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19/01/2013

Kaléidoscope

Que vous dire, à vous, frères et sœurs

De l’ordre des Écrits ?

Avec des mots assis sur l’écho de nos enfances

Des phrases arrimées aux balises de nos vies

Chaque fragment de nos jours, 

Ceux garnis de pain blanc

Et ceux enfouis sous les cendres amères

Frappent également à la vitre des surprises bénies.

Ils s’accrochent à la mousse des nuages,

Sous le souffle du vent,

A travers l’amplitude des nuits

Dans la percée douloureuse du brouillard maladif

Comme une clameur, ils portent

Le nom de nos compagnons

Ils charrient le flot de nos orages.

 

 

Si ces mots jetés à la volée

Parviennent à briser 

Les murs  gris de l’ennui 

S’ils peuvent abreuver les bouches

Tordues sous le silence des bourreaux

Si chaque poème composé

De pierres, de sang et d’ombres glacées 

Réveille des bouffées d’Azur 

Allume des flambeaux d’étoiles

Alors, chaque main qui se tend 

Vers les prisons mutiques 

Chaque corps abandonné 

A sa solitude nue

Saura reconnaître sous la douceur d’une paume

La présence attentive de l’Autre

Il se relèvera maillon indéfectible

D’une humanité jamais rompue.

 

À quoi sert de LIRE ? 

À qui sert d’ÉCRIRE ? 

À ceux qui s'étonneront de retrouver des images piochéesaux creusets des poètes, en l'occurence Liberté de Paul Éluard, je ne me défendrai pas de plagiat, tant  je suis reconnaissante à mes sources.