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12/05/2008

Dites-le avec des fleurs…

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Après les délicieux week-ends passés auprès d’amis charmants, je voulais vous entretenir de mon jardin et de ses merveilles…
J’y reviendrai plus tard, car en rangeant ces fichus papiers qui s’accumulent sur mon bureau, je me suis soudain senti pousser une langue de vipère animée du besoin irrépressible de ne pas tout avaler comme une agnelle qu’on mène à l’abattoir. Je vous explique :

Il y a trois ans de cela, la Mutuelle, à laquelle je cotisais régulièrement depuis dix bonnes années, m’avait offert brusquement un splendide cadeau d’anniversaire, sous forme d’un courrier où elle m’informait que ma contribution mensuelle subissait un léger réajustement du fait de mon âge! Pour être bien claire, et sans me vanter, quoique…, je précise que je fêtais alors allègrement mes 55 ans,( dont je n’ai pas honte, puisque je me considère comme l’heureuse bénéficiaire de toute cette expérience !) Après quelques courriers peu amènes, nous en sommes arrivés à la situation qui se résume dans cette copie de ma lettre de rupture :

« LETTRE RECOMMANDÉE AVEC ACCUSÉ RÉCEPTION
Monsieur
J’ai bien reçu votre courrier du 15 avril et vous en remercie mais vous n’avez pas joint les spécifications générales d’adhésion. L’explication que vous me donnez concernant l’augmentation brutale de plus de 21% ne me satisfait pas d’autant que je n’en ai pas été avertie deux mois à l’avance comme le prévoient les textes, ce qui m’aurait permis de profiter de mon bon droit pour dénoncer un contrat qui ne me convient plus. Dans ces conditions, je vous demande de mettre fin au contrat cité ci-dessus et de le confirmer par écrit.
Veuillez agréer, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées. »


J’ai alors entamé des pourparlers avec quelques autres sociétés concurrentes, et devant la pléthore de candidats, je me suis finalement décidée à nouer de nouvelles relations suivies avec une Compagnie Suisse dont je tairais hypocritement le nom. L’agent qui me vantait les avantages de ses produits s’était dit indigné des pratiques du concurrent, inenvisageables dans la structure qu’il représentait. « Vous ne serez pas augmenté avant vos soixante ans, et encore, cela se fera raisonnablement », du moins était-ce ce que j’en ai retenu, outre l’assurance (ah ah !) d’obtenir des prestations couvrant : les yeux-les dents-le nez-la rate-les os, les…
Trois ans plus tard, je viens de passer un joyeux moment à correspondre avec mon assureur préféré et je ne peux résister au désir de partager le fruit de ma « saine colère », selon l’expression à la mode :

Monsieur

Vous m’avez adressé en toute fin avril un courrier relatif au montant de mes cotisations pour l’année à venir et je constate que cette fois encore l’augmentation que vous appliquez est très importante, puisqu’elle atteint 5,6%.

Si je considère vos augmentations successives depuis mon adhésion à votre Société d’Assurances, soit depuis 2005, on en arrive à 15,6% ! Il me semble que vous dépassez largement le taux d’inflation… Et la hausse des dépenses de santé officielle. Compte tenu des conversations téléphoniques que nous avions tenues à l’époque où vous m’affirmiez que ce genre de désagrément ne pouvait se produire dans votre compagnie, vous pourriez vous lancer dans la politique ! Pour ma part je ne vieillis que d’une année à la fois…
Trèves de plaisanterie, votre courrier est daté du 20 avril, mais le cachet de la poste est du 30-04-08. Il me semble qu’il est contractuel de soumettre une telle ampleur de vos augmentations à réflexion et prévenir vos adhérents des prochains tarifs au mois un mois plein à l’avance, de manière à laisser le choix d’accepter ou de refuser ces augmentations irraisonnées. D’autant que vos remboursements de soins, eux, ne suivent pas cette inflation, si j’en juge sur vos prestations en soins optique et dentaire… Cf. factures de mai 2007 et mars 2008.
Comptant que vous saurez apprécier l’ampleur de mon irritation, qui elle, n’est pas facturée hélas, je vous prie de recevoir l’expression de mes salutations.


Certes, ce billet d’humeur ne résoudra pas le dilemme, mais comme le souligne GéO qui bénéficie de la première lecture, en calculant pour moi les pourcentages … Mais au moins j’ai vidé ma bile et me mets ainsi à l’abri des affres d’un ulcère à l’estomac…, Donc je ne dépense pas en soins de santé, … Ne contribue pas au Trou, …Ne sollicite pas ma complémentaire santé… Et mon assureur ne m’en sera même pas reconnaissant ! ÇA MÉRITE UNE REMISE NON ?


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