrices

Nourries d’anciennes amertumes.

Mots  parfois traitres à nos  pensées,

Sitôt lâchés,  maladroits messagers,

Échappant  à la source qui les voulait légers.

Dans l’espace  où ils voyagent

À mesure qu’ils tracent leur sillage

Les mots se chargent de mirages.

Ils arrivent vocables d'orages.

Soulevant  des vagues oppressantes

 Tu plies sous les  déferlantes   

 Et tu cries ta rage.

Les mots perdus tombent comme plomb

La communication se rompt

Un silence  hostile érige à la place

Une  frontière   tenace

Contre laquelle tout  se fracasse.

 

Les mots plumes se sont évadés

Emportés dans la tempête

Ils n’ont  pas opposé de résistance

Les vents  d’Automne soufflent en tous sens.

D’autres mots s’échapperont de l’enclume

Clairs et doux, ils chasseront la rancune

 Vêtus d’une dentelle d’écume

Ces mots aériens se poseront comme une plume

Effaçant d’un trait  les blessures importunes.

 

27/03/2009

mots pour mots

Prolongement du sujet  abordé hier, j'ai trouvé ce matin dans le blablablog de Katherine Pancol deux très jolies phrases, qu'elle attribue d'ailleurs à des correspondantes inspirées.

Je ne crois pas malhonnête de les relever pour les transmettre à mon tour, tant ces phrases sonnent juste et  généreuses.

Dans ce monde âpre et desséché par l'égocentrisme et l'égoïsme, il est bon de se fourbir des armes contre l' amertume et les frustrations, j'espère que ces citations trouveront en vous le même écho qui m'a touchée,  des mots qui abolissent les distances et tissent tant de liens. 

"Les mots sont comme les gens. Leur manière de venir à nous en dit long sur leurs intentions." 

Et encore:

"Une bibliothèque est une chambre d'amis." 

Et comme mon auteure de référence  transmet également de bons conseils à ses correspondants avides d'échanges et d'encouragements, elle enrichit le message de cette autre citation:

« Essayez. Ratez. Peu importe. Essayez encore. Ratez encore. Ratez mieux." Conseil de Samuel Beckett à un écrivain débutant. 

Ratez mieux… 
Mais essayez toujours… 
Car le bonheur de faire est au bout. 

Propos tirés du billet du 26/03/09  dans  http://www.katherine-pancol.com/

Bonne journée à vous,  lecteurs et lectrices  inconnus et discrets.

26/03/2009

La vie des mots

Tandis que coulent nos jours, nos humeurs s’embrasent ou se tassent au fil de nos ressentis.
- « Quelle phrase bien emphatique pour débuter la journée », me direz-vous!
Attendez de découvrir les surprises du jour, petits faits en apparence bien anodins, mais qui suscitent la réflexion citée plus haut.

Hier matin, GéO découvre dans le nouvel Obs. un article concernant les jeunes créatifs qui bravent le pessimisme ambiant en créant leur petite société … L’article est illustré de l’exemple d’une microsociété,   lancée par une  jeune femme volontaire. À la lecture de l’article et au nom cité, GéO reconnaît la fille de son ancienne compagne, et son cœur s’émeut, car il aimait bien la petite Lisa d’alors, chamailleuse et bagarreuse certes, mais aussi battante et gaie, malgré son peu d’intérêt pour la fréquentation assidue du collège. Pendant quelques années, la coexistence avec l’adolescente n’a pas été souple et linéaire tous les jours.  Cependant au fil du temps et des événements,     GéO s’était comporté comme il l’estimait nécessaire, hospitalier et vigilant, tantôt complice et généreux, tantôt réactif et redresseur de torts, s’il jugeait que la rebelle passait certaines bornes à l’égard de sa mère… Il n’est pas difficile d’imaginer les hauts et bas d’une relation avec une gamine qui rêve toujours de réconcilier ses parents, quitte à gâcher le quotidien que l’un et l’autre essaient de reconstruire !

Après avoir pesé  la mesure d’une possible intrusion dans l’existence d’une personne perdue de vue depuis près d’une décennie, Géo se décide à laisser un message à la jeune femme. Sans tarder, la réponse arrive ce matin sur sa boîte mail, et le voilà tout ému et ravi!  Lisa lui confie qu’elle est heureuse qu’il ait lu l’article, qu’elle l’espérait, le sachant lecteur assidu de nombreux hebdomadaires, et cerise sur le gâteau… » Que le parcours personnel de son ex- beau-père lui sert d’exemple et  de motivation » ! Quel cadeau pour GéO !
Le message distille d’ailleurs la maturité de son interlocutrice : elle reconnaît en quelques mots n’avoir pas été très facile à vivre et s’être montrée « invivable ». En fait, GéO n’est pas si facilement démontable et le récit de ses échanges n’a jamais fait état de divergences insurmontables, même quand la chipie d’alors manigançait l’intervention de son père… Rétrospectivement, GéO a conservé un souvenir plus attendri que rancunier pour les frasques de la gamine  récalcitrante qui a partagé quelques saisons de sa vie.… C’est dire que les mots utilisés par Lisa le touchent et confortent évidemment l’estime de soi dont GéO n’a par ailleurs jamais manqué !

De mon côté, je reçois également ce matin une  goulée de miel qui ensoleille ma journée !
Depuis la fiche de lecture que j’ai établie sur la valse lente des tortues, j’ai eu l’audace de contacter Katherine Pancol sur son site. Sa réponse arrive justement ce matin, ce qui  m'impressionne car je lui octroyais d’office un délai bien supérieur, compte tenu de ses activités créatrices et de ses obligations professionnelles ! Le message est adorable, simple et touchant, et l’on y découvre l’attrait d’une personnalité réellement attentive à autrui et à la portée des mots utilisés.
Je ne peux évidemment résister  au plaisir de citer deux des petites phrases qui constituent mon cadeau du jour…
« Votre message m’a profondément émue...
Il y a des mots comme ça qu’on envoie et qui sont comme des amis, des ambassadeurs de coeur.
.. »
Ma modestie naturelle (hum !hum !) m’incite à garder pour moi la suite du message, mais je voudrais juste souligner l’art de l’auteure pour traduire la teneur de ce billet. Les mots sont des ambassadeurs du cœur, vous imaginez d’autres raisons pour passer tout ce temps derrière une page blanche ou un clavier, consacrer son énergie à transmettre nos idées, nos attentes, nos espoirs et nos désirs, nos enthousiasmes et nos joies ? Nos colères et nos désarrois aussi, puisqu’il faut bien balayer les poussières de nos rancoeurs.

Et puisque je vous confie mon admiration pour Katherine Pancol, son talent d’écrivaine et son dons pour créer des personnages humains, attachants et stimulants, ne vous privez pas d’aller découvrir sur son site la vidéo de présentation de la valse lente des tortues, où l’on peut découvrir la richesse et la spontanéité de la femme, et dans l’onglet blablablog, ses réflexions attachées au travail de création. Cette lecture me paraît motivante, fondatrice et indispensable…
rappel des coordonnées du site : http://www.katherine-pancol.com/