27/09/2009
Poule mouillée…
À 23°5, Copain est toujours aussi téméraire et plonge allègrement à la poursuite du Joujou.
Vous remarquerez la prudence de Zuko!
Quant à nous, les heureux humains qui lançons patiemment le joujou , nos réactions sont mitigées. Mais comme l'été semble revenu, il ne faut rien lâcher et nous finissons par y aller, serrant les dents et les poings pour lutter contre la chair de poule.
Dans cette occasion, je me dis qu'il s'en faudrait d'un rien pour devenir l'illustration parfaite de la poule mouillée!
Alors je me lance sous les moqueries de GéO et du Destrouk'tor qui me narguent.
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25/09/2009
Romance normande
Orages dehors, soleil dans la maison
Tandis qu’ils s’éloignent de notre maisonnée, et roulent vers la Normandie et ses perturbations météorologiques habituelles, nos hôtes du week-end ont laissé du soleil en pagaille dans nos cœurs.
Pourtant, comment imaginer un tel déluge pour décor?
D’accord, les mauvais esprits auront tôt fait de soutenir qu’ils sont habitués, eux, aux averses et aux bourrasques… Mais justement, les vacanciers normands cherchent … le dépaysement, la chaleur, la luminosité riante du Midi, les marchés colorés de notre contrée. Inutile de faire 1200km au bas mot, pour affronter colère divine et orages diluviens.
Là, disons le tout net, c’était raté.
En arrivant, Michèle annonçait pourtant la couleur : « on aimerait bien faire un petit tour au bateau… »
Parlons –en! Dans le même temps, le Préconil sortait de son lit pour répandre les flots boueux dont il s’était chargé tout au long de cette longue semaine d’intempéries. Il faut bien comprendre qu’ici, après cet été chaud et sec, les eaux ruissellent sans pénétrer la terre compacte des collines. En bout de course, les petits fleuves côtiers se délestent d’un fardeau encombrant, branches d’arbres, roseaux, bambous, et déchets multiples que les habitants laissent à l’abandon dans la nature… Je suis certaine qu’en naviguant dans la baie ces jours-ci, il devient difficile d’éviter bois flottés et poubelles de plastique, qui ponctuent la grande bleue de leurs épaves dérivantes.
Dans la maison,nous étions bien au chaud et au sec, à attendre que recommence la romance. Même le petit peuple à quatre pattes occupait la cuisine, Zuko s'ébrouant comme à l'accoutumée dès qu'une goutte atteint la pointe noire de son museau, Copain ravi de s'ébattre sous et dans l'eau, au désespoir de la maîtresse qui n'en finit plus d'essuyer les traces de ses passages…
Vous souvenez-vous de cette rencontre charmante, entre GéO et la dulcinée de ses seize ans ?*
J’avais confiance dans la bonne étoile, et le feeling intuitif et spontané de cette soirée de juin.
Nos nouveaux amis se sont manifestés et nous venons de vivre un week-end enchanteur.
Sans vous raconter par le menu ces trois jours illuminés, je me bornerai à souligner la qualité des rencontres purement gratuites. Personne n’attend rien de personne, sinon le charme de se découvrir. Michèle et GéO savent tous deux qu’ils ne sont plus les adolescents timides qui s’étaient épanchés l’un envers l’autre en rêvant leur amour. À l’autre bout du parcours, ce n’est pas la renaissance d’un sentiment nostalgique qui crée l’intérêt de la découverte. C’est plutôt la perception du caractère exceptionnel de ces retrouvailles, au-delà du temps et des péripéties des existences. Cinquante-deux ans de vie, c’est long et lourd, ça nettoie les timidités et déshabille les illusions. Mais ça prépare aux bilans, aux comparaisons, à la pesée des caractères et à l’épuration des idées prêtes-à-penser. Finalement, cette parenthèse de retour dans le temps n’en est pas un. Comme une surprise de vie, ce n’est pas le passé qui construit une image statique et convenue. C’est la spontanéité des humains qui bâtit une relation complice. Nous nous sommes sentis en famille, réunis autour de la table de la cuisine pour un verre d’amitié pendant que le repas se préparait dans les rires et les plaisanteries. GéO et Dominique se sont complu à échanger leurs secrets de bricoleurs, Michèle et moi avons ratissé les allées de la complicité féminine. Tous les quatre, nous avons dévoré la teneur et la saveur de la connivence instaurée. On s’en est longuement félicité !
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02/09/2009
Copain chien amphibie
Dans la catégorie Bête de Gévaudan, portrait du jour :
Honte à moi sur toute la ligne, durant l’été, j’ai omis de vous tenir au courant des frasques du Destrouk’tor noiraud. Toujours débordant d’affection envers quiconque passe à portée de ses démonstrations intempestives, il adore fourrer sa truffe frémissante dans les conduits de nos oreilles. Et puisque nos organes de l’ouïe l’inspirent, il lance ensuite de petits souffles derrière le lobe de nos oreilles, remonte enfin vers les commissures de nos lèvres en une bonne série de léchouilles tendres… Ainsi débarbouillés, il ne nous reste plus qu’à l’accompagner au bain pour le rituel joujou-piscine, autre variante du joujou-jardin qui finit par lasser …
Depuis l’an dernier, les joujoux ont changé de corps. Finies les baballes en mousse ou en latex. Un grand nombre de balles de tennis ont rendu l’âme en quelques secondes, GéO a résolu de passer au produit de grande résistance, et dont le renouvellement ne nous coûte rien : bouteille de Salvetat et de Vichy font parfaitement l’affaire. Avant de rejoindre la poubelle de tri, elles ont droit désormais à un détour par la case joujou, le recyclage, c’est économique et écolo…
Cet après-midi, donc, séance piscine selon le rituel établi :
Après quelques plongeons au milieu du bassin pour récupérer l’objet lancé, voici une petite séquence photo concernant les intenses activités du chien et de son maître.
Vous constaterez sans peine que Copain est parfaitement amphibie et pratique sans fatigue l’art de l’apnée:
Promis, juré, il ne se fera plus avoir !
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